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The Art of Disney
disney
5 janvier 2009

Fantasia : Ave Maria

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AVE MARIA

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Ave Maria fut composé par Franz Schubert de manière spontanée, comme inspiré par un besoin irrésistible. Dans le même état d'esprit, les artistes de Disney avaient à l'origine prévu que la procession des pèlerins encapuchonnés devait entrer dans une église mais, Walt choisit une mise en scène plus primitive. Joe Grant, le responsable du scénario puisa sons inspiration dans son propre jardin : "Mes arbres avaient un style gothique ce qui m'a donné l'idée de l'allure de la cathédrale." Disney ajouta:  "Avec de la belle musique, nous produisons de belles choses. C'est un travail expérimental et j'ai bien l'intention de faire des expériences."
Le design de la séquence fut une nouvelle fois le fruit du travail de l'illustrateur Kay Nielsen. Pour l'éclatant final de Ave Maria, les départements des décors et de prise de vue créèrent une version horizontale de la caméra multiplane afin de photographier, avec le plus de relief possible, le plus long plan séquence de l'histoire de l'animation. La séquence faisait plus de douze mètres de long, il a fallut cinq jours pour tourner ce plan. Une fois terminée l'équipe responsable de la photographie se rendit compte qu'ils s'étaient trompé d'objectif sur la caméra, ce qui fait que l'on voyait les décors mais aussi toute l'équipe courir autour! Il a donc fallut tout recommencer depuis le début mais trois jours plus tard un tremblement de terre gâcha une nouvelle fois le plan alors que l'avant-première du film devait avoir lieu six jours plus tard! Le plan fut heureusement fini à temps, seulement quelques heures avant la projection.

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28 décembre 2008

Fantasia : Une Nuit sur le Mont Chauve

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UNE NUIT SUR LE MONT CHAUVE
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La musique d'Une Nuit sur le Mont Chauve fut composé par Modeste Moussorgsky en 1860. Au cours des années qui suivirent, le compositeur réécrivit la partition mais elle ne fut jamais jouée de son vivant. Le poème symphonique de Moussorgsky fut inspiré par la mythologie slave centrée sur le mont Triglaf (le Mont chauve) situé près de Kiev au sud de la Russie. Sur ce mont, des esprits démoniaques se rassemblent au cours de la nuit de Walpurgis (l'équivalent d'Halloween) afin de célébrer les forces du mal.
Le design du segment pour Fantasia fut confié au danois Kay Nielsen. Kay Nielsen était l'un de ces artistes qui pouvait créer un monde dans lequel tout enfant pouvait entrer facilement. Et c'est lui qui a donné l'atmosphère du lieu d'Une Nuit sur le Mont Chauve. Ce segment conserve l'intégrité du travail de Nielsen : sa ligne sensuelle, ses couleurs luxuriantes, la touche d'art nouveau d'Aubrey Beardsley, les gravure sur bois japonaises et chinoises. Tout cela fait partie de son style, et ça se voit dans les personnages, et dans le style des arrière-plans.
L'acteur star du cinéma d'épouvante de l'époque, Bela Lugosi fut filmé jouant le rôle du démon afin que les animateurs aient des images de référence. Mais Tytla (un des animateurs principal du segment) n'en était pas  satisfait. Après le départ de l'acteur, il réalisa sa prorpre interprétation avec le réalisateur Wilfred Jackson au physique squelettique dans le rôle de Chernabog. Le travail de Tytla pour ce film et d'autres productions Disney lui valut l'admiration de ses collègues. Il est souvent présenté comme étant le premier à avoir réussi à animer de manière convaincante et émouvante les personnages humains. L'animation de Chernabog par Tytla est plus puissante et dramatique que tout ce qui a pu être fait en animation jusqu'à présent.

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Animation de Chernabog par Bill Tytla :

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Dessins de Kay Nielsen :

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Autres recherches graphiques :

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26 décembre 2008

Tron

 

 

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Depuis leur création, les studios Disney ont toujours été pionniers dans de nombreux domaines, que ce soit avec le premier cartoon sonore, l'apparition de la couleur, le premier long métrage d'animation ou bien encore le son stéréophonique. Ce n'est donc pas un hasard si le premier film comportant des images de synthèses est une production Disney ! TRON n'est pour autant pas à proprement parlé un projet Disney, les studios ayant juste servi de producteur et de distributeur. C'est Steven Lisberger, le réalisateur du film, qui en a eu l'idée. Cela faisait déjà un moment que les studios Disney avaient pour projet de développer la technologie 3D pour le cinéma, TRON fut donc une excellente occasion de s'y essayer.

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Le plus difficile dans TRON fut de combiner scène réelles et animation par ordinateur, chose qui n'avait jamais été tenté auparavant. Les acteurs étaient alors filmés sur fond noir, avec des vêtements noirs afin de pouvoir plus facilement les intégrer aux images de synthèses. Mais technologie oblige, tout ne pouvait pas encore être réalisé en numérique. Certain décors étaient donc de simples peintures. Il fallait alors combiner trois technique différentes : le réel, la 3D et la peinture, un gros défi pour l'équipe des effets spéciaux!
Etant donné le temps qu'il fallait pour générer des images par ordinateur, trois studios différents ont travaillé sur les effets spéciaux de TRON : Magi (la course de moto, les reconnaisseurs et les tanks), Triple I (le vaisseau de Sark, le voilier solaire et le MCP) et Abel (séquences de transition). Il fallut donc faire bien attention que le style des différents studios se marie bien, ce qui fut plus facile que prévu. En effet tous avaient en commun l'utilisation de la 3D et un nombre restreint de textures, les possibilités n'étant pas encore infinies, le style des différents éléments 3D restait assez proche.

