19 juillet 2008
Walt Disney Studios Park : Art of Disney Animation partie 2
Le week-end dernier je suis retourné à Disneyland Resort Paris pour un meeting du forum Disney Central Plaza et j'en ai profité pour prendre en photo la suite et fin de la très jolie galerie de dessins originaux de l'attraction Art of Disney Animation! Pour ceux qui auraient loupé la première partie c'est par ici. Retrouvez donc ci-dessous des dessins tirés de la production de Peter Pan, La Petite Sirène et La Belle et la bête!
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16 juillet 2008
Le Monde de Nemo
Finding Nemo (Le Monde de Nemo) est le cinquième film d'animation des studios Pixar et la seconde réalisation d'Andrew Stanton. Cette fois-ci il a comme coréalisateur Lee Unkrich, futur réalisateur de Toy Story 3.
Andrew Stanton est né le 3 décembre 1965 à Rockport dans le Massachusetts. Il est arrivée chez Pixar en 1990 après une formation à CalArts en tant qu'animateur. Ce sont ses courts métrages animés, Somewhere in the Arctic, lauréat du Nissan/ Focus Award, et A Story qui lui ont permis d'être sélectionné comme directeur de l'animation et réalisateur de films publicitaires au sein de Pixar. Il fut le neuvième employé à rejoindre le studio. Scénariste sur chacun des longs métrages du studio, il a gagné l'Oscar du Meilleur Script pour Toy Story sorti en 1995 réalisé par John Lasseter et a coréalisé 1001 Pattes (a bug's life) en 1998, toujours avec John Lasseter. Par la suite il fut producteur exécutif de Monstres & Cie tout en débutant en même temps l'écriture du (Le) Monde de Nemo en 1998. Pendant la production de ce dernier, Andrew Stanton commence un nouveau projet en tant que scénariste et réalisateur qui donnera WALL•E sorti en 2008. Il quitte ensuite les studios Pixar mais ne part pas très loin puisqu'on le retrouve, toujours pour Disney, à la réalisation de John Carter, son premier film live sorti en 2012.
Tout comme John Lasseter et l'univers automobile, Andrew Stanton a toujours été fasciné par le monde sous-marin. Il a longtemps cherché un moyen d'exploiter cet univers dans un film jusqu'à ce que des retrouvailles avec son jeune fils, après de longues séances de travail, servent d'élément déclencheur pour l'écriture du scénario. Pour convaincre John Lasseter que Le Monde de Nemo pouvait être le nouveau projet des studios Pixar, Stanton lui prépara une salle pleine à craquer d'éléments de développement visuel et en fit une présentation complète de plus d'une heure, au terme de laquelle Lasseter lui répondit simplement qu'il avait été convaincu dès que le mot "poisson" avait été prononcé!
Si Pixar avait jusqu'à présent donné naissance à des jouets, des insectes et des monstres, créer des poissons s'est révélé plus difficile encore. Dans leur démarche de création, les réalisateurs se sont tour à tour inspirés de visites d'aquariums et de conférences données par un ichtyologiste, spécialiste dans l'étude des poissons. N'hésitant pas à effectuer des plongées à Monterey et Hawaï, les cinéastes ont également installé leur propre aquarium chez Pixar, tout en allant chercher l'inspiration dans quelques scènes sous-marines extraites de Grands Classiques Disney comme Merlin l'Enchanteur, La Petite Sirène ou (plus étonnant) Bambi, qui par l'attention portée aux mouvements et à l'expressivité des animaux est finalement devenue la référence principale pour créer le film.
Le superviseur de l’animation Dylan Brown et ses deux directeurs de l’animation, Alan Barillaro et Mark Walsh, ont guidé une équipe d’animation comptant entre 28 et 50 personnes. Avec une gamme de personnages allant d’une petite crevette, Jacques, à une énorme baleine bleue, ils ont beaucoup appris sur la locomotion des poissons et ont dû faire interpréter à leurs personnages tout un éventail d’émotions et d’actions alors qu’ils n’ont ni bras, ni jambes, ni même un corps traditionnel...
Sur le plan visuel, Le Monde de Nemo est aussi séduisant du point de vue esthétique que novateur sur le plan technique. Le chef décorateur Ralph Eggleston, lauréat de l’Oscar pour la réalisation du court métrage For the Birds, et chef décorateur de Toy Story, a conçu le style visuel global du film. Il s’est rendu en Australie pour visiter le port de Sydney, et a visionné d’innombrables documentaires du Commandant Cousteau, de National Geographic et de la BBC.
Les deux directeurs de la photographie, Sharon Calahan et Jeremy Lasky, ont apporté leur approche pionnière de la mise en lumière et de la composition de l’image. La lumière créée par Calahan confère au film une densité visuelle digne d’un Technicolor moderne, et ses décors harmonieux, ses couleurs vibrantes et ses superbes reflets renforcent la richesse du monde sous-marin. L’expérience de Lasky en matière de composition de l’image (mouvements de caméra, mise en place des éléments) a ajouté à la sensation de se trouver sous l’eau et a renforcé les possibilités dramatiques du film.
La bande originale du film est l'oeuvre de Thomas Newman, qui succède à son cousin Randy Newman, pour l'illustration musicale d'un film Pixar. Le compositeur qui a débuté aux côtés de John Williams s'était notamment distingué pour ses partitions des films de Sam Mendens, American Beauty et Les Sentiers de la Perdition. La chanson du générique, Beyond the Sea, interprétée pour l'occasion par Robbie Williams est la variation anglo-saxonne de La Mer de Charles Trénet.
