27 août 2009
Albert Hurter
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Albert Hurter est considéré comme un des premiers grands artistes des studios Disney. Durant une décennie (de 1932 à 1942), il marqua de sa patte graphique la plupart des productions de l'époque, dont principalement Blanche Neige et les Sept Nains et Pinocchio. Albert Hurter est né à Zurich le 11 mai 1883. En 1894, son père devient professeur de dessin en construction mécanique dans une école professionnelle de Zurich. Il écrit et illustre deux livres techniques pour ses cours. Il encourage d'ailleurs ses trois fils à s'intéresser au dessin et à la mécanique. C'est ainsi que le jeune Albert entre à l'école d'architecture de Zurich. Par la suite, de 1903 à 1910, il quitte ses parents pour entreprendre des études artistiques à Berlin.
A la fin de celles-ci, il retourne vivre chez ses parents à Zurich. En 1912, à la mort de son père, il émigre en Amérique et s'installe à New-York. On sait peu de chose sur ses premières années en Amérique. Hurter effectue un voyage à Paris en 1914 et retourne à New-York peu de temps avant la Première Guerre mondiale.
Il entre aux studios Barre-Bowers comme animateur en 1916 et participe à la réalisation de la série Mutt et Jeff. Vers la fin des années 1920, il séjourne au Mexique, puis s'installe dans un vieil hôtel situé au sud de Los Angeles. A cette époque, il travaille comme dessinateur chez un imprimeur. Il rejoint les studios Disney en 1931. Walt Disney lui confie la création graphique des personnages et décors. Il crée d'innombrables personnages, idées de gags et storyboards pour les Silly Symphonies.
Quand Walt Disney entreprend Blanche Neige et les Sept Nains, Albert Hurter est le premier dessinateur à travailler sur le projet. Hurter exécute chaque jour des dizaines de croquis plus inventifs les uns que les autres, travaillant sur tous les aspects graphiques du film, aussi bien personnages que décors. Ses premières esquisses des nains en lutins barbus s'inspirent des créatures de l'illustrateur suédois John Bauer. Mais c'est dans l'élaboration du style de la chaumière que son influence transparaît. Nichée dans la forêt, elle trouva sa source dans les dessins au style bavarois de Ludwig Richter et dans ceux de son disciple Hermann Vogel qui, en 1890, avait mis en images les contes de Grimm. Mais c'est probablement l'anglais Arthur Rackham, illustrateur de nombreux contes et légendes, dont ceux des frères Grimm, qui inspire au départ le travail d'Hurter.
A la fin de la production de Blanche Neige et les Sept Nains, Hurter se consacre aux différents projets d'adaptation envisagés par Walt Disney. Il participe à la création des personnages et décors de Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Le Dragon Récalcitrant, Peter Pan et La Belle et le Clochard.
Albert Hurter meurt le 28 mars 1942, victime d'une attaque cardiaque. Fait unique dans l'histoire des studios, Walt Disney décide en 1948 de lui rendre hommage en publiant un recueil de ses meilleurs dessins intitulé He Drew as He Pleased.