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Autre défi du film, la grosse majorité des techniciens travaillant sur ordinateur n'avaient jamais participé à la production d'un film, ils avaient une approche de l'image bien différente. Voici ce que dit  Bill Kroyer (superviseur des effets spéciaux numériques) à ce sujet : Il a fallut beaucoup discuter avec les boîtes informatiques. Nous, nous savions seulement ce que nous voulions obtenir. En parlant avec eux nous avons compris que nous pouvions développer des programmes qui répondraient à nos besoins créatifs afin d'obtenir un film réussi. Par exemple, nous voulions des espaces immenses. L'arène des motos devait faire des kilomètres de long. Mais un ordinateur ne crée que des images nettes. Donc, un objet se trouvant à un kilomètre est aussi net qu'un autre se trouvant à un mètre. Et ça, ça fait faux. Il nous fallait recréer la sensation visuelle de distance. Au cinéma il suffit de faire le flou et de ternir les couleurs. On a trouvé une technique simple, qui est devenu courante : le "depth cloying". C'est un algorithme qui fait varier la lumière de chaque point en fonction de son éloignement par rapport à la caméra. Les points éloignés deviennent ainsi plus flous. On obtient ça naturellement au cinéma, pour une image de synthèse il faut l'ajouter. Cette interaction constante entre nos exigences visuelles et leurs possibilités technologiques a crée TRON.

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TRON est sorti dans les salles américaines le 9 juillet 1982 et fut un demi-échec. Il rapporta 33 millions de dollars alors qu'il en avait coûté 17 millions. Malgré ses prouesses technologiques, l'histoire du TRON n'a pas réussi à attirer les foules. Aujourd'hui TRON est surtout considéré comme un film historique, le tout premier à avoir exploité l'imagerie numérique au cinéma. C'est également grâce à ce film que John Lasseter a décidé de continuer sa carrière artistique dans l'animation assistée par ordinateur. Sans TRON nous n'aurions surement jamais eu Toy Story! Les progrès dans cette technologie ont été considérables en 25 ans mais personne n'a oublié que sans ce film pionnier, les effets spéciaux ne seraient peut-être pas ce qu'ils sont aujourd'hui.

Retrouvez ci-dessous une première galerie de recherches centrée sur les environnements numériques :

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18 décembre 2008

Mélodie du Sud

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1946_s10_02Sorti le 12 novembre 1946 aux États-Unis, Song of the South (Mélodie du Sud) est le second film des studios à sortir après-guerre (le premier étant La Boîte à Musique) et le premier film mettant en scène de véritables acteurs (Le Dragon Récalcitrant et Victoires des les Airs étant plus considérés comme des documentaires). Durant près de quatre années, les studios Disney avaient été réquisitionné par l'armée américaine afin de créer des films d'animation de propagande ainsi que divers cartoons et longs métrages parlant de l'amitié entre les Etats-Unis et l'Amérique latine (Saludos Amigos, Les Trois Caballeros), le patriotisme était donc de mise! Ces différents films permirent aux studios de continuer ses activités durant la guerre mais n'engendrèrent que très peu de bénéfices, le marché européen étant totalement fermé et les américains ayant d'autre priorités que de se rendre au cinéma. La solution fut donc de réaliser des films à coût réduit (Pinocchio, Fantasia ou encore Bambi avaient coûté une véritable fortune). La première idée fut de réaliser des films dit "packages", composés de divers courts ou moyens métrages. La seconde moitié des années 40 fut ainsi envahit par ces productions : La Boîte à Musique (1946), Coquin de Printemps (1947), Mélodie Cocktail (1948) et enfin Le Crapaud et le Maître d'Ecole (1949). Mais une autre solution fut également de mélanger des séquences live avec des séquences animées, le prix d'une minute de film étant bien moins coûteuse qu'une minute d'animation. Deux longs métrages furent ainsi mis en chantier : Danny le Petit Mouton Noir et Mélodie du Sud.

