Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
The Art of Disney
30 novembre 2009

o Christian Renaut, auteur de renom déjà à

Christian_Renaut

o

Christian Renaut, auteur de renom déjà à l'origine de deux ouvrages sur l'animation Disney (De Blanche Neige à Hercule et Les Héroïnes Disney) fait appel à vous, fans ou simple amateurs de l'animation Disney pour son prochain ouvrage! Mais il en parlera mieux que moi, voic donc son message qui vous est adressé :

Chers passionnés de l’animation Disney, historiens, artistes , journalistes, personnel ou ex-personnel Disney, ceci peut vous intéresser :

Après avoir publié deux ouvrages sur l’animation Disney (« De Blanche-Neige à Hercule » préfacé par Ollie Johnston et Frank Thomas et « Les héroïnes Disney » préfacé par Glen Keane, chez Dreamland), je commence mes travaux de recherche pour un 3e projet dont le titre pourrait être « 20 grands moments de l’animation Disney en long-métrage ».


C’est là que vous pouvez intervenir. Au lieu d’imposer mes goûts, je voudrais lancer un genre de sondage auprès des passionnés afin qu’ils dégagent 20 grands moments favoris parmi une liste visible en bas.

J’ai volontairement utilisé un mot assez vague « moment » et non « séquence » ou « scène » afin de laisser une certaine liberté d’appréciation. Mais nous parlons tout de même de moments durant au moins une minute.

Si vous êtes intéressés, merci de me faire parvenir votre sélection, en argumentant, voire en confiant des anecdotes liées à ces moments.

Les critères sont les vôtres. Vous pouvez faire votre sélection en mettant en avant le layout, la qualité de l’animation, le scénario, ou bien un passage chanté, le design, les décors, ou la performance en terme d’effets spéciaux, ou enfin la drôlerie. On pourrait imaginer que ce moment soit en fait une combinaison de plusieurs de ces facteurs réunis.

Je sais que cela peut paaître ridicule de vouloir sélectionner seulement 20 moments quand certains films en regorgent déjà, comme par exemple...Stop ! Pas question d’influencer ! C’est pourquoi j’ai décidé que le premier volume se concentrerait sur les films réalisés du vivant de Walt Disney.


Voici cette liste :

Blanche-Neige

Pinocchio

Fantasia

Le dragon récalcitrant

Dumbo

Bambi

Saludos Amigos

Les 3 Caballeros

La boîte à musique

Mélodie du sud

Coquin de printemps

Melody cocktail

Les Adventures d’ Ichabod et Mr Toad

Cendrillon

Alice au Pays des merveilles

Peter Pan

La belle et le clochard

La belle au bois dormant

Les 101 Dalmatiens

Merlin l’enchanteur

Mary Poppins

Le livre de la jungle


J’essayerai de faire un livre illustré de documents jamais vus, et un texte nourri d’informations nouvelles et basé sur des interviews personnelles et mes recherches sur place.

Merci de me faire parvenir votre sélection argumentée à

christian.renaut@wanadoo.fr

Merci d’avance,

Christian Renaut.

Publicité
26 novembre 2009

La Princesse et la Grenouille

 

Logo_03

o

45283139_p_copieLa Princesse et la Grenouille a fait ses premiers pas dans les salles américaines hier! La sortie nationale n'est prévue que pour le 11 décembre prochain, mais le film est déjà sorti à New-York et Los Angeles. Pour nous, pauvres français il faudra attendre le 27 janvier 2010 pour le voir débarquer chez nous... Mais sachez que des avant-premières sont prévues le 13 décembre prochain dans de nombreux cinémas, n'hésitez pas à vous renseigner près de chez vous! Pour ma part je découvrirais La Princesse et la Grenouille le 18 décembre, lors de la projection privée organisée à Paris pour les dix ans de Zuzu Disney, site de référence  des productions du château enchanté. Je vous rappel d'ailleurs que le concours pour gagner des places pour cette projection est toujours ouvert ici. Je vous ferait bien sur part de mes impressions après la projection. En attendant je vous invite à découvrir une nouvelle galerie de recherches graphiques du film. Certain dessins vous diront certainement quelque chose, c'est tout à fait normal, je les avait déjà publié il y a quelques mois. Mais vous pouvez désormais les découvrir sous un nouveau jour en très haute définition. Enjoy!