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Filmographie :
- Le Vilain Petit Canard (1931)
- Mélodie Egyptienne (1931)
- The Cat's Nightmare (1931)
- Rien qu'un Chien (1932)
- La Cigale et la Fourmi (1934)
- Une Petite Poule Avisée (1934)
- Bébés d'Eau (1935)
- Carnaval des Gâteaux (1935)
- Blanche Neige et les Sept Nains (1937)
- Pinocchio (1940)
- Fantasia (1940)
- Le Dragon Récalcitrant (1941)
- Dumbo (1941)
- Peter Pan (1953)
- La Belle et le Clochard (1955)
20 août 2009
The Tale of a Mouse
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The Tale of a Mouse est un projet des studios Disney datant des années 70. Il s'agissait d'une version longue du cartoon Cousin de Campagne, un Silly Symphony sorti en 1936. On y suivait une souris des champs venu rendre visite à son cousin des villes. Après la mort de Walt en 1966, la branche animation de l'empire Disney, comme toutes les autres branches de l'entreprise, s'est retrouvée orpheline. Le studio avait perdu son âme et la créativité ne fut plus de mise pendant un temps. N'osant pas (ou ne voulant pas) trop s'éloigner des productions antérieurs à la disparition de Walt, les studios ont, pendant un temps, repris les projets abordés ou abandonnés durant les années précèdentes. C'est ainsi que L'Apprentie Sorcière, Les Aventures de Bernard et Bianca ou bien encore Peter et Elliott le Dragon furent mis en chantier. C'est durant cette période trouble que The Tale of a Mouse fut développé. Le projet fut vite mis de côté en raison de la reprise du projet de film sur Bernard et Bianca. En effet, deux films avec des souris comme héros dans une période aussi proche, cela aurait été malvenu. De plus le projet en question était bien moins porteur que Les Aventures de Bernard et Bianca, qui lui était tiré d'une série de livres à succès et de plus déjà abordé avant la mort de Walt. La sécurité l'a emporté et The Tale of a Mouse ne fut jamais produit... Retrouvez ci-dessous une série de recherches graphiques du film au pastel signées Mel Shaw.
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16 août 2009
La Petite Sirène
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Voilà près de 20 ans que la vague La Petite Sirène a déferlé sur les écrans du monde entier, balayant au passage tous les préjugés du public sur Disney. La recette était simple : revenir à ce qui fit le succès des films d'animation de la firme à l'époque de Walt Disney : un conte de fée, une comédie musicale et une équipe d'artiste libre de ses mouvements. Ajoutez à cela une touche de modernité et d'humour, et vous obtenez un cocktail créatif détonnant! Je ne remercirai jamais assez Michael Eisner, Roy Disney et Jeffrey Katzenberg d'avoir permis cette renaissance. Grâce à ces trois hommes (et aux nombreux artistes talentueux du studio), la firme au grandes oreilles retrouvaient enfin son cachet d'entan! Retrouvez ci-dessous quelques recherches graphiques des personnages d'Ariel et de Ursula.
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14 août 2009
Le Crapaud et le Maître d'Ecole
11ème long métrage des Walt Disney Animation Studios, The Adventures of Ichabod and Mister Toad (Le Crapaud et le Maître d'Ecole) est le dernier des films dit "package", de la décennie. Ces films "package" sont apparus en 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale, afin de permettre aux studios Disney de rester présent dans les salles de cinéma, tout en faisant des économies au niveau de la production. En effet ces films constitués de plusieurs cartoons inédits étaient au moins deux fois moins cher à réaliser qu'un long métrage normal. L'animation était moins étudiée, les décors plus simples, et les scénarios moins élaborés étant donné la durée des cartoons. Nous retrouvons parmi ces films "package" Saludos Amigos, Les Trois Caballeros, La Boîte à Musique, Coquin de Printemps, Mélodie Cocktail, et enfin Le Crapaud et le Maître d'Ecole.
Ce dernier est constitué de deux moyens métrages : La Mare aux Grenouilles (The Wind in the Willows) et La Légende de la Vallée Endormie (The Legend of Sleepy Hollow). Le premier est inspiré d'un classique de la littérature anglaise, Le Vent dans les Saules, de l'auteur écossais Kenneth Grahame. Il raconte l'histoire de Crapaud Baron Têtard dont la passion débordante pour les automobiles inquiète grandement ses amis Taupe, Rat et Angus McBlaireau, surtout quand Crapaud échange son manoir ancestral à des fouines contre un bolide volé... Monsieur Crapaud se met rapidement à flâner sans but sur les routes, jusqu'au jour où sa drôle d'escapade le mène derrière les barreaux. Ses amis s'acharnent à prouver son innocence en allant chercher des preuves dans son ancien manoir occupé par des bandits. Publié pour la première fois en 1908, le roman est directement inspiré d'histoires que l'auteur racontait à son fils avant de s'endormir. L'ouvrage ne rencontra guère de succès à sa sortie, il devint un classique qu'après de nombreuses années. C'est la seconde adaptation d'une histoire de Kenneth Grahame par les studios Disney qui avaient déjà adapté Le Dragon Récalcitrant sorti en 1941.