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Mélodie du Sud est inspiré des récits de l'Oncle Remus de Joel Chandlet Harris, parus entre 1880 et 1905 et très prisés par Walt depuis l'enfance. Voici ce que le maître disait à propos des raisons de la réalisation de ce premier film live : Je devais absolument me diversifier. Je n'ignorais pas que la diversification de mon travail en représenterait la sauvegarde. J'avais déjà tenté cette expérience avant, car je ne voulais pas me restreindre avec Mickey Mouse. Voilà pourquoi j'avais élaboré les Silly Symphonies, qui résolurent le problème. Et ces Silly Symphonies aboutirent aux longs métrages. Sans les recherches effectuées sur les Silly Symphonies, je n'aurais jamais put aborder Blanche Neige et les Sept Nains. En outre, nombre d'investigations menées dans les Silly Symphonies contenaient déjà en substance les grande lignes de Fantasia. J'y ai traité avec soin des éléments que je ne pouvais réutiliser autrement. A présent je souhaite dépasser ce stade. Je veux aller au delà du dessin animé, dans la mesure où cette discipline s'est sclérosée dans ses propres limites. J'ai tout essayé : en faire indifféremment du sept-huit minutes ou du quatre-vingt minutes; les assembler, en aligner cinq ou six à la suite pour constituer un long métrage. A présent je dois aller plus loin dans la diversité et ceci signifie ni plus ni moins l'action réelle.
Mélodie du Sud comportait 70% d'actions réelles et 30% d'animation dont quelques scènes mélangeant les deux procédés. Ce n'est pas la première fois que les studios Disney utilisaient cette technique qui fut exploitée dès les premières années de vie des studios avec la série des Alice Comedies (1923 -1927). On la retrouve ensuite dans Les Trois Caballeros où elle est utilisée pour la première fois en technicolor.

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Cette entrée dans les productions live va également permettre à de jeunes acteurs de se faire un nom dans le milieu du cinéma hollywoodien. Outre James Baskett qui incarne un Oncle Rémus des plus sympathiques, les deux rôles principaux sont attribués à Bobby Driscoll et Luana Patten, respectivement 8 et 7 ans à l'époque du tournage des séquences lives. Les deux enfants deviendront vite les premières stars Disney. Bobby Driscoll jouera ainsi dans divers productions des studios tels que Mélodie Cocktail, Danny le Petit Mouton Noir, L'Ile au Trésor et prêtera également sa voix à Peter dans Peter Pan. Quant à Luana Patten on la retrouvera dans Coquin de Printemps, Mélodie Cocktail et Johnny Tremain, un film Disney de 1957. Mais le destin des enfants stars s'avère parfois tragique... Après des années de galère, de rôles médiocres et de toxicomanie, Bobby Driscoll décèdera en mars 1968 à l'âge de 31 ans. Luana Patten décède elle à l'âge de 57 ans d'insuffisance respiratoire en mai 1996.
La première de Mélodie du Sud eut lieu à Atlanta, où on vénérait Joel Chandler Harris. Le film reçut un acceuil presque aussi chaleureux qu'Autant en Emporte le Vent. Zip-A-Deeh-Dooh-Dah, la chanson phare du film reçu l'Oscar® de la meilleure chanson en 1947, et James Baskett obtint un prix spécial pour son rôle d'Oncle Remus. Mais les recettes de Mélodie du Sud ne furent guère mirobolantes (226 000 $), inaptes à compenser le prix de revient élevés du film (2 125 000 $). Les critiques reprochaient au film de faire l'apologie de l'esclavage, en donnant une vision trop positive de cette période. Le public suivit les critiques et bouda le film à sa sortie.

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Première mondiale du film à Atlanta

Mélodie du Sud eut tout de même droit à quelques ressorties au cinéma outre-atlantique (en 1956, 1973, 1980 et 1986) mais ne fut jamais proposé en vidéo aux Etats-Unis. En France le film est sorti en VHS en 1991 et 1996 mais n'a jamais été édité en DVD. Le film fait pourtant parti de la collection numérotée mais la maison mère interdit toute publication en raison de la trame de fond du film (l'esclavage). Mélodie du Sud a ainsi sombré dans l'oubli au fil des années et reste aujourd'hui méconnu du grand public....

Pour terminer je vous invite à découvrir ci-dessous une galerie de recherches graphiques réalisées par la grande Mary Blair.

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4 décembre 2008

Merlin l'Enchanteur

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51vx9bok3bL__SS500_Merlin l'Enchanteur fait son retour en DVD (pas d'édition Blu-ray pour le moment)! A l'occasion de son 45ème anniversaire le film a eu droit à une nouvelle édition dite "exclusive" qui, hormis un nouveau packaging plutôt attrayant, n'a rien à envier à l'ancienne édition de 2003. Pas de bonus inédits ni même une nouvelle restauration, à réserver donc aux personnes ne possédant pas déjà l'ancienne édition et qui auront sans nul doute un grand plaisir à (re)découvrir ce magnifique film. Retrouvez ci-dessous une nouvelles galerie de dessins préparatoire du film.

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Storyboard du duel par Bill Peet :

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29 novembre 2008

Fantasia : La Danse des Heures

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LA DANSE DES HEURES

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La Danse des Heures a été réalisé par Norman Ferguson (futur réalisateur des (Les) Trois Caballeros et animateur sur de nombreux films des studios) . Walt donna à John Hench la direction artistique de cette séquence. Ce dernier fut quelque peu déçu car il n'était pas un fervent amateur de danse classique et ne pensait donc pas être le mieux placé pour cette tâche. Mais Walt lui permis d'aller dans les coulisses du Ballet Russe afin d'étudier les mouvements des danseurs. Hench appris alors à respecter la performance physique de ces merveilleux artistes et se rendit compte que la danse était une forme d'art, comme l'animation, qui passe uniquement par le mouvement. Pour l'animation des éléphants  et des hippopotames les studios ont fait venir une femme bien enrobée prénommée Jattie Noel. Elle n'était pas danseuse, elle avait juste beaucoup de chair et aimait bouger. Quand elle bougeait, sa chair bougeait et les artistes en profitaient alors pour croquer ses mouvements. Le tout est évidemment très burlesque et fut par la suite merveilleusement retranscrit à l'écran.

