The Art of Disney

Bonjour et bienvenue à tous sur The Art of Disney Animation, le blog entièrement dédié aux recherches artistiques des films d'animation Disney ! Créer un long métrage d'animation c'est tout un art! Dessins d'études, peintures, sculptures, story boards, re

27 juillet 2010

Visite exclusive de Toy Story Playland

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tsplayland_02Comme annoncé sur la page facebook, nous allons aujourd'hui faire une petite entorse à la ligne éditoriale du site pour nous intéresser de plus près à Toy Story Playland, le tout nouveau land des Walt Disney Studios qui ouvrira le 17 août prochain. Alors pourquoi vous parler de ce land dans ces pages normalement consacrées aux productions live et animées des studios Disney? Et bien tout simplement car j'ai eu le privilège de visiter en avant-première cette nouvelle zone encore en chantier en compagnie de Dominic Hammond, coordinateur du projet et d'autres blogeurs/webmasteurs de sites Disney Je sais également que bon nombres des lecteurs qui viennent ici sont aussi des passionnés des parcs Disney et que cet article devrait forcément les intéresser. Pour commencer je tiens à clarifier quelques points : nous avons visité le land mais n'avons pas put faire les attractions encore en test en ce moment, je ne donnerai donc mon avis que sur l'aspect visuel du land. De nombreuses photos ont été prise mais un embargo nous empêche de les diffuser avant l'ouverture officielle du land, le dossier sera donc certainement mis à jour vers le 17 août avec une tripotées de clichés. Pour finir, n'étant qu'un simple amateur des parcs Disney et non un fan pointilleux, je n'utiliserai pas de thermes techniques chers aux plus passionnés d'entre vous.

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Cette visite de Toy Story Playland commence ce 26 juillet en milieu d'après-midi par une présentation du land dans une salle du Castle Club au Disneyland Hotel par les deux ambassadeurs 2009/2010 de Disneyland Paris, Julien Lothier et Prisca Vigana. Très détendues, les deux cast members (nom donnés aux employés de Disney) nous ont brièvement présenté l'historique du land et ses attractions. Brièvement car juste après nous attendait un des responsables du projet Toy Story Playland qui nous fit pénétrer dans les coulisses des Walt Disney Studios par un petit chemin sur la gauche de l'attraction Studio Tram Tour. Une grande première pour moi qui n'avait jamais vu à quoi ressemblait l'envers du décor des parcs Disney. Nous passons devant quelques éléments de décors pour Toy Story Playland qui n'ont pas encore été monté avant de pénétrer dans une petite pièce en préfabriqué où nous découvrons en live la superbe maquette du land. Notre guide nous fait alors le descriptif complet de la nouvelle zone nous expliquant dans les moindres détails chaque élément. Après une photo  souvenir du groupe devant la maquette vient le moment le plus attendu de l'après-midi, la visite du chantier!
Je fais parti du premier groupe de dix personnes à pénétrer sur le chantier, il s'agissait donc vraiment d'une visite très intimiste. Equipé de casque, de bottes en caoutchouc et de casque sans fils pour écouter les commentaires de notre guide équipé d'un micro, nous partons vers l'entrée du land, la fameuse statue de Buzz l'Eclair. Mais avant cela nous passons à  côté de la seconde entrée du land, une grande arche de huit mètres de haut décorée d'un côté par une moitié de baril de singes (les  fameux ouistitis rouge des films) et de l'autre  par une superbe reproduction d'un pont parisien avec la tête d'un certain Gusteau sculptée au milieu... Ironiquement nommé Edouard Balladur par notre guide!  L'humour, mais aussi la langue de bois étaient donc de mise. Les alentours extérieurs du land étaient  quant à eux parés de bancs et de lampadaires dans le même style, avec de nombreuses références à Ratatouille, preuve évidente de la future construction de la zone du même nom juste à côté de Toy Story Playland!