 o

Frogs_Bayou

Facilier_s_Lair

French_Quarter

Mama_Odie_02

Mardi_Gras_02

Masquerade_Ball_02

frog15

Frog_5

frog6

frog14_02

frog10

frog12

 

19 novembre 2009

Les Gremlins

Les_Gremlins

 

10665_02Les Gremlins fait parti des projets de films de guerre inachevés les plus ambitieux des Walt Disney Animation Studios. J'en vois déjà penser aux deux célèbres films de Joe Dante sortis dans les années 80 et au début des années 90... Il s'agit bien des même personnages, mais la version de Disney en était en fait très éloignée. Au début des années 40, les Gremlins faisaient beaucoup parler d'eux chez les militaires (Seconde Guerre mondiale oblige). Les pilotes de la R.A.F les accusaient par exemple d'être les auteurs d'inexplicables incidents mécaniques pendant la Bataille d'Angleterre. Mais les premières apparitions de ces étranges petits monstres remontraient aux années 20.
En 1942, Roald Dahl (futur auteur de Charlie et la Chocolaterie et James et la Pêche Géante), alors capitaine de la Royal Air Force en incapacité de voler suite à un grave accident,  écrivit une histoire autour de ces personnages devenus très populaires chez ses camarades. Poussé par un de ses supérieurs qui était producteur dans le civil, Dahl se décide à présenter son histoire aux studios Disney au mois de juillet 1942, avant même de l'avoir publié. A cette époque, les Gremlins avaient déjà eu droit à de nombreux articles dans les journaux, dont des histoires illustrées, leur popularité allait grandissante. Walt Disney fut séduit par le récit de Dahl et décida sur le champs de mettre en chantier un projet de long métrage. Et il avait bien raison car d'autre studios hollywoodiens s'y intéressaient au même moment. Au début de l'année 1943, Roy Disney pria les autres producteurs de cartoons de ne pas lancer sur le marché de court métrage concurrents, puisque son studio avait déjà dépensé près de 50000 dollars dans un long métrage. Ces derniers acceptèrent, hormis Leon Schlesinger (papa du studio responsable des cartoons de la Warner) car deux de ses films étaient déjà trop avancés pour être abandonné. Les deux cartoons sortirent donc mais avec le mot Gremlin des titres remplacé par Falling Hare et Russian Rhapsody.

disneyanddahlone_02

Les artistes des studios Disney eurent au départ beaucoup de mal à trouver une apparence physique adéquate aux Gremlins. En effet, étant des personnages totalement imaginaires, ils partaient de zéro. Tout d'abord abordés comme de petits diablotins, les créatures, lors de l'abandon de la production, avaient plus l'apparence de lutins au gros nez, ce qui les rendait plus sympathiques aux yeux du public. Car le gros problème des personnages étaient certainement leur caractère très antipathique. Dans son récit Roald Dahl essaya de justifier le caractère diabolique des Gremlins. Selon lui, ils étaient en guerre contre la R.A.F. car ces derniers avaient transformé leur habitat en piste d'atterrissage, d'où leur envie de détruire tout appareil volant de la flotte. Mais cette excuse n'était pas suffisante, les scénaristes avaient toujours autant de mal à rendre ces personnage sympathiques. De plus le projet était très ancré dans le conflit mondial et Walt Disney ne cachait pas ses craintes de voir son film complètement désuet une fois la guerre terminée. C'est une des raisons principales qui l'ont poussé à arrêter le projet. Il promit tout de même à Roald Dahl de réaliser un court métrage avec les personnages, cartoon qui ne verra finalement pas le jour. En effet, l'intérêt du public pour les petits personnages fut bref, et Walt Disney ne vit plus l'intérêt de les exploiter.
Néanmoins, contrairement à de nombreux autres projets abandonnés, Les Gremlins de Disney eurent tout de même leur heure de gloire. Ils apparurent ainsi sur au moins vingt-huit insignes militaires et civils, et en 1943, une version abrégée de l'histoire fut éditée, illustré par Bill Justice. Ce livre, véritable survivant de la production avortée, fut réédité en 2006.