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26 novembre 2008

La Belle au Bois Dormant

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DVDC'est l'évènement haute-définition de cette fin d'année : La Belle au Bois Dormant, l'un des plus beaux films des studios d'animation Disney est enfin disponible en Blu-ray aujourd'hui! A cette occasion le long métrage a eu droit à une nouvelle restauration des plus minutieuses sous l'oeil attentif de l'animateur Andreas Deja, également responsable des restaurations de Pinocchio et Blanche Neige et les Sept Nains (les deux prochaines éditions Chefs-d'Œuvre à sortir au format Blu-ray). Le film a en effet dût être à nouveau entièrement restauré pour sa sortie en Blu-ray (il l'avait déjà été dans les années 90), les studios ne possédant aucun master HD pour ce film. Au vue des premières critiques, la qualité de la restauration est parait-il sublime et le rendu en haute définition extraordinaire. Il semblerait que La Belle au Bois Dormant fasse partie des plus beaux films sortis jusqu'à ce jour en Blu-ray, ce serait dommage de rater ça!  Le film est bien évidemment en même temps disponible dans une toute nouvelle édition DVD collector mais également en somptueux coffret prestige comprenant en plus du DVD collector un livret racontant la genèse du film, le tout illustré par de nombreux artworks! En attendant de (re)découvrir ce chef-d'œuvre de l'animation je vous invite à parcourir ci-dessous une nouvelle galerie de recherches du film.

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Recherche graphiques de Flora, Pâquerette et Pimprenelle :

 

 

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Dessins de Kay Nielsen :

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Décors HD :

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18 novembre 2008

Mickey Mouse

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Nous sommes en février 1928. Walt Disney et sa femme Lillian font le voyage entre Los Angeles et New-York afin de discuter avec Charles B. Mintz (distributeur des cartoons Disney pour Universal) du renouvellement de leur contrat. A cette époque les studios Disney ne travaillaient que sur une seule et unique série de cartoons appelée Oswald the Lucky Rabbit. Le contrat les liant à Universal prenant fin au mois de juin de la même année, il était donc grand temps d'aller négocier son renouvellement. Malheureusement pour Walt Disney, Charles B. Mintz avait prévu tout autre-chose... Par l'intermédiaire de son beau-frère il avait débauché un à un tout les artistes des Walt Disney Studios dans le plus grand secret, hormis Ub Iwerks. De plus, alors que Disney s'attendait à recevoir une augmentation de 250 dollars par épisode, étant donné le succès grandissant de la série des Oswald, Mintz désirait au contraire diminuer d'un tiers le paiement des épisodes, passant de 2250 à 1800 dollars. Enfin, ce dernier lui proposait de venir s'intaller à New York avec son équipe et de travailler directement pour Universal. Sous le choc, se sentant trahis et par Mintz, et par ses employés, Walt Disney claqua la porte des studios Universal et repartit pour Los Angeles. C'est durant ce long voyage de trois jours en train que Walt, toujours prêt à rebondir, eu l'idée d'un nouveau personnage de cartoon. Selon ses dires il se serait inspiré d'une souris domestiquée qui gambadait autour de sa planche à dessin de Kansas City. Pour le nom de ce nouveau héros, Walt pensa tout d'abord à Mortimer Mouse, immédiatement rejeté par sa femme qui lui préférait Mickey Mouse.

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Oswald the Lucky Rabbit - Ub Iwerks a créé le design de Mickey - Walt Disney entouré des premières peluches Mickey

Nous sommes alors en mars 1928, les studios Disney doivent encore réaliser trois cartoons Oswald the Lucky Rabbit avant la fin du contrat les liant à Universal. Comme la majorité de ses artistes devaient partir au mois de juin rejoindre Charles B. Mintz, la création de Plane Crazy, le premier cartoon de Mickey Mouse se fit dans la plus grande discrétion. Walt travailla tard le soir avec Ub Iwerks, son fidèle ami et employé sur le court métrage, à l'abris de tout regard. L'histoire de Plane Crazy était inspiré du récent vol transatlantique de Charles Lindbergh effectué en 1927. Pour terminer le processus d'animation (trop visible pour être réalisé aux studios), Walt installa un atelier de fortune dans son garage sur Lyric Avenue et demanda à sa femme, sa sœur  Edna et sa belle-soeur Hazel de s'occuper de l'encrage et de la peinture des celluloïds. Le film achevé, il fut présenté en avant-première le 15 mai 1928 dans une salle de Sunset Blvd à Hollywood. L'accueil fut correct mais pas extraordinaire, juste assez pour encourager l'équipe à continuer la série. Par ailleurs Walt ne trouva aucun distributeurs. The Gallopin' Gaucho, le second cartoon de Mickey Mouse n'eut pas plus de succès auprès des distributeurs, malgré ses qualités indéniables... Il manquait quelque chose à ces cartoons pour se démarquer des créations des autres studios, quelque chose de novateur. A l'époque le cinéma vivait une révolution avec l'apparition du son dans The Jazz Singer sorti en 1927. Voilà ce qui pourrait faire les affaires de Walt Disney, créer le premier cartoon sonorisé!