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Nous arrivons à l'entrée principale du land, la statue de Buzz est impressionnante du haut de ses quatre mètres. Petits détail amusant, Buzz parlera lorsque les visiteurs passeront sous ses jambes avec des phrases en français et en anglais. Autre détail sympathique, la lumière rouge de son laser devrait également s'illuminer. Comme pour chaque détails du land, le Buzz géant n'est pas là sans raison. Selon notre guide, il est placé à l'entrée du land pour scruter le retour d'Andy. Pour finir, ce dernier nous informe que la statue a été sculpté à partir du modèle numérique de Buzz crée par les studios Pixar, d'où une grande fidélité avec le personnage des films d'animation. A côté de Buzz, une sorte de totem constitué de pièces de jouets et d'un yoyo à son sommet paré du logo du land. Ce totem devrait également s'illuminer la nuit. Nous faisons notre entrée dans le land, première grosse surprise, sa taille, bien plus grande que je ne pensais! Seconde belle surprise, sa végétation luxuriante, les Walt Disney Studios ont enfin droit à un peu de verdure, ça fait plaisir. En fait c'est simple, on a pas l'impression d'être aux studios tellement le contraste avec le reste du parc est fort! Les abords des chemins sont décorés de grandes plantes exotiques rappelant le gazon du jardin d'Andy, il y a également des haies de bambous séparant le land des attractions environnantes. On peut aussi observer des pas de dix mètres de long qu'Andy a laissé en déposant tout ses jouets dans le jardin. Ils ne sont pas évidents à voir car pas vraiment creusés dans le sol (pour des raisons de sécurité j'imagine) mais plutôt un peu plus foncé que le reste du chemin. Il semblerait que le but est plutôt de les voir du haut de Mission Parachute que de les apercevoir du sol. Autre surprise, le land n'est pas plat, il y a un dénivelé entre Le Zig Zag Tour et RC Racer - Vitesse Maximale! Il y a d'ailleurs un joli escalier à la sortie de Le Zig Zag Tour pour  rejoindre le fond du land, ça apporte un peu d'originalité à cette partie du land. Dans le fond du land se trouve le seul et unique point de vente de la zone, un petit kiosque installé dans le couvercle du baril de singe. L'idée est sympa mais l'ensemble paraît vraiment petit et il sembelrait qu'il ne soit pas dédié à la vente de produits Pixar... C'était pourtant l'endroit idéal! Pour finir, non loin de là on trouve une splendide statut de Rex, haut d'environ trois mètres. Ce dernier pourra également parler en français et en anglais comme Buzz mais de façon automatique.

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Nous arrivons devant la première attraction du land, Toy Story Mission Parachute, alors en pleine phase de test par plusieurs cast members. Ces tests consistent  à placer des sacs de sables sur les différents sièges de l'attraction pour faire les derniers réglages de vitesse et voir si tout fonctionne parfaitement. Nous somme accueilli à l'entrée par un soldat vert au volant d'un grand avion de chasse sous lequel est écrit le nom de l'attraction. L'attraction en elle-même est assez impressionnante vue de dessous, haute de 27 mètres, la tour est constituée de six nacelles de six places chacune surmontée d'un parachute  qui monteront et descendront jusqu'à 25 mètres de haut. La montée et la descente en parachute sera accompagné d'un bruit d'avion en plein vol et de la voix du sergent chef qui nous donnera les différentes instructions. L'ambiance des Army Men est donc plutôt réussi. Notre guide nous montre ensuite la file d'attente de l'attraction, dans le plus pur style des Army Men. Ainsi nous pouvons apercevoir quelques soldats en plastique vert mesurant environ 1,70m de haut éparpillés aux quatre coins de la file d'attente. Un de ces soldats est en train de soulever une jeep avec un crique, un autre est en position de combat à l'entrée de la file d'attente, etc. Il y également un mirador juste à côté de l'attraction du haut de laquelle un soldat observe les alentours avec ses jumelles. Une grosse partie de la fille d'attente est couverte, la partie la plus sympathique étant celle sous un abris en tôle ondulée ou de nombreux objets militaires sont entreposé. Il y a également une photo location où les visiteurs peuvent se prendre en photo en dessous d'un parachute en plein vol. L'attraction était quasi finie, il ne manquait plus que quelques peintures au sol comme par exemple les étoiles présente en dessous de chaque nacelles. La durée du tour sera de 90 secondes, pour une capacité de 36 personnes. La vitesse de montée et de descente m'a parut plus rapide que ce à quoi je m'attendais, mais ce n'est pas non plus très violent, l'attraction se voulant avant tout familiale. Même s'il s'agit de l'attraction qui m'attire le moins pour le moment, j'ai été dans l'ensemble agréablement surpris.

