23 mai 2010
La Princesse et la Grenouille
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A l'occasion de la sortie dans quelques jours de La Princesse et la Grenouille en DVD et Blu-ray (le 27 mai), je vous invite à découvrir une nouvelle galerie de recherches graphiques centrée sur Tiana et Naveen! Pour rappel vous aurez le choix entre trois éditions : DVD simple, Blu-ray simple et DVD + Blu-ray + Copie digitale en édition digipack!
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27 janvier 2010
La Princesse et la Grenouille
49ème long métrage des Walt Disney Animation Studios, The Princess and the Frog (La Princesse et la Grenouille) signe le grand retour de Disney à l'animation traditionnelle, technique qui fit les beaux jours des studios durant près de soixante ans. C'est en 2002 que fut prise la décision de fermer le département 2-D, décision qui indigna une grande partie des artistes du studio, mais aussi des milliers de fans à travers le monde. Jugée plus assez rentable par les dirigeants, la 2-D tira définitivement sa révérence en 2004, après la sortie de deux films aux recettes décevantes, Frère des Ours et La Ferme se Rebelle. Ces résultats médiocres ne firent que confirmer les attentes des dirigeants qui étaient déjà en train de penser au futur avec la mise en chantier du premier long métrage 3-D, Chicken Little...
En 2005, Bob Iger devient le nouveau PDG de la Walt Disney Company, prenant ainsi la place du très controversé Michael Eisner, évincé sous la pression des actionnaires et de Roy E. Disney qui avait démissionné du conseil deux ans plus tôt, déçu par le devenir de l'entreprise familiale. Après avoir aidé le studio à se remettre en selle dans les années 80, Michael Eisner avait complètement dénaturé l'esprit de la compagnie. Avec sa mise en chantier de suites de Grands Classiques au rabais, la construction de parcs à thème bâclés et sa décision de fermer le département 2-D des studios d'animation, Michael Eisner avait perdu en crédibilité. De plus, les relations entre Pixar et Disney étaient devenu très tendu durant les dernières années de son règne. En effet les deux studios n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur un nouveau contrat les liant après la sortie de Cars - Quatre Roues. Pixar en vint même à débuter des recherches afin de trouver un nouveau distributeur! Mais en 2006, coup de théâtre! Disney rachète les studios Pixar pour la coquette somme de 7,4 milliards de dollars! Le studio à la lampe de bureau fait ainsi désormais partie intégrante de la Walt Disney Company. Ce rachat eu de grosses conséquences pour les Walt Disney Animation Studios. Outre l'arrivée d'Ed Catmull à la tête du studio, John Lasseter devint le dirigeant créatif et le producteur exécutif de toutes les productions animées! En gros ce cher John a son mot à dire sur tout ce qui sort des studios. Une aubaine pour les artistes Disney qui voient en lui une sorte de Walt Disney des temps modernes ! Dès le premier soir de son arrivée il réunit autour d'une table un certain nombre d'artistes et de responsables pour leur annoncer son désir de rouvrir le département 2-D. C'est ainsi qu'il met en chantier plusieurs productions 2-D, des courts métrages (Comment Brancher son Home Cinema mettant en scène Dingo et La Ballade de Nessie) et un long métrage inspiré du conte de fée, Le Prince Grenouille.
L'adaptation de ce conte était déjà en projet avant la fermeture du département 2-D, avec l'arrivée de John Lasseter, il fut remit sur la table. John Musker et Ron Clements furent choisis (et sortis de leur retraite anticipée) pour réaliser ce nouveau long métrage en animation traditionnelle. Ce choix n'était pas anodin, les deux réalisateurs avaient déjà de nombreux films à leur actif (Basil, Détective Privé, La Petite Sirène, Aladdin, Hercule et La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers), leur expérience et leur talent étaient donc de véritables atouts pour la production. Les deux compères présentèrent plusieurs versions du film, certaines classiques et proches du conte, d'autres plus originales. L'une de ces versions transposait l'action à la Nouvelle Orléans et avait comme héroïne non pas un prince, mais une jeune femme noire rêvant d'ouvrir son restaurant. Autant dire que l'on s'éloignait beaucoup du conte original! Mais c'est cette version que John Lasseter décida de développer avec les deux réalisateurs. A la fois classique dans sa narration mais originale dans sa présentation, l'histoire avait tout pour séduire un large public. Avec sa patte qui fit déjà des merveilles chez Pixar, John révolutionna complètement la manière de créer un film d'animation Disney. Sa première décision importante fut de revoir complètement la disposition du bâtiment d'animation. Fini les espaces fermés et froids peu enclin à la créativité, il fit détruire de nombreux murs pour créer des open space permettant une meilleure communication entre les artistes. Son bureau est d'ailleurs un bel exemple d'"ouverture", placé entre deux parois transparentes et rempli de reproductions de dessins et de maquettes d'attractions, il montre bien son amour pour l'animation et son désir de disponibilité pour les artistes du studio. Sa philosophie amena également les réalisateurs à construire un scénario solide et à mettre en scènes des personnages à la fois charismatiques et modernes. Selon lui, la force première d'un film d'animation est son histoire, il faut absolument que celle-ci soit solide et cohérente avant de débuter la production.