En 2004 Disney fut attaqué par un petit éditeur français du nom de Flaven Scene qui leur reprocha d'avoir tout simplement plagié le personnage de Nemo sur celui d'un de leur livre Pierrot le Poisson-clown. Malheureusement pour l'éditeur, Disney rapporta les preuves formelles que le film ainsi que ses personnages avaient été crée plusieurs années avant la publication de leur livre en novembre 2002, bien que Le Monde de Nemo ne soit lui sorti qu'en mai 2003. C'est ainsi que la balle changea de camps et que Flaven Scene se retrouva à payer 30.000 dollars de dommages et intérêts à Disney et Pixar ainsi que 8.000 euros à Disney Hachette édition pour plagiat!
Le Monde de Nemo fut un véritable tsunami au box office mondial avec plus de 700M$ de recettes, pour un budget initial estimé à 94M$, dépassant ainsi le record pour un film d'animation établit par Le Roi Lion en 1994. En France, Le Monde de Nemo fut le plus gros succès ciné de l'année 2003 en attirant plus de 9 millions de spectateurs dans les salles obscures. Devenu culte, le film aura droit à une ressortie en Disney Digital 3D le 14 septembre 2012 aux US (41M$ de recettes supplémentaires) et le 16 janvier 2013 en France. Par ailleurs, une suite serait en préparation et prévue pour une sortie courant 2016, mais rien n'a encore été officiellement annoncé...
Recherches personnages de Carter Goodrich :
Recherches personnages de Peter de Sève :
Coloscripts de Ralph Eggleston :
Concept arts :
08 juillet 2008
Tarzan
37ème long métrage des Walt Disney Animation Studios, Tarzan fait parti des rares longs métrages de la compagnie à avoir été réalisé en partie chez nous, en France, aux studios de Montreuil (Walt Disney Feature Animation France). Créé par Gaëtan et Paul Brizzi dans les années 80, le studio débuta en réalisant l'animation d'Astérix et la Surprise de César. Racheté par Disney en septembre 1989 il fut renommé Walt Disney Television. Après avoir travaillé sur des séries comme La Bande à Picsou, Super Baloo, Myster Mask ou bien encore Dingo et Max, le studio fut intégré en 1994 à Walt Disney Feature Animation. C'est ainsi qu'ils travaillèrent sur la réalisation de Runaway Brain (le dernier court métrage de Mickey Mouse), Le Bossu de Notre Dame, Hercule, One by One, Kuzco l'Empereur Mégalo, Lorenzo, Destino, Frère des Ours et bien sur Tarzan. WDFAF ferma ses portes en 2003 en même temps que celui de Floride.
L'animation du film fut donc réalisée sur deux continents différents, la grosse majorité aux studios de Burbank en Californie et l'autre à Paris, principalement concentré sur le personnage de Tarzan. Son animation fut confié à Glen Keane. C'est l'animateur en personne qui décida que Tarzan devait être animé à Paris. Glen Keane parti donc plusieurs mois en France. C'est ainsi qu'il découvrit les magnifiques statues de l'Opéra, du Pont Neuf et du Musée d'Orsay, ce qui l'inspira fortement pour l'anatomie et le style du personnage. Voilà ce que le maître dit de son expérience parisienne : "Une fois aux studios de Montreuil, j'ai trouvé un groupe incroyable d'artistes qui avait été formés dans le dessin classique et dont l'expérience en anatomie était nécessaire à l'animation de Tarzan. On apporte chacun notre point fort. Le personnage fut plus riche car ils se donnèrent tous au maximum. Une confiance s'était instaurée entre nous, même si j'étais américain et eux français, ça n'avait pas d'importance, on était tous Tarzan". L'autre inspiration du personnage viendrait du fils de Glen, alors amateur de skate et de snowboard. En voyant son fils sur sa planche, l'animateur eut l'idée de l'animation la plus célèbre du film : Tarzan en train de "surfer" sur les branches d'un arbre. Tarzan aura donc l'attitude et le look d'un surfeur, quoi de mieux pour moderniser le personnage! La technique de l'animation permit également de faire se déplacer le personnage comme jamais il ne le fut dans les films live. Ici Tarzan peut faire d'énormes sauts, prendre des lianes avec ses pieds, se mouvoir de manière ultra dynamique, etc.
Un nouveau procédé graphique fut utilisé pour les décors du film : le deep canvas. Les réalisateurs voulaient créer des décors qui soient aussi cools que leur personnage principal. Étant donné le dynamisme de son animation, les décors se devaient d'être en 3D pour accompagner le mieux possible la gestuelle de Tarzan. Mais en même temps il fallait qu'ils se rapprochent le plus possible des décors 2D afin de ne pas trop contraster avec l'animation. C'est alors que le procédé deep canvas entre en scène. Ce logiciel permet de se déplacer dans les décors, de suivre le personnage dans ses déplacements. Il s'agit en fait de décors 3D qui sont littéralement peint à la main sur ordinateur à l'aide d'une palette graphique. Le rendu est alors ultra crédible, on a vraiment l'impression de se déplacer dans des peintures!
Les chansons du film furent confiés au célèbre chanteur Phil Collins, c'est la première fois dans l'histoire des studios qu'une star de la musique s'occupe de l'intégralité des chansons d'un long métrage. En plus de les composer, Phil Collins les a également interprétées. Et pas seulement en anglais, l'artiste s'est occupé de faire la version anglaise, française, espagnole, italienne et allemande alors qu'il n'avait jamais chanté en langue étrangère! La participation de Phil Collins n'est pas anodine, Tarzan est un film se passant en Afrique, lieu où la rythmique en musique est très importante, Phil étant l'ancien (excellent) batteur du groupe Genesis il était le parfait candidat pour ce travail.