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Nous passons à Slinky Dog Zig Zag Speed (Le Zig Zag Tour), l'attraction inspirée des chenilles de fête foraines aux couleurs du chien Zig Zag. Nous n'avons pas put parcourir la file d'attente, encore en plein travaux, mais nous avons put observer de loin ce qu'elle pouvait donner. Elle est constituée d'une partie non couverte construite à partir de pièces en plastique dans le style des jouets de ferme. Cette file extérieure est bien évidemment en zig zag, référence grossière au personnage qui a inspiré l'attraction... La seconde partie de la file d'attente est la plus réussie, il s'agit d'une reconstitution géante de la boîte originale du chien Zig Zag. Vous avez surement déjà vu l'extérieur de cette file fort bien décorée, mais attendez de voir l'intérieur parée de superbes fresques peintes à la main! L'attraction en elle-même est fort joli, il s'agit d'une reproduction géante de Zig Zag, tournant en rond. Pour info la chenille est 16 000 fois plus grande que le Zig Zag original et est constitué de 34 anneaux, soit deux fois plus que l'original.  On retrouve au milieu une sorte de montagne d'os réalisée en mousse, histoire de ne pas blesser les petits malins qui s'amuseraient à mettre leurs mains dessus. La durée de l'attraction sera soit de 75 secondes, soit 90 secondes, selon le nombres plus ou moins élevés de visiteurs. Le principal intérêt de cette attraction résidera dans l'immersion qu'elle procure et non les sensations. Nous ne l'avons pas vu tourné mai il semblerait que cela soit assez doux.

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Nous arrivons à la troisième et dernière attraction de Toy Story Playland : RC Racer (RC Racer - Vitesse Maximale). Il s'agit sans aucun doute de l'attraction la plus attendue par les fans car la plus intense. Commençons par la file d'attente  extérieure très bien détaillée. Il s'agit d'un circuit de voiture géant formant de multiples virages. Il s'est avéré extrêmement long, les nombreux virages faussant quelque peu le temps d'attente qui est pour le moment estimé à 120 minutes, il faudra donc prendre votre mal en patience! Cette file d'attente est magnifiée par les nombreux grands arbres qui l'entoure, protégeant les visiteurs de la pluie et du soleil. Avant d'entrer dans la file d'attente intérieur nous passons devant une reproduction d'une station service de Dinoco, joli clin d'oeil à une scène du premier Toy Story. La façade de la station était pour le moment  encore toute blanche, mais notre guide nous a assuré qu'elle serait par la suite d'écoré d'une superbe fresque. Nous entrons dans le bâtiment principal décorant comme un garage de voiture en plastique. Nous retrouvons ainsi sur les murs des kits de constructions avec des pièces de voiture détachables. Pas beaucoup d'autres décorations pour le moment, mais il y en aura peut-être plus par la suite. Nous arrivons ensuite devant le fameux véhicule télécommandé géant. Il est la parfaite reproduction de la voiture RC du film, à la différence qu'il faut y placer vingt personnes! Il y a ainsi cinq rangées de quatre sièges mis à la disposition des visiteurs. Ces sièges sont de couleurs noire et prune (même si pour moi tout paraissait noir) et ont l'air bien confortables. Le visiteur aura la tête calée par un appui tête en mousse et sera arnaché de toute part! Et c'est vrai que quand on voit de plus prêt ce qu'il l'attend on le comprends tout à fait. La voiture fera ainsi des allers retours sur le circuit en plastique  orange (enfin en impression plastique, tout est bien en métal je vous rassure!) en forme de U qui se finit de chaque côté par une pente légèrement inversée, sensations garanties! Il manquait encore deux pièces de chaque côté du circuit qui camoufleront complètement le ride vue de l'extérieur. Car de l'intérieur le rail est bel et bien visible. Pour le côté un peu technique il s'agit d'un ride doté d'une poussée magnétique, il n'y a aucune chaîne tractant le véhicule.

