The Art of Disney

Bonjour et bienvenue à tous sur The Art of Disney Animation, le blog entièrement dédié aux recherches artistiques des films d'animation Disney ! Créer un long métrage d'animation c'est tout un art! Dessins d'études, peintures, sculptures, story boards, re

14 septembre 2014

Moana

 

 

MOANA

Le 30 novembre 2016 au cinéma.

 

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Posté par Cobain59 à 20:53 - Permalien [#]
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06 novembre 2013

Fraidy Cat

 

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Fraidy Cat est un projet de film d'animation 3-D des Walt Disney Animation Studios de la première moitié des années 2000. Il devait s'agir du prochain film du duo John Musker / Ron Clements après La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers. Les deux compères commencèrent à travailler sur Fraidy Cat dès 2002, avec l'aide de plusieurs artistes du studio qui les aidèrent à trouver le style graphique du film. On notamment participé au projet Andreas Deja, Han Bacher et Harald Siepermann (dont vous pouvez voir les recherches ci-dessous).

Fraidy Cat - logo  Fraidy Cat - concept art 01

Fraidy Cat se passait dans les années 60 et devait ressembler à un film d'Alfred Hitchcock à la sauce animée et animale. On y suivait Oscar, un chat accusé d'un crime qu'il n'avait pas commis. Accompagné de Corina un cacatoès, ils se mettaient à enquêter pour tenter de faire innocenter Oscar. Malgré l'enthousiasme des artistes qui travaillaient sur le projet, Fraidy Cat fut finalement annulé en 2005. La raison ? Le style du film était trop éloigné des standards du studio. Cette annulation eu pour conséquence le départ en retraite anticipée de John Musker et Ron Clements qui ne se sentaient plus à leur places aux Walt Disney Animaition Studios. Ils revinrent finalement en 2007 après l'arrivée de John Lasseter à la tête du studio. Certaines rumeurs disent qu'ils auraient proposé Fraidy Cat à John Lasseter avant de finalement développer La Princesse et la Grenouille.

Fraidy Cat - concept art 02  Fraidy Cat - concept art 03

On ne sait toujours pas si Fraidy Cat sera produit un jour ou si le projet a finalement été mis de côté pour de bon. En attendant John Musker et Ron Clements s'attèlent à Moana, un nouveau projet de film d'animation 3-D qui se passera dans l'archipel d'Hawaï il y a 2000 ans... Affaire à suivre !

 

Recherches d'Han Bacher :

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Recherches d'Andreas Deja :

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Recherches d'Harald Siepermann :

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25 septembre 2013

La Petite Sirène

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Affiche américaine (1989)

28ème long métrage des Walt Disney Animation Studios, La Petite Sirène marque le grand retour des studios Disney au genre du conte de fée, trente ans après La Belle au Bois Dormant. Innovant sur bien des points, La Petite Sirène était à l'époque le reflet du vent du changement qui soufflait aux studios depuis l'arrivée en 1984 du nouveau président Micheal Eisner, suivi de près par Jeffrey Katzenberg qui prendra la tête de la branche cinéma. Un de leur grand défi était alors de redorer le blason du studio d'animation, qui survivait tant bien que mal depuis la mort de Walt Disney. Et c'est avec La Petite Sirène que tout allait enfn changer... 

Hans Christian Andersen  Statue de la Petite Sirène dans le port de Copenhague  Illustration de Vilhelm Pedersen (1873)