La version Disney de Tarzan redonna un coup de fraîcheur à la licence vieillissante de l'homme singe et le fit rentrer de plein pied dans le XXIème siècle. Son dynamisme, sa modernité et sa fraîcheur en font un des meilleurs longs métrages d'animation de la firme des ces dix dernières années.
Recherches de John Watkiss :
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Recherches de Paul Felix :
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Recherches d'Harlad Siepermann :
Dessins et layouts de Cent Alantar :
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Recherches de Glen Keane :
L'artiste en action :
02 juillet 2008
Pluto
Pluto est un des personnages Disney les plus populaires. Tout comme son maître Mickey Mouse et ses amis Donald Duck et Dingo, il eut droit à sa propre série de cartoons qui en compta 48 entre 1937 et 1951. Mais pluto fit également de nombreuses apparitions dans d'autres cartoons des studios ce qui ferait monter à 103 le nombres de courts métrages où il apparait.
Pluto fit sa toute première apparition en 1930 dans le court métrage The Chain Gang mais il n'a pas encore de nom et se présente sous les traits de, non pas un mais deux chiens qui traquent Mickey alors évadé de prison. Il faudra attendre The Mosse Hunt en 1931 pour que Pluto ait son nom défitnif et une apparence plus caractéristique. Il devient également le compagnon de Mickey, et ceux pour de nombreuses années (hormis quelques infidélités avec Donald Duck et d'autres personnages Disney...). La popularité du chien ne se fait pas attendre, il devient très vite un des personnages phares des cartoons, volant par la même occasion la place de Horace et Clarabelle qui disparaîtront petit à petit des cartoons Disney... Après de nombreuses apparitions dans divers cartoons de la firme, Pluto obtient sa prorpe série en 1937 avec Les Quintuplés de Pluto. La série prend son rythme de croisière à partir de 1940 avec en moyenne quatre courts par an.
Le principal animateur ayant travaillé sur Pluto était Norm Ferguson. Ce dernier débute chez Disney en 1929 en simple dessinateur pour finir en 1953 en qualité de directeur de l'animation. Une de ses meilleurs séquences est sans nul doute celle où Pluto se débat avec une feuille de papier "tue-mouche" dans Playful Pluto en 1934 (l'animation sera d'ailleurs reprise en couleur en 1939 dans Beach Picnic ).
A la différence des ses acolytes, Pluto est un véritable animal, c'est le seul à ne pas avoir été "humanisé". Le plus étrange est de voir que Dingo, tout comme Pluto, est un chien mais l'un est évolué et l'autre non! Etant un personnage muet, il fallait que l'animation de Pluto soit des plus expressives, un peu comme à l'époque des films muets où la gestuelle faisait tout.
Pluto a eu plusieurs voix durant sa carrière. Pinto Colvig fut le premier à aboyer et grogner pour le personnage entre 1930 et 1936. Puis ce fut le tour de Lee Millar, Clarence Nash (connu pour avoir doublé Donald Duck durant 50 ans), James MacDonald et enfi Bill Farmer qui double Pluto (mais également Dingo) depuis Le Prince et le Pauvre (1990).
La dernière apparition de Pluto dans "l'ère clasique" (tout comme celle de Mickey) date de 1953 dans Mickey à la Plage. Plus récemment, Pluto est également apparu dans les séries télévisées Quack Pack, Mickey Mouse Works, Disney's Tous en Boîte et La Maison de Mickey. Côté cinéma, s'il est étrangement absent du (Le) Noël de Mickey (1983), on le retrouve dans Qui Veut la Peau de Roger Rabbit (1988), Le Prince et le Pauvre (1990) et dans le dernier cartoon de Mickey, Mickey Perd la Tête (1995). Enfin il est également présent dans certain films directement sortis en vidéo comme Mickey, Il Etait une Fois Noël (1999), Mickey, Donald, Dingo - Les Trois Mousquetaires (2004) et Mickey, Il Etait Deux Fois Noël (2004).
Playful Pluto (1934)
Le Perroquet de Mickey (Mickey's Parrot) (1938)
Pluto a des Envies (Bone Trouble) (1940)
Tend la Patte (Lend a Paw) (1941)
Pluto pendant la grève des studios (1941)
Patrouille Canine (Canine Patrol) (1945)
Les Locataires de Mickey (Squatter's Rights) (1946)
25 juin 2008
Donald Duck
La création de Donald Duck doit beaucoup à l'évolution de la carrière de Clarence Nash, alors « vendeur de lait » (présentateur de publicité) pour l'Adohr Milk Company. Il avait réalisé les bruitages de chevaux tirant le wagon de lait dans une publicité. En 1933, il décide de déposer ce film publicitaire aux Studios de Disney comme CV. Il auditionne ensuite pour des sons d'animaux. Lors d'une prise de son pour un chevreau dans Marie a un petit agneau, Walt Disney aurait trouvé la voix pour son « canard parlant ».
En décembre 1933, Clarence Nash signe un contrat avec les studios Disney pour faire la voix d'un personnage alors à créer. Nash a donné sa voix en version originale au canard de 1934 à 1983, ce qui l'a fait surnommer Ducky Nash ; mais il a aussi participé à la définition de son caractère, le processus de production des films Disney intégrant les dialogues dès les premières phases de création.
La première apparition officielle de Donald a lieu dans le Silly Symphonie Une Petite Poule Avisée le 9 juin 1934, dans lequel il tient le rôle d'un canard paresseux qu'une mère poule va mettre sur le chemin du travail. Loin d'avoir le premier rôle, il était plutôt le comparse infortuné de la saga d'origine. Dès cette aventure, il est habillé en costume de marin : pour Disney, le canard rappelle l'eau, donc la marine. Graphiquement parlant, Donald Duck est né d'après Flora O'Brien sous les crayons d'Art Babbitt, Dick Huemer et Dick Lundy, les animateurs d'Une petite poule avisée mais c'est ce dernier qui le reprend et le développe dans Le Gala des Orphelins sorti 11 août 1934 où Donald perd ses couleurs pour revenir au noir et blanc, (la couleur étant alors exclusivement réservée aux Silly Symphonies). Dans ce court, l'animateur Dick Lundy donne à Donald des traits plus anguleux (par exemple le bec), un corps plus grossier, des pieds plus grands et surtout des bras anthropomorphes, non plus des ailes.