 

Walt Disney Studios The Gremlins Book Illustration Original Art 02

img440_02

img441_02_02

img441_03

img442_02_02

img442_03

img443_02

img444_02

18 novembre 2009

Concours La Princesse et la Grenouille

Concours_La_Princesse_et_la_Grenouille

Zuzu Disney, site francophone de référence sur les productions Disney, lance ses festivités pour l’année de ses dix ans et fête avec vous le retour de Disney à l’animation 2D !  A cette occasion, The Art of Disney Animation vous propose de participer au grand concours Zuzu Disney pour assister à une projection privée, en version française, du nouveau Grand Classique Disney, La Princesse et la Grenouille qui aura lieu le vendredi 18 décembre 2009, à 18h30 dans le VIIIème arrondissement de Paris.

 

Rencontrez à cette occasion tous les membres de ZuzuDisney mais également les webmestres ou représentants des sites :

           Disney • Pixar,276_PF_Pub_Tiana_Naveen_v4_0_CMYK_02
           The Art of Disney Animation,
           Quand les Films de Walt Disney s'Affichent,
           Timon la Mangouste.

et des forums :

          Disney Central Plaza,
         
Disneyland Forum Club,
          Disney Gazette.
 

Pour gagner votre place, rien de plus simple : répondez aux quatre questions suivantes  !

Question n° 1 :
L'héroïne de La Princesse et la Grenouille
se nomme... 272_PF_Pub_Naveen_Human_v4_0_CMYK_02

                      a) Tana
                      b) Tania
                      c) Tiana

Question n° 2 :
L'action de La Princesse et la Grenouille
se déroule à…

                      a) La Nouvelle Orléans
                      b) Orléans
                      c) Paris

Question n° 3 :
Zuzu Disney fête ses 10 ans en 2010 le...

                      a) 1er janvier
                      b) 24 avril
                      c) 18 décembre

Question subsidiaire :
Quel a été le nombre de pages lues sur Zuzu Disney le dimanche 15 novembre 2009 ?

 

Envoyez, avant le jeudi 10 décembre minuit, vos quatre réponses par mail à l’adresse suivante grenouille@zuzudisney.com en indiquant impérativement :

          votre pseudo sur un des forums :285_PF_Pub_Mama_and_Juju_v1_1__5_CMYK_02
                  
Disney Central Plaza,
                  
Disney Magic Interactive,
                  
Disneyland Forum Club,
                   Disney Gazette ;
          votre nom ;
          votre prénom ;
          votre âge ;
          votre adresse postale ;
          votre numéro de téléphone.

Règlement :
20 places sont mises en jeu. Une seule participation est admise par foyer, même nom, même adresse. Toute réponse incomplète sera déclarée nulle. Le jeu est réservé à la France métropolitaine et au Bénélux.  En cas d’ex aequo, l’ordre des gagnants se décide en fonction de l’heure d’arrivée des réponses, à la minute près. La réponse à la question subsidiaire est validée en fonction de la donnée se rapprochant le plus de la bonne réponse, en plus ou en moins.  Les gagnants seront révélés le lundi 14 décembre sur Zuzu Disney et les forums partenaires. Chaque gagnant recevra parallèlement un mél de confirmation de gain qui comportera les modalités pratiques du rendez-vous pour assister à la projection. Le gain est nominatif et n'est pas cessible.