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Plane Crazy (1928) - The Gallopin' Gaucho (1928) - Steamboat Willie (1928)

Pour ce troisième court métrage, Walt et Ub s'inspirèrent d'une comédie à succès de Buster Keaton : Steamboat Bill Jr. La réalisation du cartoon s'avéra bien plus compliqué que les deux précédents, le son compliquant d'avantage le travail d'animation. De plus Walt n'y connaissait pratiquement rien en musique. Avec l'aide d'un de ses artistes, Wilfred Jackson dont la mère était professeur de musique, Walt improvisa un moyen de régler la musique sur le flot des images avec une caméra de prise de vues sonore d'une fréquence de 24 images par seconde. Ainsi, il était alors plus facile aux musiciens et bruiteurs de synchroniser son et images. Mais autre chose préoccupait également Walt Disney : est-ce que le public allait suivre?
Après de nombreux tests, Walt parti à New-York (haut-lieu du cinéma sonore à l'époque) la bobine de Steamboat Willie sous le bras afin de trouver un système d'enregistrement efficace et un distributeur. Tout d'abord refusé par la Fox, puis accepté par RCA mais au dessus des moyens des studios, Walt accepta l'offre de Pat Powers qui désirait enregistrer son film avec son procédé Cinephone. La première séance d'enregistrement eu lieu le 15 septembre 1928 et fut un échec. Le chef d'orchestre ne s'était en fait pas du tout servis du procédé de synchronisation de Walt, préférant s'aligner sur les images du cartoon. Mais le rythme était bien trop rapide pour que les musiciens puissent le suivre. La seconde séance d'enregistrement fut la bonne, Walt réussit à convaincre le chef d'orchestre de réduire l'effectif des musiciens et de garder seulement deux experts en effets sonores. Walt s'occupait lui-même des différentes voix du cartoon.

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Après de nombreux refus de tout les distributeurs de New-York, Steamboat Willie fut accepté par Reichenbach, l'attaché de presse du Colony, une salle de cinéma de Broadway. Même si ce n'était pas un distributeur c'était l'occasion de montrer le film au public et aux journalistes de la ville. La première de Steamboat Willie eu lieu le 18 novembre 1928, en avant-programme du film parlant Gang War. Walt était là évidemment et fut étonné d'entendre les gens qui sortaient de la salle ne parler que de son cartoon et non du film! De nombreuses critiques apparurent dans la presse, la revue Variety écrivit : C'est une perle de synchronisation du début jusqu'à la fin, un travail limpide, pétillant et parfaitement adapté à la conjoncture... Parmi une majorité de dessins animés que l'on peut qualifier d'assommants, celui-ci s'impose par sa qualité et on peut lui rendre hommage... Recommandé sans réserve à toutes les familles branchées... Le succès fut fulgurant et il ne fallut pas attendre longtemps avant de voir les financiers s'intéresser à Mickey Mouse. La souris devient très vite très célèbre à travers tout le pays, elle aura très vite le même succès en Europe. Les studios Disney faisaient désormais payer les Mickey Mouse 3000 dollars pièce. L'année 1929 fut très prospère pour les studios Disney, enfin tout du moins en apparence. La récession permis à Mickey de devenir encore plus populaire, les gens ayant besoin d'oublier leur sombre quotidien. Mais malgré cela les studios Disney ne voyaient pas beaucoup d'argent rentrer. En effet, le contrat les liant à Pat Powers était des plus flous et au final l'homme amassait trois fois plus d'argent que les studios! Conscient de se faire duper, Walt quitta Powers pour rejoindre la Columbia (dont il se séparera en 1932 pour rejoindre United Artist, puis RKO en 1937 avant de s'auto distribuer sous le nom Buena Vista à partir de 1953) mais le résultat fut le même, les studios étaient criblé de dettes. Il en sera de même pendant encore de nombreuses années, chaque production mettant en danger les studios.

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Mickey Mouse connut son âge d'or entre 1928 et 1940, la période en noir et blanc restant la plus mémorable. En 1931, le Club Mickey Mouse comptait déjà plus d'un million de membre à travers tout le pays seulement un an après sa création. Les produits dérivés à l'effigie du petit rongeur firent leur apparition : montres, peluches, jeux, dinettes, voitures, etc. Walt Disney avait trouvé grâce aux produits dérivés une source de revenus non négligeable. En même temps Mickey Mouse commença une carrière en BD en janvier 1930 (sous le crayon de Ub Iwerks) qui connut également un énorme succès. Bref tout lui réussissait!
Il ne fait aucun doute que la première source d'inspiration pour le personnage de Mickey était Walt en personne. En plus de leurs mimiques et leur caractère proches, Walt Disney s'occupait également de la voix de la souris. Et ce sera le cas pendant plus de 20 ans.
En seulement quelques années Mickey Mouse passa du statut de héros de cartoon à celui d'icône, il symbolisait à lui tout seul l'esprit de l'Amérique et devint très vite son représentant  à travers le monde. Grâce à lui les studios Disney purent se développer très rapidement et mettre en route d'autre séries comme les Silly Symphonies en 1929. Malheureusement c'est également à cause de cette immense popularité que son caractère évolua de manière moins intéressante. Alors qu'au départ il était un personnage espiègle et drôle, il devint au fils des années plus gentil et posé car il ne fallait pas choquer le public avec des gags trop cruels ou discriminatoires.