Donald apparaît ensuite dans plusieurs dessins animés, comme second rôle râleur aux côtés de Mickey Mouse ainsi que dans quelques courts métrages en compagnie de Mickey et Dingo qui débute en 1935 avec Mickey's Service Station. Ce trio sera présent dans la plupart des courts-métrages réalisés par Ben Sharpsteen entre 1935 et 1938.
Parallèlement, Donald débute sa carrière solo aux côtés de Pluto dans Donald et Pluto sorti en 1936. Mais son nom et la fameuse tête qui ornera tout les génériques n'apparaissent pas au début du cartoon, la production ayant préféré placer la tête et le nom de Mickey alors que ce dernier n'apparaît même pas dans le court métrage! L'avenir s'annonce alors radieux pour le petit canard, alors qu'à côté, Mickey perd de son aura et ne fera plus qu'une dizaine d'apparition avant de totalement disparaître du grand écran en 1953... Donald devient alors petit à petite la star numéro 1 des studios, allant même jusqu'à dépasser la popularité de Mickey dans certain pays comme l'Italie ou les pays scandinaves.
Contrairement au héros au grandes oreilles, Donald est loin d'être un saint, il râle à longueur de temps et s'énerve pour un rien, de plus sa voix, reconnaissable entre toutes le rend encore plus hilarant mais également très attachant. Fort de la popularité de leur petit canard, les studios Disney exploiteront le filon à fond. La série de Cartoon du personnage deviendra la plus importante avec pas moins de 128 court métrages réalisés entre 1934 et 1961! C'est avec The Litterburg que Donald quitte définitivement le format du court métrage en 1961 après 30 ans d'une très belle carrière. Depuis on a put le voir dans quelques productions maison (ciné, vidéo et TV) tels que Le Noël de Mickey (1983), la série TV La Bande à Picsou (1987), Qui veut la Peau de Roger Rabbit (1988), Le Prince et le Pauvre (1991), Couac en Vrac (1996), Il Était une Fois Noël (1999), Fantasia 2000 (2000), Disney's Tous en Boîte (2001), Mickey et les Trois Mousquetaires (2004) ainsi que Mickey, Il Etait Deux Fois Noël (2004) où l'on découvre pour la première fois un Donald en 3D. C'est sous cette nouvelle apparence qu'on le retrouve depuis 2006 dans la série TV La Maison de Mickey, destinée aux jeunes enfants.
Une Petite Poule Avisée (1934)
Mickey pompier (1935)
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Don Donald (1937)
Inventions Modernes (1937)
Les Neveux de Donald (1938)
Trappeurs Arctiques (1938)
Scouts Marins (1939)
L'Entreprenant Mr Duck (1940)
Donald fait du Camping (1940)
Donald Capitaine de Pompier (1940)
Donald Bûcheron (1941)
Donald Fermier (1941)
Donald Forgeron (1942)
Der Fuehrer's Face (1943)
Gauche... Droite (1943)
Saludos Amigos (1943)
Inventions Nouvelles (1944)
Les Trois Caballeros (1945)
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Donald dans le Grand Nord (1946)
Coquin de Printemps (1947)
Straight Shooters (1947)
Dodo Donald (1947)
Le Dilemme de Donald (1947)
Déboire sans boire (1947)
Pépé le Grillon (1947)
Donald et les Grands Espaces (1947)
Donald chez les Ecureuils (1947)
Donald Inventeur (1948)
Papa Canard (1948)
Voix de Rêve (1948)
Le Procès de Donald (1948)
Donald Décorateur (1948)
A la Soupe (1948)
Le Petit Déjeuner est Servi (1948)
Donald et les Fourmis (1948)
Pile ou Farces (1949)
Sea Salts (1949)
Donald Forestier (1949)
Le Miel de Donald (1949)
Donald fait son Beurre (1949)
Jardin Paradisiaque (1949)
Slide, Donald, Slide (1949)
Donald et son Arbre de Noël (1949)
Attention au Lion (1950)
Donald Amoureux (1950)
La Roulotte de Donald (1950)
Donald Pêcheur (1950)
Donald à la Plage (1950)
Donald Blagueur (1950)
21 juin 2008
Le Monde de Narnia - Chapitre 2 : Le Prince Caspian
Après un premier opus sorti en 2005, Le Monde de Narnia nous revient le 25 juin 2008 pour un second film intitulé Le Monde de Narnia - Chapitre 2 : Le Prince Caspian. Mais avant d'être une saga cinématographique, Le Monde de Narnia est avant-tout un livre en sept tomes écrit par Clive Staple Lewis (C. S. Lewis) et publié entre 1950 et 1956.
C. S. Lewis est né à Belfast le 29 novembre 1898. C'était un écrivain et universitaire irlandais connu pour ses travaux sur la littérature médiévale, ses ouvrages de critique littéraire et d'apologétique du christianisme, et bien sur pour la série des Chroniques de Narnia. Il était un ami très proche de J. R. R. Tolkien, l'auteur du Seigneur des anneaux, aux côtés duquel il enseigna à la faculté de littérature anglaise de l'université d'Oxford ; il faisaient tous deux partie du cercle littéraire des Inklings. En partie grâce à l'influence de Tolkien, Lewis se convertit au christianisme, devenant, selon ses propres termes, « un très ordinaire laïc de l'Église d'Angleterre» ; cette conversion eut de profondes conséquences sur son œuvre. Les chroniques radiophoniques sur le christianisme qu'il donna au cours de la Seconde Guerre mondiale lui assurèrent une grande popularité, confirmée par le succès de ses ouvrages d'apologétique. C. S. Lewis est mort le 22 novembre 1963 à Oxford.