13 novembre 2009

Drôles d'Oiseaux sur une Ligne à Haute Tension

For_the_Birds
DRÔLES D'OISEAUX SUR UNE LIGNE À HAUTE TENSION (2000)

 

Edgar Allan Poe, en décrivant sa théorie de ce qui fait un bon poème, a identifié quelques traits essentiels: la concision, la beauté, la logique. Quand l'artiste des studios Pixar Ralph Eggleston a voulu aborder la poésie dans le court métrage d'animation, il a proposé trois éléments essentiels: la concision, la clarté et la sincérité. Drôles d'Oiseaux sur une Ligne à Haute Tension, réalisé par Eggleston, se révèle un cas d'école de ces trois éléments. Considéré comme l'un des meilleurs courts métrages des studios Pixar, Drôles d'Oiseaux sur une Ligne à Haute Tension en est également un des plus courts. Sa grande qualité est de réussir à faire rire en seulement pas plus de trois minutes. Il n'est ainsi pas surprenant d'entendre Ralph Eggleston citer DumboGrand Classique au rythme rapide et au fort potentiel comique comme son long métrage d'animation préféré. 

La naissance de Drôles d'Oiseaux sur une Ligne à Haute Tension remonte au début des années 80, lorsque que Ralph Eggleston réalisa une série de dessins avec un flamant rose et une bande de petits oiseaux pour le cours  de Bob Winquist à CalArts. C'est Ken Bruce, un de ses camarades de classe qui suggéra à Eggleston de faire un film avec ses esquisses. «J'ai effectivement abordé une projet de court métrage à CalArts,» se souvient Eggleston, «mais je n'ai pas pu le finir parce que je paniquais à l'idée d'avoir à dessiner autant de petits oiseaux.» De plus il n'avait pas trouvé de fin satisfaisante à son histoire, il décida alors de mettre ce travail de côté.
Bien qu'il soit surtout connu pour son travail de directeur artistique sur des films tels que Le Monde de Nemo ou WALL•E, Ralph Eggleston débuta sa carrière chez Pixar en 1993 comme animateur. Il dira plus tard qu'il
«est tombé dans l'art de la réalisation par accident», et qu'il se voit moins comme un artiste qu'un cinéaste qui «essaie de toujours penser aux personnages, à l''histoire et à comment assembler le tout".

Après Le Joueur d'Échecs, les studios Pixar décidèrent de continuer à produire de nouveaux courts métrages. C'est ainsi qu'une sorte d'appel d'offre fut lancé aux studios pour trouver un nouveau sujet à exploiter. C'était l'occasion rêvée pour Ralph Eggleston de sortir de ses cartons son projet de court métrage inachevé à CalArts. Il opéra néanmoins quelques changements, le flamant rose fut par exemple remplacé par un oiseau quelconque, mais plus déluré. Au cours de la présentation de son projet aux pontes du studio, Eggleston utilisa un klaxon de voiture ancienne pour le bruitage de l'oiseau loufoque, ce qui fit beaucoup rire John Lasseter. Ces effets sonores colorés seront plus tard réenregistrés à l'identique pour le film. Pour créer les sons des petits oiseaux, Eggleston utilisa des jouets sifflants de la collection de l'artiste de storyboard Jeff Pidgeon.

L'esprit économe d'Eggleston (sa maîtrise des limites enseigné par Bob Winquist) est évidente tout au long du film, en particulier dans sa décision d'utiliser un modèle unique pour l'ensemble des petits oiseaux. Cette uniformité accentue le contraste flagrant entre le groupe d'oiseaux et le grand oiseau loufoque. À un moment donné de la production, Eggleston commença à craindre que la conception des petits oiseaux soit peut être trop simple. Il  étudia donc l'anatomie et la structure osseuse de petits oiseaux réels. Quand il présenta une version révisée des ses personnages à
John Lasseter, «John vint littéralement m'embrasser et me dit: "Arrêtes toi là! Retourne maintenant au storyboard!"» dit Eggleston. Le réalisateur s'est rendu compte que le modèle antérieur était plus proche de son intention initiale de rendu "cartoon" mais ne regretta pas ce changement.

