30 octobre 2007
Concept art L'Etrange Noël de Monsieur Jack
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Welcome back Jack! A l'occasion de la ressortie au cinéma de L'Etrange Noël de Monsieur Jack en 3D, je vous propose ces quelques très beaux concept arts du film. Pour découvrir ou redécouvrir ce chef-d'oeuvre de Tim Burton au cinéma il vous suffit de vous rendre dans les cinq salles (oui je sais c'est très peu!) équipées de la technologie 3D permettant de voir le film en relief : Duplexe Cinémas (Roubaix), Publicis Cinémas (Paris), Le Paris (Forbach), Ciné Pole Sud (Basse Goulaine), Les Templiers (Montelimar).
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15 octobre 2007
Recherches personnages Frère des Ours
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Avant-dernier Grand Classique 2D des studios Disney (le dernier en date est La Ferme se Rebelle sortie en 2004), Frère des Ours ne fut pas le succes qui aurait put sauver la 2D de sa chute inéluctable. Pourtant tout les éléments étaient réunis pour faire de Frère des Ours un nouveau chef-d'oeuvre : scénario épique, de gros nounours tout mignons, une qualité graphique indéniable, la participation de Phil Collins pour la musique et les chansons (ce dernier reçut l'oscar de la meilleure chanson originale en 2000 pour "You'll Be in My Heart" extraite de Tarzan), etc... Oui mais voilà, la sauce ne prend pas et Frère des Ours tombe assez vite dans le médiocre voire la niaiserie, piège dans lequel ses ainés n'étaient pas tombés (Le Roi Lion, Pocahontas, Tarzan). Mais que les amoureux de la 2D se rassurent, cette dernière n'est pas morte pour autant et refera bientôt son grand retour chez Disney avec tout d'abord Il Etait une Fois en fin d'année (film mélant scènes en 2D et en live et dont je reparlerai en temps et en heure) puis La Princesse Grenouille en 2009! Pour plus d'info sur ces deux films je vous invite à venir faire un tour sur le forum Disney Central Plaza où vous trouverez tout ce qu'il faut savoir sur ces deux nouvelles productions. Vous trouverez ci-dessous une galerie d'études de personnages de Frère des Ours que l'on doit à Harald Siepermann et Rune Bennicke, artiste allemand ayant travaillé sur plusieurs films du studio (Qui Veut le Peau de Roger Rabbit, Frère des Ours, Mulan, Il Etait une Fois).
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06 octobre 2007
Eyvind Earle
Eyvind Earle est né le 26 avril 1916 à New York. Son père, Ferdinand Earle, peintre professionnel, avait étudié avec Adolphe William Bouguereau et James Abott McNeill Whistler. Conscient des aptitudes de son fils, il l'encourage dans sa vocation et lui enseigne son art. Lorsque les parents se séparent, Ferdinand enlève son fils. Tous deux séjournent à Hollywood, puis à Mexico, à Cuba et dans plusieurs pays européens. Eyvind n'a que 14 ans lorsqu'il expose ses premières peintures à Ascain, dans le sud de la France. Quelques mois plus tard, il quitte son père et retourne en Amérique pour rejoindre sa mère en Californie. Il obtient un travail d'assistant dessinateur aux studios United Artist, puis étudie un temps à l'Art Center School of Design de Los Angeles, où son père enseigne. En 1935, avec l'aide financière d'amis, il part un an à Mexico pour se consacrer à la peinture. Il revient et expose avec succès ses oeuvres à Hollywood.
En 1936, il décide d'entreprende un voyage à bicyclette d'Hollywood à New York. Il réalise une aquarelle chacun des 42 jours que compte son périple. Moins d'un an plus tard, ses peintures sont exposées à New York, lors de l'ouverture de la galerie Charles Morgan. Son travail est reconnu et deux ans plus tard le Metropolitan Museum of Art achète l'une de ses aquarelle. En 1940, Eyvind Earle fonde sa propre entreprise de cartes de Noël, qu'il fabrique lui-même en utilisant la technique de la sérigraphie. En 1943, il est contraint de faire son service militaire dans la marine. Il revient deux ans plus tard et reprend son commerce de cartes de voeux, peint des portraits et travaille dans la publicité. En 1947, Earle rejoint la société American Artist Group, pour laquelle il créera en un quart de siècle 580 cartes de Noël qui se vendront à plus de 300 millions d'exemplaires.