Presque inconnu en France avant la sortie du premier film, Le Monde de Narnia est pourtant un livre à succès depuis bien longtemps dans le reste du monde. Le recueil du livre s'est vendu à plus de 100 millions d'exemplaires dans le monde et traduit en 35 langues.
La réalisation de ce second film s'est faite, contrairement au premier opus en grande partie en décors naturels. Le premier volet des aventures de Narnia comptait 60 à 70% d'images réalisées en studio. Pour ce second volume, les proportions sont inversées, puisque il y a beaucoup plus de prises de vues réelles. Le tournage s'est donc étendu sur sept mois, de la Nouvelle-Zélande à la Slovénie, en passant par la Pologne et la République Tchèque.
Trouver l'interprète pour le Prince Caspian ne fut pas une mince affaire. Andrew Adamson, le réalisateur du film nous en dit plus : "Le casting a été très long. Nous avons cherché en Argentine, en Italie, en France, en Espagne et en Angleterre. C'était un rôle difficile à distribuer parce que je voulais une personne capable de s'intégrer facilement à notre petite famille d'acteurs". Et Ben Barnes (découvert dans Stardust) s'est imposé de lui même lors des entretiens."
De l'aveu de la production et du réalisateur Andrew Adamson, Le Monde de Narnia - Chapitre 2 : Le Prince Caspian a été voulu comme un film sensiblement plus sombre que le premier volet. Une dominance que l'on retrouvera dans le troisième volet des aventures de la famille Pevensie, Le Monde de Narnia - Chapitre 3 : L'Odyssée du Passeur d'Aurore, produit par la 20th Century Fox et sorti en 2010. Toutefois, ce n'est pas Andrew Adamson qui réalisera le film, se contentant d'être à la production, mais Michael Apted.
Retrouvez ci-dessous le design de certaines armes, et quelques illustrations, dans la ligne droite de celle du premier film, et pourtant, avec une petite touche plus sombre, conformément aux nombreuses déclarations des producteurs et autres artisans impliqués dans la conception de ce second volet.
19 juin 2008
Glen Keane
Glen Keane est né en 1954, c'est le fils du célèbre dessinateur de The Family Circus, Bill Keane, (le personnage de Billy représente Glen, enfant) et de Thelma « Thel » Carne Keane. L'intérêt de Glen Keane pour l'art a commencé lorsqu'il était enfant alors qu'il observait le travail de son père. Alors qu'il s'essayait à ses premières esquisses, son père lui donna un exemplaire de Dynamic Anatomy de Burne Hogarth et lui apprit à analyser la forme des corps, et l'approche créative du portrait. Après le lycée, Glen postula à l'Institut des Arts de Californie, mais il garda tout de même l'option d'accepter une bourse sportive (football américain) d'une autre université. Par un coup chanceux du destin, sa candidature fut accidentellement envoyée au Programme d'Animation Expérimentale (appelée ensuite Film Graphics), où le renommé professeur d'animation, Jules Engel, fut son mentor.
Glen Keane quitta l'Institut des Arts de Californie en 1974 et rejoignit Disney la même année. Son premier travail fut l'animation de Penny, personnage de (Les) Aventures de Bernard et Bianca, aux côtés du célèbre Ollie Johnston qui animait Bernard. Ensuite il anima Elliott de Peter et Elliott le Dragon ainsi que Rox et l'ours de Rox et Rouky. En 1982, après avoir été inspiré par le film révolutionnaire, Tron, il travailla avec le réalisateur John Lasseter (Toy Story, 1001 Pattes (a bug's life), Toy Story 2, Cars - Quatre Roues) sur Max et les Maximonstres, un test de 30 secondes financé par Tom Willhite qui inclu des personnages d'animation traditionnels dans des décors générés par ordinateur. Mais le projet se révéla trop cher et le studio n'était pas disposé à investir plus dans un court métrage. Max et les Maximonstres était révolutionnaire pour l'époque et fut le prédécesseur de la fameuse scène de la salle de bal de La Belle et la Bête.
Glene Keane quitta officiellement Disney quelques temps, il travailla en tant qu'artiste indépendant sur Ratigan pour Basil Détective Privé. Durant l'accalmie des productions Disney, il travailla sur Alvin et les Chipmunks. Il revint à Disney pour travailler sur les personnages de Fagin, Sykes et Georgette, d'Oliver & Compagnie. Il fut ensuite promut directeur de l'animation des personnages, devenant ainsi comme l'un des « Neuf Nouveaux Messieurs » qu'il admirait. Son premier personnage animé à ce poste fut Marahute, l'aigle majestueux dans Bernard et Bianca au Pays des Kangourous. Par la suite, il fut responsable de l'animation de quelques personnages Disney des plus mémorables (Ariel, la Bête, Pocahontas, Tarzan), cette période est connue comme « le nouvel age d'or » de l'animation Disney. En 2002, Glen Keane fut le responsable de l'animation de Long John Silver dans La Planète au Trésor. Il créa également le design de Jim. Il anima le personnage dans la scène au début du film, lorqu'on le voit enfant.