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Nous terminons notre visite du land par une photo de groupe devant la statue de Rex, certainement la première photo de visiteurs devant le personnage! Je ne suis pas un grand fan des parcs mais j'adore y retrouver l'ambiance de mes films favoris, et c'est exactement ce que j'ai retrouvé dans Toy Story Playland, un parfait hommage à la saga Toy Story jusque dans les moindres détails. De plus la végétation luxuriante et tous les objets géants nous font vraiment voyager dans une autre monde, ce qui est une grande première pour les Wat Disney Studios! Je suis donc ressorti conquis de cette visite n'ayant qu'une hâte, y retourner le plus vite possible!

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25 juillet 2010

Alice au Pays des Merveilles

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4094892817_277e4c3aee_b_02Alice in Wonderland (Alice au Pays des Merveilles), 262ème film live des studios Disney est une adaptation/réécriture des célèbres romans de Lewis Caroll, Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles et De l'Autre côté du Mirroir. Publié pour la première fois en 1865, Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles fit tout de suite sensation. Les deux mille premiers exemplaires du livre, illustré par John Tenniel se vendirent presque instantanément. Ironique, bizarre, absurde, Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles était loin d'être un simple livre pour enfant. Il offrait non seulement le premier voyage fictionnel dans un monde fantastique, mais aussi une histoire racontée du point de vue d'un enfant. L'Alice du livre était libre de remettre en question le monde, et en particulier les figures d'adultes grotesques, souvent inefficaces qu'elle rencontrait au pays des merveilles. La littérature pour enfant en sera à tout jamais métamorphosée.

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Illustrations originales de John Tenniel (1865)

Ce n'est pas la première fois que les studios Disney s'intéressent aux aventures d'Alice, loin de là! En effet il s'agit même d'un des premiers personnages de la firme. En 1923, alors que les cartoons Laugh-O-Gram n'ont presque rien rapporté à Walt Disney, ce dernier misa le peu d'argent qu'il lui restait dans la réalisation d'Alice's Wonderland, le tout premier cartoon d'une longue série mélangeant animation et prises de vue réelle. Dénommée Alice Comedies, cette série comportant 56 cartoons eut son petit succès dans les années 20. En 1936, c'est au tour de Mickey Mouse de se voir projeté de l'autre côté du mirroir dans Thru the Mirror, cartoon librement inspiré du second livre des aventures d'Alice. Mais l'adaptation la plus célèbre des studios reste sans conteste le long métrage d'animation de 1951. Tout d'abord prévu en prise de vue réelle avec des éléments d'animation (dans le style de Mélodie du Sud, sorti quelques années plus tôt), Walt Disney envisageait alors de choisir Ginger Rogers pour interpréter Alice. Finalement le film fut entièrement réalisé en animation. Alice au Pays des Merveilles fut d'ailleurs un flop à l'époque de sa sortie, alors qu'il est aujourd'hui considéré comme un des grands chef-d'œuvre de l'animation.