Ses illustrations retiennent l'attention de John Hench, responsable artistique aux studios Disney. En 1951, il est engagé comme décorateur et débute sur le courtmétrage The Little House (1952), mis en scène par Wilfred Jackson, puis réalise une centaine de décors pour Peter Pan. Walt Disney apprécie sont style graphique moderne et lui confie la direction artistique du court métrage en trois dimensions Melody, réalisé par Charles Nichols et Ward Kimball. Eyvind Earle expérimente ensuite le nouveau format Cinémascope pour Toot, Whistle, Plunk and Boom!, toujours mis en scène par Kimball, et couronné de l'oscar du meilleur dessin animé. Il supervise les décors de plusieurs autres courts métrages, dont Working for Peanuts (1953) de Jack Hannah, For Whom the Bulls Toil (1953) de Jack Kinney, Pigs is Pigs (1954) de Jack Kinney et Paul Bunyan (1958) de Les Clark.
En 1954, lors de la réalisation de La Belle et le Clochard, il brosse l'ensemble des fonds de la romance nocturne dans le parc, où son style singulier - une palette de couleur limitée et des formes simples - fait merveille.
Les artistes comme Albert Hurter, Gustaf Tenggren et Mary Blair avaient influencé les dessins animés précédents, mais jamais aucun d'eux n'avait été à la fois le créateur du style graphique du film et le superviseur des décors. Disney choisit Eyvind Earle comme directeur artistique de La Belle au Bois Dormant. Entre 1954 et 1958, Earle réalise des centaines d'études préliminaires et décors panoramiques à la gouache, sa technique de prédilection. Il expliquait son travail et ses influences :"Lorsque je suis entré chez Disney en 1951, c'était la première fois de ma vie qu'on m'engageait pour peindre. Auparavant je pratiquais cette le week-end, pendant les vacances et le soir. Voilà que du jour au lendemain on me versait un salaire pour peindre jour et nuit, six jours sur sept, en somme pour faire ce dont j'avais toujours rêvé. Pour moi c'était le plus beau travail au monde. Bien entendu j'ai fait beaucoup de progrés. La réalisation de La Belle au Bois Dormant a pris beaucoup plus de temps qu'une réalisation normale si bien que j'ai put dessiner moi-même la majorité des fonds. Mais pour la forêt, j'ai été secondé par une kyrielle d'assistants auxquels j'ai dû apprendre ma technique. J'ai réalisé une grande planche sur laquelle figuraient une douzaine d'étapes de l'élaboration d'un décor. Ainsi, on était sûr que tout le monde peindrait les fonds de la même manière que moi. J'ai commencé par étudier les peintures françaises, allemandes, flamandes et italiennes d'avant la Renaissance. Dürer, Van Eyck, Breughel m'ont beaucoup inspiré et, plus encore, Boticelli. Partant de là, je me suis orienté vers les artistes persans et japonais. Ils avaient su noter les détails des feuilles, des fleurs et des arbres mieux que quiconque." Il quitte les studios Disney en mars 1958 et fonde deux ans plus tard son propre studio de dessin animé. En 1963, il produit, réalise et peint les décors du dessin animé The Story of Christmas, d'une durée de 18 minutes, pour la chaîne de télévision NBC. Il de sonsacre ensuite à sa passion pour la peinture, jusqu'à sa disparition, le 20 Juillet 2000.
For whom the bulls toil (1953)
Toot, Whistle, Plunk and Boom (1953)
Working for Peanuts (1953)
Pigs is Pigs (1954)
La Belle et le Clochard (1955)
The Truth About Mother Goose (1957)
Paul Bunyan (1958)
La Belle au Bois Dormant (1959)