Par la suite, Glen Keane retourne à ses essais de monde généré par ordinateur en travaillant de longues années en tant que responsable de l'animation sur Raiponce. Initialement réalisateur du film, il fut remplacé par Byron Howard et Nathan Greno en 2008, officiellement en raison de problèmes de santé. On le retrouve ensuite sur Les Mondes de Ralph, projet pour lequel il réalise quelques recherches pour le personnage du Sergent Calhoun. Pour finir, Glen Keane travailla sur le design des personnages et l'animation du court métrage Paperman. Ce sera sa dernière réalisation pour les Walt Disney Animation Studios qu'il quitte définitivement en mars 2012.
En plus de son travail en tant qu'animateur, Glen Keane est l'auteur et l'illustrateur d'une série de paraboles bibliques pour enfants qui mettent en scène Adam Raccoon, le Roi Aren et le Lion. Il reçut le titre de Disney Legend en 2013, le récompensant de ses trente années passées à animer d'une main de maître les plus beaux personnages des Walt Disney Animation Studios.
- Les Aventures de Bernard et Bianca (1976) (animateur Penny)
- Rox et Rouky (1981) (animateur Rox et Ours)
- Le Noël de Mickey (animateur Willie le Géant)
- Taram et le Chaudron Magique (1985) (design personnages)
- Basil, Détective Privé (1986) (animateur Ratigan)
- Oliver & Compagnie (1988) (animateur Sykes et Fagin)
- La Petite Sirène (1989) (animateur Ariel)
- Bernard et Bianca au Pays des Kangourous (1990) (animateur Marahute)
- La Belle et la Bête (1991) (animateur la Bête)
- Aladdin (1992) (animateur Aladdin)
- Pocahontas (1995) (développement visuel, scénario et animateur Pocahontas)
- Tarzan (animateur Tarzan)
- La Planète au Trésor (2002) (animateur John Silver)
- Raiponce (2010) (responsable de l'animation et design personnages)
- Les Mondes de Ralph (2012) (design personnages)
- Paperman (2012) (design personnages)
Rox et Rouky (1981) :
Basil, Détective Privé (1986) :
Oliver & Compagnie (1988) :
La Petite Sirène (1989) :
Bernard et Bianca au Pays des Kangourous (1990) :
La Planèt au Trésor (2002) :
Les Mondes de Ralph (2012) :
Glen Keane dessine :
Pencil test Oliver & Compagnie :
15 juin 2008
La Belle et la Bête
30ème long métrage des Walt Disney Animation Studios, Beauty and the Beast (La Belle et la Bête) reste encore à ce jour un des plus grands chef-d'oeuvre des studios. C'est le second film du deuxième âge d'or débuté avec La Petite Sirène en 1989. Cette période phare sonnait alors comme une renaissance, la nouvelle génération d'artistes des studios étant arrivée à maturation alors que les anciens partaient à la retraite. Le maître mot à l'époque était alors de rester dans la tradition des grands films d'entan tout en ajoutant une touche de modernité qui manquait cruellement aux dernières productions.
Le conte de La Belle et la Bête qui inspira le film fut publié en 1756 par Jeanne Marie Le Prince de Beaumont. Son histoire est inspiré par bon nombre de récits similaires (Cupidon et Psyché, Notre-Dame de Paris, Le Fantôme de l'Opéra), on peut donc la qualifier de très ancienne, Le Prince de Beaumont l'ayant juste remis au goût du jour. Le principal intérêt de l'histoire était de nous faire comprendre que la beauté ne venait pas du corps mais du coeur.
Tout comme La Petite Sirène, La Belle et la Bête est un projet de longue date. Durant les années 30 et 50 des artistes des studios avaient déjà développé un projet qui n'arriva jamais à maturité. Avec la guerre puis des difficultés à développer le second acte de l'histoire, le projet ne put voir le jour, au grand dam de Walt Disney en personne. Il faudra donc attendre 1987 pour que le projet refasse surface sous l'impulsion de Roy E. Disney, alors vice président exécutif, qui comptait bien redorer le blason de l'entreprise familiale. Le retour au conte de fée avait fait le succès de la dernière production, La Petie Sirène, La Belle et la Bête devait enfoncer le clou.
La Belle et la Bête est la première production d'un duo de jeunes réalisateurs : Gary Trousdale et Kirk Wise. Ces deux artistes étaient arrivés chez Disney durant la période sombre des années 70 et 80. Passionné d'animation depuis son plus jeune âge, Gary Trousdale a gravi petit à petit tous les échelons menant aux studios Disney. Après s'être destiné aux études d'architecture, il rencontre un représentant de l'école d'animation CalArts qui le convaint de s'y inscrire. Après trois ans d'étude le futur réalisateur entre dans la société de production Carter/Mendez Productions. Il y sera animateur, dessinateur et créateur de storyboards pour la télévision. Il débutra sa carrière chez Disney en tant qu'assistant sur les effets spéciaux de Taram et le Chaudron Magique. Il passa ensuite au département scénario où il développa l'histoire d'Oliver & Compagnie. Kirke Wise quant à lui, lauréat de concours de dessin dès l'âge de sept ans entre à l'école d'animation CalArts dès la fin de ses études secondaires. Durant sa dernière année à CalArts, il est engagé par Disney comme animateur indépendant. En 1986, il entre définitivement chez Disney, en tant qu'animateur sur Basil, Détective Privé puis comme scénariste sur Oliver & Compagnie. Après la fin de la production de La Belle et la Bête, les deux compères ne se quittèrent plus et réalisèrent encore deux films ensemble : Le Bossu de Notre-Dame et Atlantide, l'Empire Perdu.