La Petite Sirène est à l'origine un conte écrit par Hans Christian Andersen et publié pour la première fois en 1837. Hans Christian Andersen est né en 1805 à Odens au Danemark. Fils d'un artisan et d'une domestique, Hans vécut une enfance heureuse jusqu'à la mort de son père en 1816. Marqué par cette disparition soudaine, le jeune Hans finit par se faire renvoyer de l'école publique et passe le plus clair de son temps à confectionner des robes pour ses poupées et lire des oeuvres dramatiques et des pièces de théâtre, dont celles de Shakespeare qui le marquèrent profondément. Après quelques tentatives pour trouver un travail convenable, Hans est finalement inscrit à des cours d'éducation religieuse. Ses études terminées, il refuse de rentrer en apprentissage chez un tailleur, préférant se consacrer à sa passion première : le théâtre. Il part alors à Copenhague, où il tentera en vain de devenir acteur. Cependant il y fait la rencontre du directeur du Théâtre de Copenhague, qui le prend sous son aile et lui finance ses études. Baccalauréat en poche, Hans Christian Andersen se met à l'écriture et publie ses premiers poèmes dans le journal Kjoebenhavns flyvende Post en 1827 et 1828. C'est au cours de ses nombreux voyages dans toute l'Europe qu'Andersen puisa son inspiration pour l'écriture de ses contes qui le rendirent célèbre dans le monde entier. Éclectique, il écrivit également de nombreux poèmes, romans et pièces de théâtre. À sa mort en 1875 il était devenu le danois le plus célèbre et le plus respecté dans le monde.
La Petite Sirène ne fut pas le seul conte d'Andersen qui inspira les studios Disney. Dès 1931, Walt Disney adapte le conte Le Vilain Petit Canard dans un Silly Symhonie en noir et blanc, puis en réalise son remake en couleurs en 1939. Au début des années 40, les artistes du studio planchent sur un long métrage "package" exploitant plusieurs contes d'Hans Christian Andersen et retraçant sa vie. Parmi ces contes se trouvait La Petite Sirène. L'illustrateur Key Nielsen commence ainsi à travailler sur la séquence et réalise de superbes illustrations du royaume sous-marin. Malheureusement le projet sera mis au placard assez rapidement, principalement pour des raisons économiques mais aussi scénaristiques. La guerre n'ayant pas amélioré les finances du studio, certains projets ont tout simplement été abandonné. Il en sera d'ailleurs de même pour La Belle et la Bête. En 2000, La Reine des Neiges, une autre oeuvre d'Hans Christian Andersen est choisie pour la réalisation d'un nouveau long métrage d'animation. Mainte fois abandonné et repoussé, le film sorti finalement en 2013. Enfin, en 2006 sort le court métrage La Petite Fille aux Allumettes. Initialement prévu pour être inclus à la troisième version de Fantasia (Fantasia 2006), il sorti finalement directement en vidéo sur l'édition DVD de La Petite Sirène (pas bête) après l'abandon du projet.

Les réalisateurs John Musker et Ron Clements  John Musker et Ron Clements accompagnés de Jodi Benson la voix originale d'Ariel  Pat Carroll la voix originale d'Ursula

La Petite Sirène est réalisé par John Musker et Ron Clements. Célèbre duo de réalisateurs, on leur doit quelques uns des plus beaux films du studio aux grandes oreilles des années 80-90. 
Né le 8 novembre 1953 à Chicago, John Musker sait dès son plus jeune âge qu'il voudra être animateur. Au lycée il dessine pour le journal de son école,  de même à l'université où il obtiendra une license d'anglais. John Musker déménage ensuite en Californie pour suivre des cours à CalArts, célèbre école d'Art où Disney forme ses futurs recrues. C'est durant un stage au sein des studios Disney que John Musker débute finalement sa carrière d'animateur, ses responsables ayant été très impressionnés par le talent du jeune homme. John passe ainsi directement de l'école aux studios, sans même avoir eu le temps d'obtenir son diplôme ! Il débute en tant qu'animateur sur le court métrage The Small One et Peter et Elilott le Dragon. Il passe ensuite superviseur de l'animation sur Rox et Rouky, production durant laquelle il fait la connaissance de Ron Clements.
Né le 25 avril 1953 à Sioux City dans l'Iowa, Ron Clements commence a s'intéresser à l'animation lorsqu'il découvre Pinocchio au cinéma à l'âge de 10 ans. Adolescent il réalise ses premières séquences d'animation grâce à une caméra super 8, ce qui lui permis de gagner un peu d'argent en réalisant quelques publicités animées pour des commerçants locaux. Le jeune Ron déménage ensuite en Californie pour concrétiser son rêve : travailler pour Disney. Malheureusement le studio ne recrute pas à ce moment là. Ron se rabat alors sur un poste d'animateur chez Hanna Barbara, tout en suivant les cours du soir à CalArts. Après avoir obtenu son diplôme, Ron Clements rentre finalement aux studios Disney en tant qu'apprenti animateur, sous la houlette de Frank Thomas, qui lui apprendra les bases du métier. Il débute ainsi sa carrière en tant qu'animateur sur Les Aventures de Bernard et Bianca et Peter et Elliott le Dragon.
Après sa rencontre avec John Musker durant la production de Rox et Rouky, les deux compères deviennent scénaristes sur Taram et le Chaudron Magique avant de passer réalisateurs sur Basil, Détective Privé. La Petite Sirène est leur seconde réalisation. John et Ron entrent alors dans le cercle très fermé des réalisateurs stars de la maison. Nous les retrouvons ensuite à la réalisation d'Aladdin, autre immense succès des studios. Leur réalisation suivante, Hercule, n'aura pas le même privilège... Après La Planète au Trésor, et la fermeture annoncée du département 2D, John Musker et Ron Clements partent en retraite anticipée, ne se retrouvant plus dans ce studios en pleine restructuration. Avec l'arrivée de John Lasseter à la tête des Walt Disney Animation Studios, les deux réalisateurs font leur grand retour et dirigent le tout nouveau projet 2D des studios, La Princesse et la Grenouille. Ils travaillent en ce moment à un nouveau projet de film d'animation.

