05 décembre 2010
The Emperor's Nightingale
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The Emperor's Nightingale est à l'origine une séquence du long métrage abandonné, Musicana. Mis en chantier à la fin des années 70, Musicana était en quelque sorte un Fantasia nouvelle génération. Walt Disney avait toujours eu en tête avec Fantasia , de ressortir le film, année après année, en y ajoutant de nouvelles séquences cohabitant avec les plus populaires des versions précédentes. Malheureusement, l'échec commercial du Fantasia original, ainsi que la guerre l'empêchèrent de réaliser ce doux rêve. Mais l'idée a survécu pendant de longues années aux studios. A la fin des années 70, deux artistes émérites, Wolfgang Reitherman et Mel Shaw se sont penché sur une nouvelle version de Fantasia intitulée Musicana.
Ce changement de nom n'est bien sur pas anodin, car Musicana, contrairement à son illustre modèle ne mettait pas forcément en images de morceaux de musique classique. La demi douzaine de séquences du film étaient basés sur différents pays accompagné de musiciens des pays en question. On retrouvait ainsi une séquence avec des grenouilles jouant du jazz dans le sud des Etats-Unis avec une musique interprétée par Louis Amstrong, une séquence sud-américaine inspirée du folklore aztèque et incas sur un morceau de la soprano péruvienne Yma Suma, une séquence africaine, une autre orientale accompagnée du morceau Sheherazade de Rimsky Korsakov et une séquence scandinave avec comme musique Finlandia de Jean Sibelius.
Enfin, une séquence mettait en scène Mickey Mouse (qui n'était alors plus apparu au cinéma depuis les années 50), The Emperor's Nightingale . Ce conte, bien que se passant en Chine, n'a en fait rien d'asiatique. Il fut écrit par Hans Chistian Andersen (La Petite Sirène, La Petite Fille aux Alumettes) et publié en 1843. Voici un résumé du conte : L'Empereur de Chine, qui ne quitte jamais les limites de son palais, ignore qu'il existe un peu plus loin, au delà de ses jardins maniérés, des lacs profonds et des bois touffus que les gens du peuple connaissent bien. C'est de là que sort le rossignol au chant mélodieux qui charme l'empereur au point qu'il en a les larmes aux yeux. Aussitôt, un maître de chant se met en tête de fabriquer un rossignol mécanique, couvert de rubis et diamants, et qui chante, dit-il, aussi bien que le vrai rossignol. En vérité, les pêcheurs du lacs savent bien que rien n'égale le chant du vrai rossignol, mais l'empereur, séduit par l'idée de garder un faux oiseau qu'il peut manier à sa guise, chasse le vrai rossignol. Longtemps, la cour et les gens du peuple admirent le rossignol de rubis. Mais la mécanique se détraque et le faux rossignol meurt. L'empereur lui-même est à l'agonie. C'est alors que reparaît le vrai rossignol. Il sauve le monarque et lui demande de garder le secret de ses visites.
Dans la version de Disney, Mickey Mouse possédait le vrai rossignol, c'est lui qui enseigne à l'Empereur, la valeur de l'humble petit oiseau marron par rapport à l'automate en métal précieux. On ne sait pas quelle musique aurait accompagné cette séquence... En restant dans la logique des autres séquences du film, on imagine qu'il aurait s'agit d'une musique chinoise.
Les dessins que vous découvrez ci-dessous ont été réalisé par un certain John Lasseter, alors débutant sa carrière aux Walt Disney Animation Studios, sous la houlette de Mel Shaw. Ce dernier avait été impressionné par le talent et la créativité du jeune homme et décida de lui confier les illustrations de The Emperor's Nightingale.
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Copyright Disney Enterprises, Inc. All rights reserved
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20 août 2009
The Tale of a Mouse
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The Tale of a Mouse est un projet des studios Disney datant des années 70. Il s'agissait d'une version longue du cartoon Cousin de Campagne, un Silly Symphony sorti en 1936. On y suivait une souris des champs venu rendre visite à son cousin des villes. Après la mort de Walt en 1966, la branche animation de l'empire Disney, comme toutes les autres branches de l'entreprise, s'est retrouvée orpheline. Le studio avait perdu son âme et la créativité ne fut plus de mise pendant un temps. N'osant pas (ou ne voulant pas) trop s'éloigner des productions antérieurs à la disparition de Walt, les studios ont, pendant un temps, repris les projets abordés ou abandonnés durant les années précèdentes. C'est ainsi que L'Apprentie Sorcière, Les Aventures de Bernard et Bianca ou bien encore Peter et Elliott le Dragon furent mis en chantier. C'est durant cette période trouble que The Tale of a Mouse fut développé. Le projet fut vite mis de côté en raison de la reprise du projet de film sur Bernard et Bianca. En effet, deux films avec des souris comme héros dans une période aussi proche, cela aurait été malvenu. De plus le projet en question était bien moins porteur que Les Aventures de Bernard et Bianca, qui lui était tiré d'une série de livres à succès et de plus déjà abordé avant la mort de Walt. La sécurité l'a emporté et The Tale of a Mouse ne fut jamais produit... Retrouvez ci-dessous une série de recherches graphiques du film au pastel signées Mel Shaw.
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