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C'est en 2006 que l'idée de réaliser un film live des aventures d'Alice fait son apparition à Hollywood. On la doit à Linda Woolverton qui s'affaire alors à écrire le scénario du projet. Ce n'était pas la première fois qu'une adaptation des romans de Lewis Caroll était en préparation, mais le scénario de Linda Wollverton se détachait grandement des précédents. Au lieu de simplement reprendre le récit des deux  livres, elle proposa une histoire originale, sorte de suite aux ouvrages de Lewi Caroll, mais dont les personnages, les thèmes et les situations  étaient très inspirés des œuvres originales, ainsi que du poème du Jabberwocky. Les studios Disney ont été les premiers contacté pour s'occuper du projet, chose qu'ils acceptèrent presque immédiatement après avoir lu le script! Le projet fut alors confié à Tim Burton qui réalisait ainsi son troisième long métrage pour le studios Disney (après L'Étrange Noël de Monsieur Jack et Ed Wood, tous les deux sortis sous le label Touchstone). Le réalisateur était  tout destiné à réaliser Alice au Pays des Merveilles. Il s'est toujours intéressé aux personnages de parias, à ceux qui ne sont pas à leur place dans leur monde, ou croient ne pas l'être. Les créatures de Lewis Caroll étaient donc du pain béni pour lui. De plus son style graphique très personnel s'alliaient à merveilles avec le pays des merveilles. Mais la réalisation d'Alice au Pays des Merveilles était également à mille lieux de ce que Tim Burton avait l'habitude de faire. En effet, c'était la première fois qu'il tournait autant de scènes sur fond vert (90% du film) réalisées ici aux studios Culver City de Los Angeles. Mais grâce à son esprit très imaginatif et son talent, le réalisateur réussit à merveille à s'adapter à cette technique très déroutante au premier abord.

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Le premier gros challenge de la production était de trouver une actrice digne d'interpréter Alice. C'est à Londres que débute la quête de l'Alice parfaite. Susie Figgis, chargée du casting du film passe en revue une foule de jeunes actrices britanniques, avant d'étendre ses recherches de l'autre côté de l'Atlantique et même au delà. Quoi qu'il en soit, Tim Burton tenait à choisir une inconnue pour le rôle. Le nombre de filles de tous âges qui se sont présenté était impressionnant, certaines bien trop âgées et d'autres beaucoup trop jeunes. La quasi totalité des stars féminines du moment s'y sont présenté, chacune voulant tenter sa chance, mais sans succès. C'est finalement Mia Wasikowska, une jeune australienne de 19 ans qui remporta le rôle. Née en 1989 à Camberra, Mia suit d'abord une formation de ballerine avant de se tourner vers la profession d'actrice à l'âge de quinze ans. Elle décroche rapidement un rôle récurrent dans le feuilleton télévisé australien All Saints. Elle remporte le prix de la meilleure jeune actrice de l'Institut du film australien pour son premier rôle au cinéma dans Suburban Mayhem (Le Feu sous la Peau). Elle est ensuite acclamée pour son interprétation de la gymnaste dérangée, Sophie, dans la série HBO In Treatment avant de décrocher le rôle tant convoité d'Alice en 2008.
Le reste  du casting principal est quant à lui purement Burtonien. Johnny Depp revient une nouvelle fois derrière la caméra du réalisateur après déjà six films réalisé ensemble. Linda Woolverton avait déjà à l'esprit Johnny Depp lorsqu'elle (re)créa le chapelier, bien avant que
Tim Burton ne choisît le projet et n'amenât l'acteur avec lui. Le personnage a alors été quelque peu retravaillé, de manière à coller spécifiquement à l'acteur. Johnny Depp s'impliqua comme à son habitude grandement dans ce rôle jusqu'à dessiner lui même son costume! Chose amusante, au même moment à l'autre bout du monde, Tim Burton réalisa lui aussi une esquisse du personnage qui se révéla extrêmement proche de celle de l'acteur, preuve du lien unique qu'il existe entre les deux artistes.
Helena Bonham Carter est quant a elle choisie pour interpréter la Reine Rouge. Helena rencontre pour la première fois
Tim Burton sur le tournage de La Planète de Singes. Devenue sa compagne, elle le suit alors sur tout ses tournages, glanant au passage un rôle plus ou moins important. Elle se dit pourtant étonné d'avoir été choisi pour interpréter la Reine Rouge!