Le compositeur et producteur associé Howard Ashman et le compositeur Alan Menken  Création d'un décor du film  Création d'un décor du film

C'est en 1985 que Ron Clements propose aux studios Disney d'adapter La Petite Sirène en film d'animation. Le réalisateur commence alors à travailler sur l'adaptation aux côtés de John Musker, avant même la sortie de leur premier film en tant que réalisateurs, Basil, Détective Privé en 1986. Les deux compères réécrivent le conte afin de lui donner la touche Disney adéquate. Le grand changement sera notamment de ne pas faire mourir la jeune sirène à la fin du conte (happy end Disney oblige). Le récit fut aussi modernisé, Ariel devient alors un personnage plus contemporain, en conflit avec son père et maîtresse de son destin. Ils sortirent également des archives les ébauches du projet de 1941, afn de voir où s'étaient arrêté les artistes de l'époque. Ces documents leur furent d'une grande utilité durant la pré-production. Le projet est finalement validé par Micheal Eisner et Jeffrey Katzemberg. Ce fut une surprise à l'époque pour les deux réalisateurs car cela faisait trente ans que les studios n'avaient pas adapté un conte de fée. En effet les nouveaux dirigeants souhaitaient revenir à ce qui avait fait le succès du studio : l'adaptation d'un classique de la littérature saupoudrée de chansons aux rythmes accrocheurs. Pour se faire, ils engagèrent deux compositeurs de talent, Howard Ashman et Alan Menken. Les deux artistes avaient fait parler d'eux suite au succès de leur comédie musicale décalée, La Petite Boutique des Horreurs. Howard Ashman n'était pas un total inconnu chez Disney, ayant déjà composé la chanson Il Était une Fois à New-York City pour la bande originale d'Oliver et Compagnie. Mais ce n'était rien comparé à l'influence qu'il aura sur La Petite Sirène. Passionné par le projet, Howard Ashman décida de faire de La Petite Sirène une comédie musicale à la Broadway, ce qui était une grande première dans le monde de l'animation. Il est vrai que depuis la mort de Walt Disey en 1966, les studios avaient quelque peu délaissé le genre, malgré son grand succès auprès du public. Et c'est certainement ce qui fit de La Petite Sirène le triomphe qu'on lui connaît, proposer une histoire en totale fusion avec des chansons entraînantes. Car bien qu'ayant repris une recette ayant fait ses preuves, les deux compositeurs ont réussi à moderniser le genre, en jouant notamment avec différents styles musicaux.
En plus de son travail de compositeur, Howard Ashman était également producteur asssocié sur le projet. Ce qui lui permi notamment d'avoir une plus grande influence sur la création des chansons, mais aussi de participer à son niveau à l'écriture du scénario. Il réitéra la chose sur La Belle et la Bête et Aladdin. Malheureusement, Howard Ashman décédera en 1991, quelques mois avant la première de La Belle et la Bête... Cette disparition fut une énorme perte pour le studio et cela se ressenti sur les futures productions des années 90.

