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The Art of Disney
19 août 2008

Fantasia : Le Ballet de Casse-Noisette

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LE BALLET DE CASSE-NOISETTE
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"Passer de la grandeur de la Toccata et fugue en ré mineur à cette petite chose féerique est un merveilleux contraste" fit remarquer Stokowski en parlant de Casse-Noisette. Parmi les tableaux les plus connus de Fantasia, Casse-Noisette de Tchaikowski comprends huit courts mouvements tiré du ballet. La version Disney utilise uniquement les six derniers mouvements et aucun des personnages sur lequel est centré le ballet. (Casse-Noisette par exemple). A la place, les accords bien-aimés sont un prétexte à un "ballet de la nature".
L'adorable faune, la flore et les fées qui constituent ce "ballet de la nature" marquèrent une nouvelle étape pour le département effets spéciaux de Disney. Les dessins de pré-production étaient magnifiquement rendus, la majorité sur du papier spécial, et leur délicatesse fut un défi pour les animateurs des effets ayant en charge d'en porter à l'écran l'action et l'élégance. Pour les gouttes de rosée féeriques, une peinture transparente spéciale fut mise au point. Le légendaire animateur Les Clark étudia de turbulents oiseaux-mouches pour animer ces féeries papillonnantes.
Les passages élaborés mettant en scènes "les fée du givre" furent le résultat d'une multitude de technique dont la peinture à sec et l'usage de l'aérographe. Un des moments les plus célèbres de Fantasia est la danse des champignons. Sylvia Moberly-Holland, Bianca Majolie et Ethel Kulsar, trois membres féminins de l'équipe (ce qui était plutôt rare à une époque où l'industrie du dessin animé était presque exclusivement masculine) ramassèrent des mauvaises herbes sur des terrains abandonnés et les firent entrer dans le corps de ballet. Des chardons symbolisèrent les danseurs cosaques tandis que des orchidées devinrent des paysannes.
Des photographies de champignons donnèrent l'idée au réalisateur Sam Amstrong d'engager les drôles de petits champignons dans le rôle d'allumeurs de lanternes dans le projet de danse chinoise, mettant en scène des lézards. Disney fut immédiatement séduit par l'impact potentiel des champignons chinois; "Il y a quelque chose de très intéressants dans ces petits champignons" observa Walt. "Vous avez envie de les voir, et de voir ce dont ils sont capables". Bien que n'apparaissant qu'une minute à l'écran, Hop Low et les champignons danseurs volent la vedette aux autres participants.
Tout autant inspiré par la musique de Tchaïkowski que par les trois Stooges (des comiques américains), l'animateur Art Babitt  (le papa de Dingo) imprégna magistralement ce personnage de pure pantomime qu'est Hop Low d'une personnalité vive bien qu'il n'ait ni nez ni bouche, seulement une ébauche suggestive de bras et d'yeux. "En dépit du fait qu'il fait tout de travers" remarquait Babbit, " il ne sait pas, ou refuse d'accepter, qu'il se trompe". Son assurance excessive et courageuse en fit instantanément une star de l'univers Disney.

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28 janvier 2009

Tyrus Wong

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Né en Chine, à Canton, Tyrus Wong émigre en Amérique en 1919, accompagné de son père, et débarque à Los Angeles, en Californie. Il poursuit ses études sans grande conviction, mais se passionne pour le dessin. Il obtient une bourse à l'Otis Art Institute.
Après avoir obtenu son diplôme en 1935, il expose ses aquarelles et participe à un projet artistique organisé par l'administration Roosevelt pendant la grande dépression. Il réalise chaque mois deux peintures pour des expositions organisées dans les bibliothèques publiques et les bâtiments d'Etat.
Recherchant un emploi régulier, il rejoint les studios Disney en 1937, comme intervalliste sur des courts métrages. Apprenant l'existence du projet de film Bambi, Wong réalise chez lui, pendant le week-end, des dizaines de peintures mettant en scène le jeune faon dans des paysages de tous styles. Lorsqu'il lui montre son travail, Tom Codrick (directeur artistique sur Bambi) est impressionné et le soumet immédiatement à Walt Disney, qui apprécie le talent singulier de Wong.
"J'ai l'impression que l'on ne vous a pas dirigé vers le bon département", reconnaît Codrick, qui l'engage aussitôt comme directeur artistique. Le premier décor-test date de 1938 : une grande peinture verticale à l'aquarelle représente la forêt dans un graphisme à la fois proche de celui de Blanche Neige et les Sept Nains et de la peinture chinoise. Mais la technique de l'aquarelle, pourtant maîtrisée avec talent par Wong, ne convient pas à Bambi. Wong multiplie alors les études préliminaires en utilisant différentes techniques : pastel, gouache et peinture à l'huile. Finalement, c'est l'utilisation de la peinture à l'huile, comme support de fond, associée à la gouache acrylique qui est choisie pour donner davantage de profondeur de champ.
Tyrys Wong quitte les studios Disney en 1942, suite à la grève de 1941, quelques mois avant la sortie en salle de Bambi. Il rejoint les studios Warner Bros comme concepteur graphique pour des films en prise de vue réelle.
A 70 ans, il prend une retraite anticipée pour poursuivre sa passion pour la peinture. Il expose et vend ses aquarelles, et réalise d'innombrables cartes de voeux pour la célèbre société Hallmark. Tyrus Wong illustre aussi de nombreuses couvertures de magazine pour le Reader's Digest, peint des céramiques vendues par Neiman-Marcus et consacre ses loisirs à construire et décorer de magnifiques cerfs-volants.
Plus de cinquante ans après avoir quitté les studios Disney, il est approché pour participer à la conception de Mulan. Il décline cette proposition, expliquant que son travail sur les dessins animés est derrière lui et ne représente plus une part importante de sa vie d'artiste.
Tyrus Wong reçu en 2001 le titre de Disney Legend. A 97 ans, il continue aujourd'hui de fabriquer des cerfs-volants, qu'il adore faire voler le long des plages californiennes.