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Walt Disney entouré des Mousketeers du Mickey Mouse Club - Le Noël de Mickey (1983) - Runaway Brain (1995)

Avec son passage à la couleurs en 1935 dans The Band Concert, Mickey a déjà une belle carrière derrière lui avec pas moins de 75 cartoons à son actif. A partir de 1940 le personnage se fait de plus en plus rare, cantonné au rôle du gentil, il se fait voler la vedette par Donald Duck et Dingo, ses acolytes devenus les nouvelles stars des studios et ayant droits à leur propre série de cartoons. Pluto, son fidèle compagnon aura également droit à sa propre série en 1937. Avec L'Apprentie Sorcier, une des célèbres séquences de Fantasia, Mickey fait son entrée dans un long métrage et signe son plus grand rôle. On le retrouvera quelques années plus tard dans Coquin de Printemps aux côtés de Donald et Dingo. Après la Seconde Guerre Mondiale, Mickey Mouse a pratiquement disparu de la circulation, il ne fera plus que huit cartoons entre 1945 et 1953 où il apparaît pour la dernière fois dans The Simple Things. En 1955 Mickey donnera son nom à l'émission de Disney diffusée chaque semaine sur ABC : le Mickey Mouse Club. Il ne refera son apparition au cinéma qu'en 1983 dans Le Noël de Mickey. Il fait ensuite une apparition dans Qui Veut la Peau de Roger Rabbit avant d'avoir le double rôle principal dans le moyen métrage Le Prince et le Pauvre en 1990. En 1995 les studios de Montreuil signent Runaway Brain. Depuis la petite souris continue sa carrière en BD (jamais interrompue depuis 1930) et sur le petit écran dans la série animées Tous en Boîte et Mickey Mouse Clubhouse. Il est également à l'affiche de trois longs métrages sortis directement en vidéo : Mickey, Il Etait une Fois Noël (1999), Mickey, Donald, Dingo - Les Trois Mousquetaires (2004) et Mickey, Il Etait Deux Fois Noël (2004) où il apparaît pour la première fois en 3D. En 2013, la souris revient au cinéma avec le court métrage  Mickey à Cheval, présenté en avant-programme de La Reine des Neiges et reprenant le style graphique originel du personnage, mélangé à de l'animation 3-D. On le retrouve également dans la série animée Mickey Mouse où le personnage apparaît sous un nouvel aspect 2-D assez original. Bref, malgré ses 85 années au compteur, Mickey Mouse reste très présent, que ce soit au cinéma, à la télévision, la bande dessinée ou dans le cœur des gens où il sera à jamais associé à l'esprit de Walt Disney.

 

Plane Crazy (1928) :

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Steamboat Willie (1928):

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When the Cat’s Away (1929) :

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The Jazz Fool (1929) :

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The Chain Gang (1930) :

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The Picnic (1930) :

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Fishin’ Around (1931)

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The Beach Party (1931) :

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The Duck Hunt (1932)

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Barnyard Olympics (1932) :

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Mickey's Good Deed (1932) :

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Building a Building (1933)

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The Mad Doctor (1933) :

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The Mail Pilot (1933) :

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Puppy Love (1933) :

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The Pet Store (1933) :

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Playful Pluto (1934)

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Gulliver Mickey (1934) :

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Orphan's Benefit (1934) :

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Mickey’s Steam Roller (1934) :

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Two Gun Mickey (1934) :

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Mickey’s Man Friday (1935) :

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The Band Concert (1935) :

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Mickey's Service Station (1935) :

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Mickey's Garden (1935) :

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Mickey's Grand Opera (1936) :

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Mickey's Circus (1936) :

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The Worm Turns (1937) :

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Magician Mickey (1937) :

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Mickey's Trailer (1938) :

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Mickey's Parrot (1938) :

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Brave Little Tailor (1938) :

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Society Dog Show (1939) :

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The Pointer (1939) :

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L'Apprentie Sorcier (1940) :

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Tugboat Mickey (1940) :

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Little Whirlwind (1941) :

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Mickey et le Haricot Magique (1947) :

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Sources :
Walt Disney, un Américain Original de Bob Thomas (éditions Dremland) - Walt Disney - L'Age d'Or de Pierre Lambert (éditions DéMons et Merveilles) - Catalogue de l'exposition Il Etait une Fois Walt Disney - The Cowan Collection

9 novembre 2008

Basil, Détective Privé

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14299310_copieThe Great Mouse Detective (Basil, Détective Privé) est le 26ème long métrage des Walt Disney Animation Studios. Après le flop de Taram et le Chaudron Magique sorti un an plus tôt, la nouvelle génération d'artistes  ayant pris la relève des Nine Old Mens se devait de retrouver le succès avec ce nouveau film. Mais en raison du manque d'argent dans les caisses des studios, le budget du film fut des plus minimalistes... Malgré cela Basil, Détective Privé fut à plus d'un titre un véritable ban d'essai grandeur nature pour la nouvelle génération d'artistes désireux de montrer l'étendue de leurs talents.