La Légende de la Vallée Endormie est quant à lui tiré du recueil de nouvelles de Washington Irving, The Sketch Book of Geoffrey Crayon, publié en 1819. Nous suivons les aventures d'Ichabod Crane qui, un jour d'automne, est nommé nouveau professeur du village de Sleppy Hollow. Arrivé sur les lieux, il rencontre une jeune fille riche, Katrina Van Tassel, dont il tombe immédiatement amoureux. Il réussit à écarter Katrina de Brom Bones, la brute de la bourgade qui aime lui aussi la séductrice. Furieux, Brom décide pour se venger de raconter aux villageois l'effrayante légende du Cavalier sans tête à la soirée d'Halloween. Mais après la fête, Ichabod doit retourner seul chez lui en pleine nuit, en passant par la forêt… Bien plus américain que son voisin batracien, cette nouvelle a également eu droit à une adaptation en film live par Tim Burton (qui fut animateur puis réalisateur pour Disney) en 1999.
Le Crapaud et la Maître d'Ecole est sorti le 5 octobre 1949 sur les écrans américains et fut bien accueilli par la presse et le public, sorte d'avant-goût du renouveau des films d'animation Disney, à l'aube d'un nouvel âge d'or. Le film n'est par la suite plus jamais ressorti sous sa forme originelle au cinéma. Néanmoins on retrouve les deux moyens métrages sur le petit écran en 1955, diffusés dans la célèbre émission Disneyland. La Légende de la Vallée Endormie ressort ensuite seul au cinéma en 1958, suivi de La Mare aux Grenouilles en 1975. Il faudra attendre 2003, et la sortie du film en DVD, pour enfin redécouvrir ce Grand Classique dans sa version d'origine, avec ses scènes de transition d'époque.
11 août 2009
Tin Toy
Durant la production de Red's Dream, au printemps de 1987, le groupe d'animateur de chez Pixar commençait à se rendre compte des points faibles de leur logiciel d'animation, Motion Doctor. L'outil était désormais dépassé. L'animation du clown organique a porté le système à un quasi statu quo. "L'interaction entre le logiciel et l'animation était extrêmement lente, j'ai cru me tuer», se rappela John Lasseter. Il compara ce logiciel à l'écriture sur un traitement de texte dans lequel chaque lettre tapée sur le clavier mettait cinq minutes à apparaître à l'écran. Il fallait faire quelque chose.
Dès 1986, l'équipe d'animation de Pixar a reconnu la nécessité de développer un logiciel d'animation plus puissant. Un week-end à l'automne 1986, une grande partie de l'équipe partit en caravane sur la côte californienne, à Stillwater Cove. Ils avaient organisé une retraite de quelques jours durant laquelle ils pourraient réfléchir ensemble dans un endroit serein. Parmi les personnes présentss on retrouvait Bill Reeves, Eben Ostby, Rob Cook, Loren Carpenter, Sam Leffler, David Salesin, et John Lasseter. Le livre blanc, où ils écrivirent collectivement leurs idées devint le fondement du nouveau logiciel de modélisation et d'animation qu'ils inaugurèrent avec Tin Toy: MENV (modeling evironment).
Le logiciel d'animation Motion Doctor a été conçu avant l'arrivée de John Lasseter à Lucasfilm et n'était donc pas adapté à sa formation artistique. MENV a quand à lui été conçu à la base pour accueillir le fruit du travail d'un animateur formé traditionnellement comme Lasseter. L'idée fondamentale derrière MENV était de créer un programme d'animation qui sépare les différentes étapes de l'animation par ordinateur (modélisation, animation, éclairage) dans des modules de chargement rapides. Le programme devait également être personnalisable et extensible, de sorte qu'il puisse se développer au fil du temps pour répondre aux demandes de plus en plus sophistiquées du studio en animation de personnage.