Glen Keane superviseur de l'animation d'Ariel  Mark Henn le second superviseur de l'animation d'Ariel  Ruben Aquino superviseur de l'animation d'Ursula

Le caractère de l'héroïne principale étant à peu près défini, il fallait maintenant lui trouver un aspect visuel en adéquation avec sa personnalité. L'animateur Glen Keane s'occupa du style graphique d'Ariel, lui donnant cette fougue et cette volupté dans son animation assez osé pour l'époque. Le défi majeur était aussi de rendre son animation crédible, ce qui ne fut pas de tout repos étant donné son anatomie mi adolescente, mi poisson. Pour le visage de son héroine, Glen Keane s'inspira notamment de l'actrice Alissa Mylano, alors connue pour son rôle dans le sticom Madame est servie. Il se servit également des vidéos de l'enregistrement de la voix du personnage par Jodi Benson pour l'animation de ses expressions et ses mouvements. Pour l'animation finale, Glen Keane fut secondé par Mark Henn, qui sera par la suite un des animateurs attitrés de bon nombre de personnages féminin (Belle, Jasmine, Mulan et plus récemment Tiana).
L'animation d'Urusla fut confiée à Ruben Aquino. Au début de la producton le personnage était une sirène, avant que l'équipe de production ne découvrit un documentaire sur les pieuvres et décida de transformer le personnage. En effet, les multiples tentacules et les mouvements de l'animal rendaient le personnage bien plus imposant et menaçant. Au départ Glen Keane devait s'occuper du personnage avant d'être redirigé vers Ariel. Howard Ashman, qui a participé à la création d'Ursula avoua s'être inspiré du chanteur travesti Divine et de l'actrice anglaise Joan Collins dans son rôle d'Alexis Carrington dans la série TV Dynastie. Medusa, la méchante de Les Aventures de Bernard et Bianca servit également de base à l'éllaboration du personnage. Parmi les autres superviseurs de l'animation on peut également citer Andreas Deja (Triton) et Duncan Marjoribanks (Sébastien).
Techniquement, La Petite Sirène est aussi ambitieux que le reste de la production. Jamais depuis Fantasia un film d'animation des studios n'avait utilisé autant d'effets spéciaux. En effet, près de 80% des plans du film en contiennent ! La raison principale étant le lieu de l'action qui se déroule majoritairement sous l'eau. Mark Dindal (futur réalisateur de Kuzco, l'Empereur Mégalo et Chicken Little), alors responsable du département effets spéciaux estime que plus d'un million de bulles ont été animé pour le film. Leur nombre était tellement conséquent que les studios Disney sous traitèrent une partie de leur animation chez Pacific Rim Production, un studio d'animation chinois. L'animation 3D a aussi été utilisée pour certains plans du film, comme la scène où Ariel dévale les escaliers du château, ou bien dans l'animation des bateaux lors de l'affrontement final. Tout comme dans Basil, Détective Privé et Oliver et Compagnie, une base filaire animée en 3D a été utilisé avant d'être colorié à la main. Enfin, le logiciel CAPS permettant de colorier les celluloïds directement sur ordinateur a été utilisé pour la première fois sur quelques plans test. CAPS fut définitivement adopté par le studio à partir de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous.

Mark Dindal le superviseur des effets spéciaux  Une peintre colorie un celluloïd d'Ariel  La Petite Sirène sera la dernière production entièrement peinte à la main

Sorti le 15 novembre 1989 sur les écrans américains, La Petite Sirène fut LE succès que Disney attendait depuis des décennies. Avec 84 millions de dollars de recettes rien que sur le sol américain, il fut à l'époque le film d'animation le plus rentable de toute l'histoire du cinéma. Savant mélange de romance, d'humour, d'aventure et soutenu par un panel de personnages plus attachants les uns que les autres et des chansons inoubliables, La Petite Sirène marqua le retour des studios Disney à leur plus haut niveau depuis la mort de Walt Disney. Il permit également à la nouvelle équipe dirigeante arrivée quelques années plus tôt de s'imposer et d'enfin prouver que l'animation avait encore de beaux jours devant elle. Le film reçut d'ailleurs deux Oscars (une première depuis 1971 et L'Apprentie Sorcière), celui de la Meilleure Chanson pour Sous l'Océan, et celui de la Meilleure Musique, ainsi qu'un Golden Globe dans la même catégorie. La machine à succès Disney est en marche et nous réserve alors encore bon nombre de surprises, mais ça c'est une autre histoire...