Les musiques et les chansons sont composées par Alan Menken pour la musique et le grand et regretté Howard Hasman pour les textes qui produisit également le film. Tout deux avaient été récompensé par deux oscars, celui de la meilleure chanson pour Under the Sea et celui de la meilleure musiques, tout deux récompensant leur travail sur La Petite Sirène. Malheureusement Howard Hashman disparut en mars 1991, six mois seulement avant la sortie de La Belle et la Bête et ne put donc voir son travail mis à l'honneur. Un hommage lui est d'ailleurs rendu au générique : "A notre amis Howard qui donna sa voix à une sirène et son âme à une Bête..."
Après moult difficultés et remaniements (le second acte posant toujours autant problème), La Belle et la Bête fut terminé à la fin de l'année 1991. Une première projection eut lieu quelques mois plus tôt à un festival de films à New York. Le film n'était pas totalement fini, de nombreux plans n'étaient soit pas encore animés soit pas mis en couleurs. Le public new yorkais était connu pour être un public difficile, cassant constamment du sucre sur le dos de Disney qu'il trouvait trop populaire. Quelle surprise alors des les voir sortir de la projection complètement emballés, les yeux pétillants, un vrai grand succès pour la production ! La sortie officielle du film (le 13 novembre 1991) confirma la tendance, La Belle et la Bête est un énorme triomphe! Il rapporta plus de 403 millions de dollars à Disney, ce qui fut à l'époque le film d'animation le plus rentable de toute l'histoire du cinéma. Mais ce n'est pas tout, La Belle et la Bête fut également le premier film d'animation à être nominé pour l'Oscars® du meilleur film, une véritable consécration pour toute l'équipe du film et pour le studio !
Le film ressorti au format IMAX le 1er janvier 2002 avec un succès non négligeable, avant de sortir pour la première fois en dvd en octobre de la même année. Cette édition reste à ce jour l'une des plus belles et des plus complètes jamais sortie, La Belle et la Bête méritait bien cela !
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Pour terminer voici un test d'animation du personnage de la Bête réalisé par Glen Keane :
07 juin 2008
John Lounsbery
Si l'on en croit Frank Thomas et Ollie Johnston, John Lounsbery a sa propre perception des choses. Dans le livre Disney Animation: The Illusion of Life, on apprend que quelque soit la situation, et même quand elle ne peut pas être pire, John pouvait toujours faire "Quelques observations amusantes pour éclairer la situation". Bien que timide par nature, les personnages de John étaient quant à eux bien loin de ressembler à leur créateur. Pour ses pairs, les personnages créés étaient toujours amusant à regarder.
En fait, John Lounsbery a dit un jour que son personnage favori de tout ceux qu'il avait eu l'opportunité d'animer était le séducteur Ben Ali, l'alligator danseur que l'on peut voir dans la séquence La Danse des Heures de Fantasia. John Lonusbery s'est également occupé de l'animation d'autres personnages mémorables tel que Grand Coquin dans Pinocchio , Timothée la souris dans Dumbo, et le joyeux Tony dans La Belle et le Clochard.
John Lousnbery durant la production de Coquin de Printemps (1947) - Society Dog Show (1939) - The Practical Pig (1939)
John est né le 9 mars 1911 à Cincinnati dans l'Ohio. Il était le plus jeune des trois fils de la famille. Il a grandit dans le Colorado où il appréciait les joies du sport, le dessin mais aussi les randonnées d'été dans les montagnes. Il poursuivit des études à l'Art Institute de Denver, d'où il sorti diplômé en 1932. Il déménagea la même année à Los Angeles, pour travailler comme artiste publicitaire en freelance. Il continuait de suivre des cours à l'Art Center School of Design, où un de ses professeur découvrant son talent l'envoya vers les Walt Disney Studios qui étaient en train de recruter.
Mickey et le Haricot Magique (1947) Peter Pan (1953) La Belle au Bois Dormant (1959)
Le 2 juillet 1935, John rejoint l'équipe d'animateur des studios Disney comme assistant animateur de Norm 'Fergy' Ferguson sur le film Blanche Neige et les Sept Nains. Il se spécialisa ensuite pendant plusieurs années dans les courts métrages de Pluto, il travailla ainsi sur Pluto's Playmate, Pluto at the Zoo ou Private Pluto. Il fut par la suite promut directeur de l'animation sur les films classiques tels que Dumbo, Mélodie du Sud , Alice au Pays des Merveilles, Peter Pan, La Belle et le Clochard, La Belle au Bois Dormant, Le Livre de la Jungle, Les Aristochats et Robin des Bois.
Il travailla aussi comme directeur de l'animation sur les différent moyens métrages de Winnie l'ourson comme Winnie the Pooh and the Honey Tree et Winnie the Pooh and the Blustery Day, qui gagnèrent un Academy Award dans la catégorie meilleur sujet de court métrage animé. Il dirigea aussi Winnie the Pooh and Tigger Too, qui fut nominé aux Oscars.
Lounsbery était surnommé affectueusement par ses collègues 'Louns' et était un incroyable esquisseur qui insipra de nombreux animateurs. Son dessin possédait un sentiment de tension rapide qui était unique.
John Lounsbery est mort le 13 février 1976. Il travaillait encore pour Disney comme directeur sur Les Aventures de Bernard et Bianca. En 1989, il est nommé Disney Legend aux côtés des autres "Nine Old Men".