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Pas moins de quatre réalisateurs furent choisis pour venir à bout de ce projet, deux anciens (Burny Mattinson et David Michener) et deux jeunes (John Musker et Ron Clements) :
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Burny Mattinson : arrivé aux studios Disney en 1953, il fut animateur sur de nombreux films comme La Belle au Bois Dormant, Les 101 Dalmatiens, Robin des Bois ou bien encore Les Aventures de Winnie l'Ourson. Il deviendra par la suite scénariste et travaillera sur Les Aventures de Bernard et Bianca, Rox et Rouky et Taram le Chaudron Magique. Basil, Détective Privé est sa seconde réalisation après Le Noël de Mickey sorti en 1983. Il redevient ensuite scénariste et participera à La Belle et la Bête, Aladdin, Le Roi Lion, Pocahontas, une Légende Indienne, Le Bossu de Notre-Dame, Mulan, Tarzan et enfin au tout dernier court métrage de Dingo, How to Hook Up Your Home Theater sorti en 2007.
- David Michener : David est arrivé chez Disney au milieu des années 60, il travailla en tant qu'animateur sur Winnie l'Ourson et l'Arbre à Miel et Les Aristochats avant de devenir scénariste et de participer aux côtés de Burny Mattinson à l'histoire des (Les) Aventures de Bernard et Bianca et Rox et Rouky. Après avoir coréalisé Basil, Détective Privé il participe au scénario d'Oliver & Compagnie puis quitte les studios pour travailler sur divers séries animées et projets personnels.
Les deux autres réalisateurs ne sont autre que le célèbre duo John Musker / Ron Clements dont c'est la toute première réalisation. Les deux artistes sont arrivés à la fin des années 70, début des années 80 aux studios Disney après une formation à CalArts. Après avoir été animateurs sur Rox et Rouky les deux compères devinrent scénaristes sur Taram et le Chaudron Magique avant d'avoir la chance de devenir réalisateur sur Basil, D
étective Privé.

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On retrouve également sur la production de ce film de futurs grand noms de l'animation Disney comme Glen Keane (animateur d'Ariel, la Bête, Tarzan) qui anime ici le professeur Ratigan ou Andreas Deja (animateur de Jafar, Scar, Lilo) qui s'occupera, entre autre de la Reine des souris.
Malgré son budget serré, Basil, Détective Privé est un film novateur sur bien des points et particulièrement grâce à l'utlisation de l'outil 3D. C'est en effet le tout premier long métrage d'animation à utiliser l'ordinateur comme réel outil d'animation! On retrouve ainsi cette technique novatrice durant la scène finale dans l'horloge où tout les rouages sont réalisés en images de synthèse. Pour la toute première fois la caméra pouvait se mouvoir en toute liberté dans les décors, permettant des plans jusqu'alors impossibles à réaliser. Mais comme à l'époque les textures enveloppant les différents polygones n'étaient pas encore assez évolués, seule les lignes étaient animés par ordinateur, elles étaient ensuite décalqué puis les surfaces étaient peintes à la main. On retrouvera cette technique un peu plus tard dans Oliver & Compagnie (les véhicules dans les rues de New York) puis dans La Petite Sirène (quand Ariel descend les escalier dans le palais du prince Eric). Avec l'évolution des technologies, la 3D put ensuite être utilisé avec textures comme dans la magnifique scène du bal dans La Belle et la Bête ou l'impressionnante fuite des gnous dans Le Roi Lion. Aujourd'hui l'animation 3D a surpassé la 2D en prenant littéralement sa place en haut de l'affiche, la faisant ainsi quasi disparaître au grand dame de certains puristes...

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Basil, Détective Privé est sorti dans les salles américaines le 2 juillet 1986. Les recettes furent correctes (25 millions de $ de recette) mais surtout rassurantes pour la compagnie après le bide de Taram et le Chaudron Magique sorti un an auparavant! De plus le film a tout de même eu un succès d'estime plutôt remarquable et ses héros restent encore aujourd'hui dans le cœur de nombreux fans. Annonçant une nouvelle ère, Basil, Détective Privé reste un film charnière bloqué entre la période la plus sombre des studios et un nouvel âge d'or qui les verra renaître...

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4 novembre 2008

Joe Grant

 

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Bien que ne faisant pas parti des Nine Old Men (n'étant pas animateur), Joe Grant a tout autant marqué de sa patte les films d'animation des studios Disney pendant de nombreuses décennies. Joe Grant est né le 17 mai 1908 à New York. Il fut engagé aux studios Disney en 1932, et débuta sa carrière sur le court métrage Parade of the Award Nominees. En 1936 Walt Disney lui confie le design de la Reine/Sorcière de Blanche Neige et les Sept Nains. Son travail sur ce personnage fut des plus exceptionnel et le fit entrer directement dans le cercle fermé des grands artistes du studio. Très satisfait, Disney lui confie alors le design des personnages de son prochain film, Pinocchio puis certain de Fantasia. Joe Grant devient ensuite scénariste, poste qu'il gardera durant de nombreuses années. On lui doit le scénario de Baby Weems, une séquence de (Le) Dragon Récalcitrant en 1941, mais surtout l'adaptation de Dumbo durant la même année.