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L'autre gros challenge du film était la création d'un pays des merveilles à la hauteur des attentes du public. Parmi les nombreuses adaptations d'Alice à l'écran, très peu ont réussi à représenter un pays des merveilles digne de ce nom. Mais qui mieux que Tim Burton pour relever le défi? Son sens unique du design, son style audacieux et ses effets visuels époustouflants font de lui l'un des plus remarquables pionniers du cinéma contemporain, capable de projeter des univers entiers. Tout le monde a sa propre idée du pays des merveilles, pour la plupart des gens, c'est un monde de dessins animés, un monde de couleurs éclatantes. Mais cette vision ne cadrait pas avec la nouvelle version de l'histoire. Tim Burton conçut ainsi avec son équipe d'artiste un pays des merveilles plus sombre et adulte, mais loin d'être terrifiant (Disney oblige). Il voulait qu'il soit à la fois classique et nouveau. Pour lancer le processus de conception, il est retourné aux sources avec le chef décorateur Rob Stromberg. Ils ont réuni les créations de tous les artistes qui avaient illustré Alice au Pays des Merveilles au fil des décennies pour en décorer les murs du bureau de Tim Burton, histoire de se mettre dans le bain. Les illustrations de la première édition du livre sont devenus l'un des modèles favoris, c'était le seul moyen dont disposait l'équipe artistique de se rapprocher au plus près de ce que Lewis Caroll avait approuvé ou pensait approprié à l'époque.
Chaque fois qu'il se lance dans un nouveau projet,
Tim Burton commence par peindre quelques aquarelles de certains personnages de l'histoire. Pour sa version d'Alice au Pays des Merveilles, il a choisi de se focaliser sur la Reine Rouge, le Valet de Coeur, les Tweedles et le Chapelier Fou. Un groupe d'illustrateurs pris ensuite le relais, chapeauté par Michael Kutsche, un illustrateur berlinois issu du monde de la publicité et du jeu vidéo. C'est après avoir découvert ses productions sur internet que Tim Burton a choisi de l'engager, lui offrant par la même occasion sa première expérience cinématographique.

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Avant-première mondiale du film à Londres le 25 février 2010

Alice au Pays des Merveilles est sorti le 5 mars 2010 aux Etats-Unis. Le film était très attendu, et malgré quelques problèmes de scénario, très réussi dans l'ensemble. Le public ne s'y trompa guère et fut extrêmement nombreux à se déplacer dans les salles obscures, et ce dans le monde entier. Le film rapporta ainsi plus d'un milliard de dollars au box office mondial, devenant le cinquième plus gros succès cinématographique de tous les temps, dépassant par la même occasion le score titanesque de The Dark Night!

 

Recherches de Michael Kutsche :

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Recherches de Tim Burton :

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Autres recherches graphiques :

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07 juillet 2010

Mickey Mouse

 

Mickey_Mouse_copie

8717418223267_copieA l'occasion de la sortie aujourd'hui en DVD zone 2 des coffrets Walt Disney - Les Trésors  : Mickey  Mouse - Les Années Noir et Blanc : Volume 1 et 2, je vous invite à découvrir une nouvelles galerie de dessins d'animation et de storyboards centrée sur les cartoons de Mickey Mouse, de 1928 à 1935.

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Plane Crazy (1928) :

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Steamboat Willie (1928) :

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Fishin' Around (1931) :

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The Beach Party (1931) :

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Mickey's Good Deed (1932) :

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Building a Building (1933)

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Playful Pluto (1934)

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Orphan's Benefit (1934) :

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