Qui dit retour de l'animation traditionnelle dit retour des animateurs 2-D! Tous les grands animateurs qui travaillèrent sur la majorité des productions animées des studios depuis le début des années 80 reprirent du service pour La Princesse et la Grenouille. Andreas Deja, connu pour avoir animé Gaston, Jafar, Scar, Hercule ou bien encore Lilo s'occupa ici du personnage de Mama Odie, la sorcière du bayou. Cet animateur de talent prit la nouvelle du retour de la 2-D comme un don du ciel. Depuis la fin de la production de Lilo et Stitch en 2002, l'artiste n'avait en effet plus vraiment eu l'opportunité de travailler sur des projets ambitieux. Il continua bien évidemment à dessiner et fut par ailleurs animateur consultant sur Il Était Deux Fois Noël, puis sur Bambi 2 aux Disney Toon Studios de Sydney, mais c'était bien loin de ses ambitions. Il revint aux Walt Disney Animation Studio en 2006 pour travailler sur le dernier cartoon de Dingo. Après la fin de la production de La Princesse et la Grenouille l'animateur devint le chef animateur du personnage de Tigrou sur le prochain film de la franchise Winnie l'Ourson prévu pour 2011.
D'autres animateurs firent également leur grand retour comme le talentueux Eric Goldberg qui s'étaient occupé de l'animation du Génie dans Aladdin, de Phil dans Hercule et de plusieurs séquences de Fantasia 2000. Artiste layout et animateur pour divers projets depuis le début des années 2000 (Le fils du Mask, La Panthère Rose), c'est avec une grand joie que l'artiste revint aux studios Disney en 2006 pour travailler sur l'animation de How to Hook Up your Home Theater, puis sur une séquence d'animation pour l'attraction Gran Fiesta Tour Starring The Three Caballeros situé dans le parc d'attraction Epcot. Sur La Princesse et la Grenouille on le retrouve à l'animation de Louis l'alligator.
Mark Henn fit également son retour grâce à cette production. Animateur de renom spécialisé dans l'animation des héroïnes, il a notamment travaillé sur les personnages d'Ariel, Belle, Jasmine et Mulan. Pour La Princesse et la Grenouille il s'occupa en toute logique de l'animation de Tiana.
Le Dr. Facilier, le nouveau "Disney Vilain" fut quant à lui animé par Bruce Smith, autre animateur talentueux ayant fait ses preuves au fil des années. On le retrouve entre autre au générique de Qui Veut la Peau de Roger Rabbit, Dingo et Max, Tarzan, Kuzco, l'Empereur Mégalo et La Ferme se Rebelle. C'est la premier fois que cet animateur s'occupe d'un méchant, et pour un coup d'essai c'est un coup de maître!