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Joe et Walt Disney - Joe durant la production de Fantasia - Joe et Dick Huemer durant la production de Dumbo

Après avoir participé au scénario de Saludos Amigos en 1942 on le retrouve sur le scénario de l'excellent court métrage Der Fuehrer's Face sorti en 1943 et qui sera récompensé de l'Oscar du meilleur court métrage d'animation la même année. Durant les années 40 il travaille également sur le scénario de Les Trois Caballeros, ainsi que sur le scénario d'Alice au Pays des Merveilles qui sera retardé à cause de la guerre. Il développe également un projet personnel qui deviendra bien des années plus tard La Belle et le Clochard. Le film fut inspiré de son chien, un épagneule prénommé Lady... C'est d'ailleurs après une grosse dispute avec Walt Disney concernant l'histoire de ce film que Joe Grant claqua (définitivement ?) la porte des studios en 1949. Il crée alors une entreprise de céramique et de carte de visites qui l'occupera de nombreuses années. Il fait tout de même un petit retour à l'animation en 1960 en participant au scénario d'un Popeye, Popeye the Popular Mechanic.

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Joe devant un storyboard d'Alice au Pays des Merveilles - Marc Davis, Andreas Deja et Joe - Joe Grant et Joe Ranft

Mais Joe n'a pas dit son dernier mot, à sa retraite il retourne travailler aux studios Disney ! Nous sommes en 1989 et l'artiste a alors 81 ans ! On le retrouve par la suite sur de nombreuses productions des années 90 en tant que designer des personnages, développeur visuel et même scénariste. Il travailla ainsi sur La Belle et la Bête, Le Roi Lion, Pocahontas, une Légende Indienne, Le Bossu de Notre-Dame, Hercule, Tarzan et Fantasia 2000. Il participe également au scénario et au développement visuel de Pocahontas, une Légende Indienne, Mulan , La Planète au Trésor et enfin le court métrage Lorenzo, son dernier projet en tant que scénatiste, qui reçu l'Oscar du meilleur court métrage d'animation en 2005. On le retrouve enfin en soutien visuel sur La Ferme de Rebelle et Chicken Little. Il n'était donc pas un simple consultant mais bel et bien un véritable acteur créatif sur tout ces films. Il vint travailler quatre jours par semaine aux studios jusqu'à ses derniers jours. Joe Grant nous quitta le 6 mai 2005, quelques jours avant son 97ème anniversaire, mort d'une crise cardiaque sur sa planche à dessin au sein même des studios Disney... Il est enterré dans le cimetière Forest Lawn Memorial Park de Glendale.

Joe Grant dans son bureau des Walt Disney Animation Studios  Ollie Johnston Milt Kahl et Joe Grant  Joe Grant et Floyd Norman
Joe dans son bureau des studios Disney - Ollie Johnston, Frank Thomas et Joe - Joe Grant et Floyd Norman

Il resta pour de nombreux artistes la mémoire vivante des studios et un véritable pilier créatif comme affectif. Il reste à ce jour l'artiste ayant travaillé aux Walt Disney Animaton Studios sur la plus longue période, pas moins de 73 ans ! Joe Grant a reçu le titre de Disney Legend en 1992.

Retrouvez une interview de l'artiste sur le site de Michael Barrier (en anglais).

 

Filmographie

- Parade des Nominées aux Oscars (1932) (animateur)
- Mickey's Gala Premier (1932) (animateur)
- Qui a Tué Rouge Gorge ? (1935) (animateur)
- Broken Toys (1935) (designer personnages)
Blanche Neige et les Sept Nains (1937) (designer personnages)
Pinocchio (1940) (designer personnages)
Fantasia (1940) (sénariste et designer personnages)
- Le Dragon Récalcitrant (1941) (scénariste)
Dumbo (1941) (scénariste)
- Der Fuehrer's Face (1943) (scénariste)
Saludos Amigos (1943) (scénariste)
- The Spirit of '43 (1943) (non crédité)
- Education for Death (1943) (non crédité)
- Reason and Emotion (1943) (non crédité)
- Les Trois Caballeros (1945) (scénariste non crédité)
- La Boîte à Musique (1946) (directeur de production)
Alice au Pays des Merveilles (1951) (scénariste)
La Belle et le Clochard (1955) (concept original et storyboards)
La Belle et la Bête (1991) (développeur visuel)
Le Roi Lion (1994) (développeur visuel et designer personnages)
Pocahontas, une Légende Indienne (1995) (scénariste, développeur visuel, designer personnages)
Le Bossu de Notre-Dame (1996) (développeur visuel et designer personnages)
Hercule (1997) (développeur visuel et designer personnages)
Mulan (1998) (scénariste)
Tarzan (1999) (développeur visuel et designer personnages)
Fantasia 2000 (concept original)
- La Planète au Trésor ( développeur visuel)
- Loenzo (2004) (scénariste et storyboards)
- La Ferme se Rebelle (2004) (développeur visuel)
Chicken Little (2005) (développeur visuel)

 

 

Blanche Neige et les Sept Nains (1937) :

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Pinocchio (1940) :

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Dumo (1941) :

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Alice au Pays des Merveilles (1951) :

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La Belle et le Clochard (1955) :

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Pocahontas, une Légende Indienne (1995) :

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Le Carnaval des Animaux, Final (2000) :

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Chicken Little (2005) :

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