Selon Bill Reeves, la production de Tin Toy fut la plus difficile sur laquelle il a travaillé. Plusieurs nouveaux outils technologiques ont été intégrés durant la production. En plus du logiciel MENV, ce fut également les débuts de Renderman, le logiciel phare des studios Pixar responsable des rendus 3-D. C'est dans cet environnement de production difficile que John Lasseter décida de placer la barre encore plus haute qu'auparavant. L'équipe de Pixar allait tenter un des plus grands défis en matière d'animation: créer un personnage humain. Même les animateurs de Disney à leurs débuts, eurent du mal à animer de façon convaincante un homme ou une femme. Qu'en est-il aujourd'hui avec l'ordinateur comme outil?
L'animation par ordinateur, qui n'en était encore qu'à ses balbutiements, voulait s'attaquer à l'animation d'un bébé. L'idée a été suggérée par Bill Reeves, qui a eu son premier enfant, Julia, en 1986. Lasseter aima l'idée d'un bébé, mais n'avait pas d'histoire pour aller avec. Par la suite il regarda une vidéo de son neveu, Timmy. Dans cette vidéo, Timmy est assis sur une couverture et joue avec ses jouets, comme le font tous les enfants. Ce simple document fut déterminant pour Lasseter, qui l'étudia avec l'oeil d'un animateur aguerri. Il remarqua que tous les jouets que le bébé touchait allaient directement dans sa bouche. Lasseter pensa alors, "Wow, ce jouet doit imaginer que ce bébé est un monstre!" Ce fut l'étincelle nécessaire à Lasseter pour l'élaboration d'un nouveau court métrage. Il serait question d'un bébé et d'un jouet mais vu du point de vu du jouet.
L'histoire fut assez facile à trouver, mais l'animation du bébé par ordinateur le sera beaucoup moins. Malgré l'expérience aquise avec l'animation du visage du clown dans Red's Dream, animer un bébé présenta une nouvelle série de défis. La plupart des animations sont réussis car on ne sait pas vraiment comment, par exemple, Woody Woodpecker pourrait marcher ou comment un coyote pourrait chuter d'un falaise. Mais un bébé humain est quelque chose de très familier pour le public. Un seul faux mouvement et l'illusion est brisée.
Le premier défi pour Lasseter et Reeves, qui s'occupait de la partie technique sur le bébé, était de comprendre comment les muscles du visage fonctionnaient. Ils s'aidèrent pour cela des recherches de Paul Ekman et Wallace V. Friesen, qui, à la fin des années 1970, avaient développé le Facial Action Coding System (FACS). Ce système permettait d'identifier chaque muscle du visage et d'analyser la manière dont ils se contractaient selon les expressions et les émotions.
Pour appliquer ces résultats à leur bébé, Lasseter et Reeves achetèrent une poupée à Toy "R" Us, et firent une grille sur son visage, afin de le numériser. Après avoir modélisé le visage du bébé dans une position neutre, Reeves créa un logiciel qui permit à la structure musculaire de se placer sur la grille. Pour réaliser les expressions du visage complexe comme un sourire ou un froncement de sourcils, Reeves créa des macro-muscles. Lasseter compara ce processus à la "sculpture des expressions du visage." La gamme de mouvements mis en œuvre par Reeves dans le système permis des expressions asymétriques du visage, l'une des clés de la création d'un personnage humain convaincant. Le résultat peut paraître assez effrayant aujourd'hui mais pour l'époque c'était une véritable prouesse. De plus le bébé devait-être considéré comme un montre par le jouet, donc son visage servait finalement plutôt bien l'histoire.
La création de Tinny, le jouet miniature en fer blanc, fut une évidence pour Lasseter. Ce dernier était un passionné de jouets et avait commencé à en collectionner lorsqu'il travaillait encore pour les Walt Disney Animation Studios. Il avait ainsi amassé une collection assez importante, dont des jouets miniatures en fer blanc. Il fut aussi inspiré par un voyage au Japon en 1987, durant lequel il visita le Kitahara Tin Toy Museum de Yokohama. Lasseter conçu ce personnage comme un homme orchestre. Cette caractéristique lui donna une richesse sonore que Gary Rydstrom, sound designer, dut sublimer."Le gros travail sonore sur Tin Toy a été de synchroniser le son avec l'animation", se rappela Rydstrom. "John n'avait pas animé les cymbales et les tambours de son personnage avec l'idée d'une musique particulière en tête. C'était juste une sorte de modèle."