Ralph Eggleston passa deux ans sur la réalisation de Drôles d'Oiseaux sur une Ligne à Haute Tension. Deux années éprouvantes et pleine de défis en tout genre. La fin du court métrage en particulier lui donna beaucoup de fils à retordre. «J'ai dû redessiner la fin du storyboard une vingtaine, voire une trentaine de fois simplement parce qu'elle n'était pas drôle», se souvient Eggleston. D'autres artistes, notamment Jeff Pidgeon et Joe Ranft, firent des suggestions pour la fin du court métrage. Joe Ranft imagina une fin au cours de laquelle une bande de belettes enragés bondissaint hors des buissons et mangeaient tous les oiseaux. Dans une autre fin non utilisée, les oiseaux étaient électrocutés par le fil sur lequel ils étaient posé et se transformaient en poulet frit.

For the Birds fut diffusé au cinéma en avant-programme du film Monstres & Cie sorti en 2001. Il gagna l'Oscar du Meilleur court métrage d'animation la même année. Pour Eggleston, une telle reconnaissance était très gratifiante mais hors sujet. Tout ce qu'il voulait c'était divertir le public avec son film:
«Il ne s'agit pas d'essayer de résoudre les problèmes du monde mais juste de tenter de faire rire quelqu'un.» conclut l'artiste. 

 

 

img416

img419

img414

img424

img422

img415_03

img418_02

img417_02

img420_03

img425_02

 

Storyboards de Ralph Eggleston :

 

Fort the Birds Ralph Eggleston

img426_01

img426_02

img426_03

img426_04

img426_05

img426_06

img426_07

img426_08

img426_09

img426_10

img426_11

img426_12

Publicité
8 novembre 2009

Taram et le Chaudron Magique

Logo_03

 

Affiche_am_ricaine_0225ème long métrage des Walt Disney Animation Studios The Black Cauldron (Taram et le Chaudron Magique) est considéré comme le "vilain petit canard" des studios. Qui plus est, sa production fut aussi longue que chaotique...
Inspiré des Chroniques de Prydain de Lloyd Chudley Alexander, le projet d'adaptation en long métrage remonte à 1971, lorsque Disney acheta les droits sur les livres (cinq tomes en tout) parus entre 1964 et 1970. Durant toute la décennie 70, les studios Disney tentèrent d'adapter cette longue histoire compliquée aux nombreux personnages, mais sans succès. Il faudra attendre 1980, et la nomination de Joe Hale comme producteur du film pour que tout se mette enfin en route. Son idée principale était de donner plus de place au Seigneur des Ténèbres qui ne faisait que de brèves apparitions dans le roman.

Joe_Hale_Art_Stevens_et_Ted_Berman_02  01_02  Phil_Nibbelink_02
Joe Hale, Art Stevens et Ted Berman - Andreas Deja - Phil Nibbelink                  

Le début des années 80 n'est pas une période bénie pour les studios Disney, bien au contraire. Après le décès de Walt en 1966, les nouveaux dirigeants décidèrent tout d'abord de suivre les traces du maître (grave erreur) et tentèrent de rester fidèle à son état d'esprit en ressortant des placards bon nombres de projets qu'il avait mis de côté de son vivant. Pourtant ce n'était pas le genre de Walt Disney qui allait toujours de l'avant! S'en suivirent quelques échecs plus ou moins retentissants durant la décennie suivante. Au début des années 80, les mentalités changent, les derniers Nine Old Men partent à la retraite, remplacés par une nouvelle génération d'artistes prêts à tout pour montrer de quoi ils sont capables. Nous découvrons ainsi de grands artistes en devenir : Glen Keane, Andreas Deja, Tim Burton, John Musker, Ron Clements, ou bien encore John Lasseter. Après Rox et Rouky, qui fit le lien entre l'ancienne et la nouvelle génération, Taram et le Chaudron Magique est la première production animée des studios sans aucun Nine Old Men dans son équipe de production. Avec ce film, la direction comme les artistes voulaient du changement, une sorte de révolution créative. Cette révolution eut lieu, mais pas forcément dans le sens souhaité...