 

Illustrations de Key Nielsen (version 1941) : 

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Recherches graphiques de Rowland B. Wilson :

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Autres recherches graphiques :

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09 janvier 2010

Aladdin

Aladdin

 

poster_Aladdin_usa_03_0231ème long métrage des Walt Disney Animation Studios, Aladdin est la troisième réalisation du duo John Musker/Ron Clements après Basil, Détective Privé et La Petite Sirène. Le film est inspiré d'un des célèbres contes des Mille et Une Nuits, un ensemble d'histoires orales rassemblées vers l'an 1000 ap. J.C. En 1704, Antoine Galland écrit une adaptation des Mille et Une Nuits en langue française, c'est le texte que l'on connaît aujourd'hui. Comme souvent, la version Disney d'Aladdin s'éloigne grandement de l'histoire originale. Dans le livre le tapis n'existe pas, il fut inventé par la production pour aider Aladdin lors de sa sortie de la grotte. Jafar est également bien moins machiavélique dans le conte original, ce n'est d'ailleurs pas lui qu'il veut voir épousé avec la princesse mais son fils. Aladdin a des parents, son père meurt et il reste avec sa mère. Au début de la production la mère d'Aladdin devait être présente mais elle fut supprimé par la suite. Elle y jouait le rôle de médiatrice entre Aladdin et le Palais. Enfin dans l'histoire originale le génie donne à Aladdin un nombre infini de souhait, Disney a préféré limiter ce nombre à trois.

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La création de la version Disney d'Aladdin débuta en 1990. Un an plus tôt, La Petite Sirène fut un énorme succès populaire et remit au goût du jour le cinéma d'animation, alors tombé dans l'oubli depuis plusieurs années. Après ce coup de génie, John Musker et Ron Clements réfléchirent à un nouveau projet, mais comment faire encore mieux que leur dernier film... Au départ la direction des studios leur proposa de réaliser La Belle et la Bête, mais aussi étrange que cela puisse paraître, ils refusèrent! En effet les deux compères sortaient tout juste de plusieurs années de travail acharné et ne se sentirent pas de taille à repasser tout de suite à la réalisation sans quelques semaines de repos. C'est le regretté Howard Ashman et Alan Menken qui leur proposèrent le projet Aladdin quelques mois plus tard. Les deux compositeurs avaient travaillé sur quelques chansons orientales inspirées du conte original deux ans plus tôt. A l'époque la direction refusa de développer leur projet, préférant se concentrer sur La Belle et la Bête. Howard écrivit tout de même une première version du script qui enchanta John Musker et Ron Clements. Les deux réalisateurs s'intéressèrent au projet, puis finalement acceptèrent de le réaliser alors qu'ils étaient pressenti pour s'occuper d'un petit film sans prétention qui racontait l'histoire d'un jeune lion dans la savane...
Au mois de mars 1991, une première version du storyboards monté est projeté pour les dirigeants des studios, dont Jeffrey Katzenberg, le directeurs des studios (qui partira créer Dreamworks Animation avec Steven Spielberg quelques années plus tard). Ce dernier détesta cette première version du film et demanda aux deux réalisateurs de tout recommencer! John et Ron furent tout d'abord surpris puis effrayé par cette décision. En effet, la production de
La Belle et la Bête était presque terminée et ils auraient bientôt toute l'équipe créative des studios à leur disposition pour Aladdin. Il fallait donc faire vite pour remettre sur pied un scénario plus solide.