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Filmographie :
- Snow White and the Seven Dwarfs (1937) (assistant animator)
- Society Dog Show (1939) (animator)
- The Practical Pig (1939) (animator)
- The Pointer (1939) (animator)
- Officer Duck (1939) (animator)
- Pinocchio (1940) (animator)
- Donald's Dog Laundry (1940) (animator)
- Bone Trouble (1940) (animator)
- Fantasia (1940) (animator) (segment "Dance of the Hours" : Ben Ali Gator)
- Pluto's Playmate (1941) (animator)
- Dumbo (1941) (animation director)
- Out of the Frying Pan Into the Firing Line (1942) (animator)
- Pluto at the Zoo (1942) (animator)
- Pluto and the Armadillo (1943) (animator)
- Private Pluto (1943) (animator)
- Victory Through Air Power (1943) (animator)
- Chicken Little (1943) (animator)
- Springtime for Pluto (1944) (animator)
- The Three Caballeros (1944) (animator)
- The Legend of Coyote Rock (1945) (animator)
- Canine Patrol (1945) (animator)
- Make Mine Music (1946) (animator) (segment Peter and the Wolf)
- Song of the South (1946) (directing animator)
- Fun & Fancy Free (1947) (directing animator)
- Melody Time (1948) (directing animator)
- So Dear to My Heart (1948) (animator)
- The Adventures of Ichabod and Mr. Toad (1949) (directing animator)
- Cinderella (1950) (directing animator)
- Alice in Wonderland (1951) (directing animator)
- Lambert the Sheepish Lion (1952) (animator)
- Peter Pan (1953) (directing animator : the father)
- Lady and the Tramp (1955) (directing animator : Tony, Joe and other dogs)
- The Legend of Sleepy Hollow (1958) (animator)
- Sleeping Beauty (1959) (directing animator : the kings)
- Goliath II (1960) (directing animator)
- One Hundred and One Dalmatians (1961) (directing animator)
- Aquamania (1961) (animator)
- "Disneyland" (animator) (7 episodes, 1955-1963)
- The Truth About Mother Goose (1963) TV episode (animator)
- The Coyote's Lament (1961) TV episode (animator)
- The Fourth Anniversary Show (1957) TV episode (animator) (segment "Peter and the Wolf")
- Tricks of Our Trade (1957) TV episode (animator)
- Our Friend the Atom (1957) TV episode (animator)
(2 more)
- The Sword in the Stone (1963) (directing animator)
- Mary Poppins (1964) (animator)
- The Jungle Book (1967/I) (directing animator : elephants)
- Winnie the Pooh and the Blustery Day (1968) (animator)
- The AristoCats (1970) (animation director)
- Bedknobs and Broomsticks (1971) (animator)
- Robin Hood (1973) (directing animator)
- The Many Adventures of Winnie the Pooh (1977) (animator)
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Pencil test Le Livre de la Jungle
01 juin 2008
Cars - Quatre Roues
Cars - Quatre Roues est le septième film d'animation des studios Pixar et la quatrième réalisation d'un de ses employés les plus prestigieux, Monsieur John Lasseter. Après avoir terminé ses études à Cal Arts, John débuta sa brillante carrière chez Disney au début des années 80 en tant qu'animateur sur Rox et Rouky et Le Noël de Mickey. En 1982 il fut subjugué par la réalisation de Tron où l'on pouvait voir pour la première fois des effets spéciaux en 3D. Après avoir été licensié de Disney suite à des soucis de compréhension avec la direction (les dirigeants du studio ne savait que faire de ce jeuen homme à l'imagination débordante), John rejoignit en 1984 Lucasfilm qui venait de créer un tout nouveau département entièrement consacré à l'animation 3D et qui se nommera bientôt Pixar. Disney, toujours à la pointe en terme d'innovation et qui était déjà à l'origine du premier film à effets spéciaux 3D sentit le filon venir et décida donc au début des années 90 de signer un partenariat avec Pixar. Et pas n'importe quel partenariat puisque Pixar allait bientôt sortir le tout premier long métrage d'animation entièrement réalisé en 3D, Toy Story.
Mais revenons en à Cars - Quatre Roues. Onze années ont passés depuis Toy Story et Pixar, malgré une concurrence accrue est encore et toujours le roi de l'animation 3D. Après 1001 Pattes (a bug's life) et Toy Story 2, John Lasseter décide en 2000 de prendre de longues vacances. En effet après des années à travailler d'arrache-pied aux studios, sa femme lui fit remarquer que s'il continuait comme ça il ne verrait même pas ses enfants grandir. Conscient que la temps passe à une vitesse folle John décide de tout plaquer et de partir faire le tour des États-Unis par les petites routes avec tout sa petite famille en camping car. C'est pendant ce voyage que germa l'idée de Cars - Quatre Roues, et tout particulièrement en passant sur la route 66, la route la plus mythique des États-Unis. Il faut savoir que, en plus d'être un passionné d'animation, John Lasseter est également un férus d'automobile depuis sa plus tendre enfance. Son père était d'ailleurs employé dans un garage Chevrolet. Il lui parut donc évident qu'il fallait consacrer un long métrage à ses véhicules favoris!
Cars - Quatre Roues, en plus d'être un hommage au monde de l'automobile est également un véritable voyage sur les routes américaines à la découverte des villes laissées à l'abandon sur les bords de la route 66 après l'arrivée des autoroutes. Juste avant le début de la production une partie de l'équipe partie en "road trip" le long de cet axe mythique (dont le regretté Joe Ranft à qui le film sera dédié) afin d'en capter l'ambiance si particulière qui y règne mais aussi et surtout pour y rencontrer ses habitants dont bon nombre de personnages du film seront inspirés. Ce n'est pas la première fois que des automobiles tiennent le rôle principal dans une production animée Disney, en 1952 déjà, Susie, the Little Blue Coupé racontait les péripéties d'une voiture, John Lasseter n'a d'ailleurs jamais caché que son film s'en était largement inspiré.
Cars - Quatre Roues reste donc un film d'animation très américain de par son sujet, ce qui pourrait expliquer en partie son succès modéré de par le monde (excepté aux Etats-Unis). Le film mérite tout de même une attention particulière ne serait-ce que pour sa beauté graphique et technique prouvant encore une fois que Pixar reste les numéro un de l'animation 3D.