James_Coleman__color_stylist__02  Ink_and_Paint__Scene_Planning__Animation_and_Final_Check__Camera_and_Administration_02  PDVD_004_02
                        James Coleman - Le département encre, couleur et caméra - Art Stevens et (artiste inconnu)     

Pourtant, Taram et le Chaudron Magique eu un traitement de roi aux studios. Il bénéficia de nombreuses nouvelles technologies de l'époque comme le procédé Animation Photo Transfer. Inventé par Dave Spencer en 1985, ce procédé était une sorte d'évolution de la xérographie, utilisée aux studios Disney depuis Les 101 Dalmatiens. Il permettait d'avoir des contours moins "crayonné" pour les personnages, ainsi que des couleurs plus précises. Cette invention valut à Dave Spencer un prix technique par l'académie des Oscars en 1986. Malheureusement, avec l'arrivée de l'informatique, ce système fut vite remplacé par le Computer Animation Production System qui permettait d'informatiser le processus d'encrage et de colorisation. Cette technologie fit d'ailleurs ses premiers pas sur Taram et le Chaudron Magique. En effet certains objets du décor ont été multiplié numériquement pour ainsi être utilisé plusieurs fois.

Taram et le Chaudron Magique est également le premier film depuis La Belle au Bois Dormant à utiliser le Super Technirama 70 (format 2,20:1), preuve du traitement particulier dont le film bénéficiait. Mais il ne fallait pas pour autant en oublier le scénario...

PDVD_000_02  Le co-réalisateur Ted Berman le producteur Joe Hale et le co-réalisateur Rick Rich  PDVD_002_02

Après moult remaniements, Taram et le Chaudron Magique sorti finalement le 24 juillet 1985 aux États-Unis et le 27 novembre  de la même année en France. Le film reçut la certification PG (parental guidance) en raison des scènes violentes qu'il contenait, une première pour un long métrage d'animation Disney! Le film fut un échec avec seulement 21 millions de dollars de recettes, alors que sa production avait coûté 25 millions de dollars. On pourrait se dire que c'est tout à fait mérité, le film est un des plus sombres de Disney, l'histoire est bancale et les personnages peu sympathiques. Trop noir pour un public familial, trop enfantin pour les ados, Taram fut victime des nombreux tâtonnements de sa production. Les studios Disney oublièrent d'ailleurs très vite leur dernier bébé, jusqu'à le renier complètement. Les productions suivantes leur permirent en effet de montrer  qu'ils n'avaient rien perdu de leur superbe, pour le plus grand bonheur du public!

 

 

img413_02

img412_02

Foldout2_02

Foldout2_04

PDVD_000

PDVD_001

PDVD_002

PDVD_003

PDVD_005

PDVD_006

PDVD_008

PDVD_009

PDVD_010

PDVD_011

PDVD_012

PDVD_014

PDVD_015

PDVD_016

PDVD_017

PDVD_018

PDVD_019

PDVD_020_02

PDVD_021_02

PDVD_022

PDVD_025

PDVD_023

PDVD_024

PDVD_026

PDVD_027

PDVD_028

PDVD_029

PDVD_030

PDVD_031

PDVD_032

Mike_Ploog_01

Mike_Ploog_02

Mike_Ploog_03

Mike_Ploog_04_02

taron_01_02

o

Dessins de Tim Burton :

img585

img586

img587

img588

386469_10150400440858148_1809341295_n

Publicité
Publicité