La Princesse et la Grenouille signe également le retour à la comédie musicale pour Disney. Alan Menken fut tout d'abord pressenti pour composer et écrire la bande originale du film. Découvert avec la création de la musique et des chansons de La Petite Sirène, l'artiste s'est ensuite penché sur la bande originale de nombreux autres films d'animation Disney tels que La Belle et la Bête, Aladdin, Pocahontas, Le Bossu de Notre Dame, ou bien encore Hercule, ayant sans aucun doute grandement participé à leurs renommées. Pour autant, John Lasseter lui préféra un compositeur made in Pixar, Randy Newman. Ce choix peut sembler surprenant, surtout que ce compositeur n'est pas un habitué des comédies musicales. Néanmoins il est également logique, le film se passe à la Nouvelle Orléans, ville aux sonorités jazzy et style prépondérant du compositeur. Né à Los Angeles en 1943, Randy Newman s'est tout d'abord fait remarqué en tant que songwriter de talent au sein du groupe Harpers Bizarre dans les années 60. Après une carrière solo au succès modéré, Randy Newman se lance en parallèle dans la composition de musiques de films au début des années 80. En 1995 il signe la bande originale de Toy Story, sa première composition pour un film d'animation mais certainement pas la dernière. L'artiste devient un habitué des productions Pixar, il signera ainsi quatre autres bandes originales pour la firme à la lampe de bureau : 1001 Pattes (a bug's life), Toy Story 2, Monstres & Cie et Cars - Quatre Roues. John Lasseter arrive donc d'Emeryville avec un compositeur maison dans les valises! Certain pourraient regretter de ne pas voir Alan Menken à ce poste, lui qui a composé les plus belles musiques Disney dans les années 90. Mais que les fans du compositeur se rassurent, ce dernier est quant à lui en charge de la bande originale du prochain long métrage des studios, Raiponce.
Avant-première mondiale aux Walt Disney Studios (15.11.09)
La Princesse et la Grenouille est sorti le 13 décembre 2009 sur le sol américain et atteigna difficilement les 100 millions de dollars de recettes après six semaines d'exploitation. Une déception ? Pas tant que ça pour un film d'animation 2-D à une époque où les studios (et le public) ne jurent plus que par la 3-D. Le film devient ainsi le cinquième film d'animation Disney le plus rentable de la décennie. Pari presque gagné donc pour John Lasseter et ses artistes qui ont pris un énorme risque en misant sur cette technique que beaucoup pensaient dépassée. Malheureusement cela ne suffira pas pour sauvegarder cette technique au sein des studios... Après un nouveau film Winnie l'Ourson sorti en 2011, au succès public restreint (26M$ de recettes aux US), le département 2-D a de nouveau fermé ses portes. Alors est-ce belle et bien la fin de la 2D aux Walt Disney Animation Studios? Seul l'avenir nous le dira...
Recherches personnages :
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Recherches graphiques :
21 décembre 2009
Projection privée de La Princesse et la Grenouille
Le 21 décembre 2009 se déroula à Paris la projection privée de La Princesse et la Grenouille organisée par nos confrères du site Chronique Disney. Votre serviteur y était avec plusieurs autres webmasters français de sites Disney (Zuzu, Timon Timauvais, Titash, Dash, Professor Ratigan et Crystal pour Chronique Disney, la plupart des modérateurs du forum Disney Central Plaza, Paul pour disneypixar.fr, Professor Ratigan pour Quand les films de Walt Disney s'affichent, et les représentants des forums Disney Gazette et Disneyland Forum Club). Nous étions accompagné d'une trentaine d'invités dont les gagnants du concours organisé par Chronique Disney et relégué sur The Art of Disney. Voici mon compte-rendu de cette soirée exceptionnelle, ainsi que ma critique du film!
21 Avenue François 1er, Paris VIIIe - La salle dans les sous-sols d'Universal - Julien, attaché de presse chez Disney
Tout commence vendredi vers 14h30, nous partons de Lille avec un ami du forum Disney Central Plaza pour rejoindre Paris à deux heures de route. On est un peu en avance, le rdv est à 19h devant les bureaux d'Universal, dans le 8ème arrondissement, nous arriverons finalement sur les coups de 17h! Petit passage sur les Champs-Elysées où nous rejoignons un groupe d'amis au Virgin Megastore puis direction le siège d'Universal où nous attendaient les gagnants du concours organisé par Zuzu Disney. Après quelques présentations, Julien, attaché de presse chez Disney nous guide vers la salle de projection se situant dans le sous-sol du bâtiment. La pièce n'est pas très grande, disposant d'une cinquantaine de places assises, mais elle est équipé d'un projecteur numérique et les sièges son très confortables. Première surprise, sur chaque siège nous attendais un joli sac paré du logo du film Le Drôle de Noël de Scrooge. A l'intérieur quelques goodies et autres cadeaux gracieusement offerts par Disney France : le dossier de Presse de La Princesse et la Grenouille, un carnet aux couleurs du film, le calendrier officiel des sorties cinéma du studio en 2010, le DVD du film Les Copains fêtent Noël et enfin une clé USB MP3 Disney Interactive Studios contenant quelques images et bandes annonces des derniers jeux sortis. Après quelques mots de Julien nous remerciant du travail que l'on fait sur la toile française pour promouvoir les productions Disney et quelques mots de Timon Timauvais, les lumières s'éteignent, le logo Walt Disney Animation Studios apparaît, il est enfin temps de découvrir le tout nouveau long métrage Disney sonnant le retour de la 2-D...