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Etudes préliminaires pour Bambi :

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28 février 2009

Peter Pan

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peteroct08_copie_0214ème long métrage des Walt Disney Animation Studios, Peter Pan avait une place de choix dans le cœur de Walt Disney. Peter Pan était à l'origine une pièce de théâtre écrite par James Matthew Barrie, romancier et dramaturge écossais. Peter Pan or the boy who would not grow up, fut joué pour la première fois en 1904 au Duke of York's Theatre de Londres. Ce fut le plus grand succès de l'auteur sur scène. Pour la première fois une pièce de théâtre réussissait à ravir enfants comme adultes. Walt Disney découvrit l'œuvre en 1913, à l'âge de 12 ans, quand une troupe de théâtre vint à Marceline pour une représentation de la pièce. Le jeune garçon en ressorti bouleversé et n'oublia jamais Peter et sa bande. Peu après il rejoua Peter Pan dans son école, aux côtés de son frère Roy qui s'occupait de le faire voler à l'aide d'une corde. Il y tenait bien sur le rôle de Peter. En 1924, Walt découvrit avec joie la première adaptation cinématographique de Peter Pan, avec Bettie Bronson dans le rôle principal (Peter était toujours interprété par une femme avant la version de Walt Disney).

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Il n'est donc pas surprenant de découvrir que Peter Pan aurait dut-être le second long-métrage d'animation des studios. Pourtant, le film ne sorti qu'en 1953, soit quatorze ans après que Walt Disney ait acheté les droits de la pièce en 1939. Deux raisons principales à ce retard : le souci de peaufiner au mieux le scénario, étant donné l'énorme affection que Walt porte à l'oeuvre originale, et bien évidemment la Seconde Guerre mondiale.
Dès 1939, Walt Disney confie l'esthétique générale du film à David Hall, illustrateur anglais qui avait déjà travaillé sur la première version d'Alice au Pays des Merveilles en 1938. Ses superbes esquisses à l'aquarelle s'avérèrent bien plus sombre que l'atmosphère de la pièce originale. En 1941 le storyboard du film est  presque fini quand les Etats-Unis entrent en guerre et que les studios sont réquisitionné par l'armée américaine. Il faudra attendre 1947 pour que la production du film commence enfin. La version de David Hall est alors mis de côté et la direction artistique est confié à Mary Blair, qui s'était déjà faite remarqué durant la production de Saludos Amigos et Les Trois Caballeros. Le scénario est également remanié et mis entre les mains de Bill Peet et son équipe de scénaristes. Contrairement à la première version du scénario, on vit apparaître dans ce second essai de nombreux changements par rapport à l'œuvre de Barrie. La plus grosse différence était que Nana, la chienne, n'accompagnait pas les enfants au Pays Imaginaire.

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Walt disney confia l'animation de Peter Pan à Milt Kahl. La principale difficulté était de reproduire l'apesanteur, d'animer un personnage qui flottait dans les airs plus qu'il ne volait. C'est un jeu très subtile faisant appel à la fois aux principes de l'apesanteur et à l'imaginaire. Seul de très bons animateurs étaient capable de réaliser un tel défi. Milt Kahl, considéré comme le meilleur dessinateur des Nine Old Men était parfait pour ce rôle.
Le Capitaine Crochet fut confié à Frank Thomas, aidé de Wolfgang Reitherman pour les scènes d'action avec le crocodile. Le scénariste Ed Penner le voyait comme un dandy raffiné et prétentieux, alors que le réalisateur le voyait plus comme un dur sans foi ni loi qui n'hésitait pas à tuer des membres de son équipage.
Frank Thomas fit un mix des deux versions tout en y ajoutant une touche comique qui rendait le personnage encore plus ridicule et attachant. Monsieur Mouche, le fidèle compagnon de Crochet fut évidemment confié à Ollie Johnston, l'équipier favoris de Franck Thomas.
Marc Davis s'occupa d'animer la Fée Clochette. Habitué à animer des personnages féminins, l'artiste était le mieux placé pour donner vie à la petite fée. Le personnage évolua beaucoup au fil des années, suivant les canons de la beauté de l'époque. Etant muette, Clochette était très intéressante à animer, tout ses émotions passant uniquement par ses mouvements. Le personnage devint très vite le préféré du public. Fier et indépendante, elle représentait la femme moderne, à mille lieux d'une Blanche Neige ou d'une Cendrillon, soumise et fée du logis. Sa tenue minimaliste la rendait également terriblement attrayante pour un personnage de dessin animé, ressemblant au pin-up que l'on trouvait dans les magazines. Beaucoup la comparèrent à Marilyn Monroe.