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Le gros changement entre les deux versions était la disparition de la mère d'Aladdin. Leur relation était un élément clé du film mais ralentissait trop le récit. Une chanson dut par ailleurs être supprimée en raison de ce remaniement, Proud of your Boy (que vous pouvez retrouver sur le DVD du film). Aladdin fut également vieilli de quelques années pour le rendre plus mature et charismatique. Le gros défi sur ce personnage était de le garder sympathique sans idéaliser son comportement de voleur, ce qui demanda énormément de réflexion. Son animation fut confié au virtuose Glen Keane, déjà responsable de l'animation d'Ariel sur La Petite Sirène, Marahute dans Bernard et Bianca au Pays des Kangourous. et la Bête sur La Belle et la Bête. Il fit de ce personnage un véritable voleur au cœur d'or. Souvent ennuyeux, les héros masculins de film d'animation Disney n'avaient jamais été mémorables. Pour la première fois avec Aladdin, le personnage masculin allait être exceptionnel. Glen Keane imagina tout d'abord le personnage comme petit et frêle. En effet il ne voulait pas tomber dans les stéréotypes du héros grand et fort. Jeffrey Katzenberg aima l'idée mais demanda tout de même à Glen de retravailler son personnage. L'une des raisons était que le design de Jasmine était déjà finalisé et n'allait pas avec celui d'Aladdin, beaucoup trop jeune. Celui-ci s'inspira alors de Tom Cruise, un des acteurs d'Hollywood les plus en vogue de l'époque. Le résultat fut surprenant et apprécié de tous.
Jasmine fut confiée à Mark Henn, le spécialiste des personnages féminins du studio. Il travailla par exemple aux côtés de
Glen Keane sur le personnage d'Ariel puis sur le personnage de Belle pour La Belle et la Bête. Mark fit de Jasmine un personnage sexy et moderne, loin des stéréotypes des femmes orientales. Par la suite on le retrouvera sur l'animation de Mulan et plus récemment de Tiana pour La Princesse et la Grenouille.

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Le génie fut confié à Eric Goldberg, qui fit par la même occasion ses premiers pas aux studios. Tout droit débarqué d'Angleterre où il avait crée son propre studio d'animation pour le marché publicitaire, Pizzaz Studios, Eric Goldberg fut un élément important dans la réalisation d'Aladdin. Son caractère décalé et son humour l'influencèrent fortement pour le personnage du génie, ce qui permit à la production de prendre un nouveau tournant, plus comique et débridée. D'un point de vue graphique, Eric s'inspira pour son personnage du célèbre caricaturiste Al Hirschfeld, amateur de lignes courbes épurées. En tant que grand fan d'Hirschfeld, Eric Goldberg s'inspira à nouveau du travail de l'artiste quelques années plus tard pour Rhapsody in Blue, une séquence de Fantasia 2000 qu'il réalisa.
Le machiavélique Jafar fut confié au talentueux Andreas Deja, déjà responsable de l'animation de Gaston sur La Belle et la Bête.
Graphiquement parlant, deux artistes inspirèrent fortement le style d'Aladdin : Hans Bacher et Francis Glebas. Le premier pour ses croquis colorés et fouillés donnant l'impression d'une oasis dans le désert, le second principalement pour la séquence de la chanson A Whole New World qu'il storyboarda et développa. Visuellement le film se veut également très cartoon, avec des bâtiments très déformés et tout en rondeurs, dans le but de rendre plus imaginaire le royaume d'Agrabah.

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Aladdin est sorti dans les salles américaines le 11 novembre 1992. Après l'énorme succès de La Belle et la Bête un an plus tôt (qui fut le seul film d'animation de l'histoire des studios a être nommé pour l'Oscar du meilleur film), les dirigeants n'en attendaient pas autant d'Aladdin, en effet comment faire mieux que les 145 millions de dollars de la Bête ? Et pourtant, à la surprise générale le film dépassa les recettes de ce dernier ! Avec un budget estimé à 28 millions de dollars, Aladdin en rapporta 217 millions sur le seul sol américain (504 millions en tout), soit près de dix fois plus ! Fort de ce succès, Michael Eisner décida de mettre immédiatement en chantier une suite destinée au marché de la vidéo. Le Retour de Jafar, sorti en 1994, fut ainsi la toute première suite d'un long métrage des Walt Disney Animation Studios à sortir directement en vidéo, la première d'une longue liste de suites de piètres qualité, mais ceci est une autre histoire...

 

Recherches graphiques d'Hans Bacher : 

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