Les fans sont prêts pour la projection - Le contenu du sac surprise - Valentin et Vincent du forum Disney Central Plaza
Les premières minutes du film sont magnifiques (vous pouvez les voir ici), ce n'est pas un introduction impressionnante comme on a put le voir dans Le Roi Lion ou Le Bossu de Notre Dame, mais plutôt intimiste, se passant quelques années en arrière, lorsque Tiana était encore enfant. Le fait de revoir ENFIN un Disney en 2-D au cinéma est en grande partie la cause de mon enthousiasme à ce moment là car au final cette scène n'est pas des plus intéressantes. Mais graphiquement c'est divin, les décors numériques rendent bien mieux que ce à quoi je m'attendais, les couleurs sont chatoyantes et rendent les première minutes du film magique. Je découvre par la même occasion la version française du film, étant donné que pratiquement tous les extraits disponibles sur le net étaient en anglais, de même pour la bande originale que j'écoute en boucle depuis plusieurs semaines. Le résultat est bon mais, comme d'habitude difficile de faire mieux que la version originale... Les chansons en particulier passent beaucoup moins bien en français. Le rythme très jazzy de ces dernière a été fait pour être chanté en anglais, on se retrouve donc avec des chansons sympa mais dont le tempo est cassé par certaines syllabes typiques de la langue de Molière, dommage...
Au niveau de l'animation on passe du brillant au médiocre. La plupart des personnages sont parfaitement animés comme Tiana, le Dr. Facilier, Mama Odie ou bien encore Charlotte, mais d'autres font un peu tâche. La jeune Tiana en fait partie, elle est d'une rigidité affligeante, à peine digne d'un direct to video! Il faut dire qu'après avoir vu les magnifiques animations d'Andreas Deja sur le personnage de Lilo dans Lilo & Stitch, on ne peut être que déçu. Mais fort heureusement on ne la voit qu'en tout début de film, donc rien de bien gênant. Contrairement au père et à la mère de Tiana que l'on voit beaucoup plus et dont l'animation laisse à désirer! Il en est de même pour les nombreux personnages en arrière-plan. On a l'impression que les animateurs ont peur de caricaturer les traits et les mouvement des afro-américains présents dans le film! C'est d'ailleurs ce qui ressortira le plus de La Princesse et la Grenouille, la peur de ne pas plaire qui à poussé l'équipe du film à ne pas trop innover.
Passons à l'histoire, de ce côté là je ne suis vraiment pas déçu ! Avec John Lasseter aux commandes des studios, on sent clairement l'influence de Pixar. Le rythme est soutenu, les gags sont drôles sans être vulgaires ou faciles (on est pas chez Dreamworks), les personnages sont bien exploités et on s'attache vite à eux. Mon coup de cœur va sans nul doute à Charlotte, la meilleure amie de Tiana. C'est tout à fait le genre de personnage que l'on peut retrouver dans un Pixar (elle m'a beaucoup fait penser à Jessie dans Toy Story 2), mais en 2-D et ça fait une grande différence! Le seule souci dans la construction du récit pourrait-être dans les motivations du méchant Dr Facilier. Au final on ne sait pas vraiment pourquoi il s'en prend à Naveen, ce qu'il recherchait exactement? Et c'est bien dommage car à côté de ça c'est selon moi un des meilleurs Disney vilains de ces dernières années !
Les chansons et les musiques, composées par Randy Newman sont quant à elle agréables et entraînantes, mais on est loin des partitions d'Alan Menken, le maître des musiques Disney depuis La Petite Sirène. Pour l'anecdote, sachez que ce devait-être lui qui devait s'occuper de la musique du film, mais John Lasseter a décidé de lui retirer le projet lors de son arrivée au studio. Pour une fois je pense sincèrement qu'il a fait une grave erreur! Disney veut avec ce nouveau film 2-D retrouver l'aura qu'ils ont perdu depuis déjà de trop nombreuses années, qui de mieux alors qu'Alan Menken pour redorer le blason de la firme aux grandes oreilles? Il n'empêche que Randy Newman a tout de même fait du bon boulot, les chansons sont très accrocheuses et donnent au film un côté jazzy des plus agréables. Les morceaux instrumentaux sont par contre un peu moins mémorables et rappellent a certains moments les musiques de Toy Story ou Monstres & Cie, deux belles références mais trop éloignées de ce que le publique recherche dans un Grand Classique Disney.