Alors que Luxo Jr. et Red's Dream, peuvent passer pour des films expérimentaux, Tin Toy se veut quant à lui plus cinématographique. Certains plans sont plus recherchés, comme le point de vue à travers le plastique translucide de la boîte à jouets: nous voyons une image déformée de l'enfant avec une tête étrange. Le film permit également à Pixar de faire un nouveau bond technologique qui les rapprocha un peu plus de leur rêve : la réalisation d'un long métrage d'animation par ordinateur.
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06 août 2009
Là-Haut
Chose promise, chose due, voici la seconde partie des recherches graphiques de Là-Haut centrée cette fois-ci sur les personnages de Russell et Charles Muntz, enjoy!
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04 août 2009
Volt, Star Malgré Lui
Volt, Star Malgré Lui est désormais disponible en DVD et Blu-ray! Une excellente occasion de revoir le dernier Grand Classique Disney qui redore enfin quelque peu le blason des Walt Disney Animation Studios. Retrouvez à cette occasion une nouvelle galerie de recherches graphiques consacrée aux colors keys et aux recherches de Volt, Mitaine et Rhino. Cette sortie marque également le début de Disney Studios Privilèges, une nouvelle offre récompensant les fidèles acheteurs de vidéos Disney. Le principe est simple : vous gagnez des points à chaque achats de DVD ou Blu-ray Disney. Grâce à un code inscrit à l'intérieur du boîtier vous avez accés à une multitude de cadeaux sur le site officiel de Disney Studios Privilèges, dont principalement des DVD et Blu-ray. Une bonne initiative de la part de Disney France, même si on aurait aimé pouvoir gagner plus de contenus inédits (films rares) comme c'est déjà le cas chez nos amis américains.
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color keys :
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Recherches personnages :
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01 août 2009
Raiponce
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Tangled (Raiponce) sera le prochain Grand Classique Disney après La Princesse et la Grenouille. Inspiré du célèbre conte des frères Grimm, Raiponce racontera l'histoire d'une princesse au longs cheveux enfermée au sommet d'une tour par une sorcière. Grâce à sa chevelure longue de plusieurs mètres, elle permet à un prince de lui rendre visite régulièrement jusqu'au jour où la vilaine sorcière s'en aperçoit... Projet de longue date, Raiponce était à l'origine réalisé par l'animateur Glen Keane, qui échangeait pour la première fois sa casquette d'animateur contre celle de réalisateur. Mais l'artiste fut écarté de ce poste par John Lasseter, devenu directeur créatif des Walt Disney Animation Studios en 2006, ne le jugeant plus assez apte à tenir ce rôle. En effet Glen s'était énormément donné dans ce film, et après plus de cinq ans de post production, il était au bord de la dépression. Néanmoins il tient encore un rôle important dans le projet en restant responsable de l'animation, son domaine de prédilection. Il fut remplacé par deux jeunes réalisateurs, Byron Howard (réalisateur de Volt, Star Malgré Lui où il était déjà le remplaçant de Chris Sanders) et Nathan Greno (storyboarder sur Volt, Star Malgré Lui et La Princesse et la Grenouille et réalisateur du court-métrage Super Rhino).
Raiponce sera réalisé en 3-D mais avec un rendu 2-D. Le procédé est à l'étude depuis de nombreuses années et le résultat risque d'être du plus bel effet! Les décors du film sont directement inspiré du style rococo, foisonnant et chaleureux. Seule crainte à avoir, étant donné les sommes colossales mises dans les recherches, est-ce qu'il restera assez d'argent pour que le rendu final soit aussi beau que prévu... En tout cas au vu des premières recherches dévoilées, le style graphique du film a l'air des plus réussis, à la fois proche du style des films à succès des années 90 mais également avec une touche d'originalité qui fait toute la différence. Vivement les premières images du film terminé!
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