Au final La Princesse et la Grenouille est un excellent Disney 2-D, pour ma part je ne m'étais pas autant délecté devant un film du studio depuis Tarzan, c'est vous dire! Cependant le film n'est pas exempt de défauts. Certains personnages s'avèrent inutiles (à quoi servent les trois chasseurs de grenouilles rencontrés dans le bayou?), les chansons bien que de bonne factures sont loin de ce à quoi on pouvait s'attendre d'un Disney, enfin techniquement le film manque d'ambition, le budget limité n'a pas permis de réaliser de grandes scènes d'animation, et c'est vraiment dommage. Un exemple : la scène du carnaval qui s'avérait prometteuse sur les concept arts est en fait bien modeste, on n'y voit que deux chars et quelques personnages alors que l'on aurait put avoir une scène dans le genre du carnaval des fous dans Le Bossu de Notre Dame. C'est selon moi le gros point noir du film, on oublie de nous impressionner.
Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant, La Princesse et la Grenouille reste un très bon film d'animation comme on en attendait depuis des années, la magie est enfin de retour! C'est alors d'autant plus triste de voir que le film ne marche pas si bien que ça depuis sa sortie aux États-Unis le 11 décembre dernier... Après un premier week-end moyen (25 millions de dollars), le film a depuis dépassé la barre des 40 millions de dollars, mais on pouvait en attendre plus d'un film de cette trempe. Le public américain bouderait-il le retour à la 2-D? Ou bien est-ce à cause de la date de sortie (c'est la première fois depuis longtemps qu'un long métrage des Walt Disney Animation Studios sort en décembre sur le sol américain) ? Toujours est-il que ces résultats font réfléchir les dirigeants du studio, est-il encore possible de faire un carton avec un film en 2-D ? La Reine des Neiges sera-t-il finalement réalisé en 3-D ? Beaucoup de questions qui restent pour le moment sans réponse, en espérant en savoir plus dans les semaines à venir.
Revenons en à la soirée de vendredi. Le film terminé, le temps de se remettre de ses émotions, direction le Quick des Champs-Elysées pour échanger nos impressions sur le film. Après près de deux heures de discussion, il est temps de se quitter... Quelle merveilleuse soirée entre fans, pleine d'émotion et de riches échanges entre passionnés! Je tenais à remercier les organisateurs de cette fabuleuse soirée, Zuzu, Timon Timauvais et Julien, merci à vous trois pour ces moments privilégiés! Et selon ce dernier, Disney souhaiterai organiser plus souvent ce genre de rendez-vous pour les fans (en particulier pour des avants-premières), il n'est donc pas exclu que de nouveaux concours soient organisé pour assister à d'autres évènements de ce genre, avis aux intéressés! Pour finir, retrouvez ci-dessous les interviews de l'animateur Andreas Deja, le layout artist Jean-Christophe Poulain, ainsi que le reportage effectué lors du tapis rouge de l'avant-première française du 17 janvier 2010, avec les interviews d'Anthony Kavanagh, Liane Foly et Hamel Bent. Enjoy !
26 novembre 2009
La Princesse et la Grenouille
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La Princesse et la Grenouille a fait ses premiers pas dans les salles américaines hier! La sortie nationale n'est prévue que pour le 11 décembre prochain, mais le film est déjà sorti à New-York et Los Angeles. Pour nous, pauvres français il faudra attendre le 27 janvier 2010 pour le voir débarquer chez nous... Mais sachez que des avant-premières sont prévues le 13 décembre prochain dans de nombreux cinémas, n'hésitez pas à vous renseigner près de chez vous! Pour ma part je découvrirais La Princesse et la Grenouille le 18 décembre, lors de la projection privée organisée à Paris pour les dix ans de Zuzu Disney, site de référence des productions du château enchanté. Je vous rappel d'ailleurs que le concours pour gagner des places pour cette projection est toujours ouvert ici. Je vous ferait bien sur part de mes impressions après la projection. En attendant je vous invite à découvrir une nouvelle galerie de recherches graphiques du film. Certain dessins vous diront certainement quelque chose, c'est tout à fait normal, je les avait déjà publié il y a quelques mois. Mais vous pouvez désormais les découvrir sous un nouveau jour en très haute définition. Enjoy!
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