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Peter Pan sorti dans les salles américaines le 3 février 1953 et fut un énorme succès dès son premier jour d'exploitation. Malgré des critiques mitigées (certaines reprochaient au film de Disney de trop s'éloigner de la version originale), le public  se déplaça en masse pour découvrir le film. Contrairement à Alice au Pays des Merveilles, l'équipe en charge de Peter Pan avait réussi à rendre hommage à l'œuvre originale tout en donnant leur propre version de l'histoire. Le film coûta quatre millions de dollars et en rapporta un peu plus, ce qui permit à Walt Disney de financer en partie Disneyland, mais ça c'est une autre histoire...

 

 

Recherches graphiques de David Hall :

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Recherches graphiques de Mary Blair :

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Décors de production :

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Recherches personnage Peter Pan :

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Recherches personnage Fée Clochette :

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7 octobre 2009

Blanche Neige et les Sept Nains

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Blu_ray__dition_fran_aise_02Après huit ans d'absence, Blanche Neige et les Sept Nains est enfin de retour en vidéo et pour la première fois en Blu-ray Disc! Comme ce fut le cas pour la sortie vidéo de La Belle au Bois Dormant l'année dernière, vous aurez le choix entre une édition DVD collector (19,99€), un coffret DVD Prestige (29,99€) qui contient l'édition DVD plus un livre et une édition combinant Blu-ray et DVD (29,99€). A l'occasion de cette sortie évènement, je vous invite à découvrir ci-dessous une nouvelle galerie de recherches graphiques centrée sur les différents personnages du film. Enjoy!

 

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Blanche Neige :

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Les nains :

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La Reine :

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La Sorcière :

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Le Prince :

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Les oiseaux :

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21 octobre 2009

La Reine des Neiges

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The Snow Queen (La Reine des Neiges) est un projet de longue date des studios Disney. Souvent abordé, jamais produits, ce film inspiré du conte du même nom écrit par Hans Christian Andersen semble aujourd'hui bien parti pour être enfin réalisé ! En effet le 20 octobre 2009 s'est déroulé une réunion aux Walt Disney Animation Studios en présence de plusieurs responsables et grands noms de la division animation, dont John Lasseter, John Musker et Ron Clements (préssentis pour réaliser le film). Il semblerait que tout le monde est en train de se mettre d'accord pour savoir qui fera quoi durant la production du long métrage. Il n'y a plus qu'à attendre l'annonce officielle de la part de Disney mais apparemment The Snow Queen serait belle et bien à nouveau sur les rails ! Maintenant on ne sait pas encore si le film sera réalisé en 2-D ou en 3-D, peut-être cela dépendra t'il du succès de La Princesse et la Grenouille...
Alors dans ces cas là, pourquoi me direz-vous, placer The Snow Queen dans la section des projets Disney avortés ? Et bien tout simplement parce que je ne vais pas vous parler pour le moment de la nouvelle version du film, mais de celle abandonnée en 2003. Cette version devait-être la première histoire de princesse depuis Aladdin sorti en 1992. Mais de nombreux problèmes sont venu mettre des bâtons dans les roues de la production... Tout d'abord Glen Keane, qui avait rejoint le projet après son travail d'animation sur La Planète aux Trésors, décida en 2002 de quitter l'équipe de production pour réaliser son propre film, Rapunzel (qui ne sortira finalement qu'en 2010, réalisé par Byron Howard et Nathan Greno, Glen ayant quitté la réalisation pour se concentrer uniquement sur l'animation du film). Quelques mois plus tard, les studios décidèrent d'abandonner le projet. La raison principale était qu'à cette époque, les Walt Disney Animation Studios souhaitaient arrêter la production de contes de fée pour se concentrer sur des histoires plus modernes. De plus, le département 2-D était de plus en plus menacé par la 3-D, et Disney ne voulait pas s'aventurer dans une longue production de film en 2-D. Bref, tout ces éléments réunis mirent le projet au placard !
En attendant des nouvelles du projet (annoncé officieusement pour 2013), je vous invite à découvrir ci-dessous quelques croquis du personnage de la reine par Harald Siepermann, ainsi qu'une planche de storyboards réalisés au début des années 2000. Il s'agit de dessins pour l'ancienne version du film, la reine de la nouvelle version devrait être totalement différente.

 

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1 août 2009

Raiponce

 

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Tangled (Raiponce) sera le prochain Grand Classique Disney après La Princesse et la Grenouille. Inspiré du célèbre conte des frères Grimm, Raiponce racontera l'histoire d'une princesse au longs cheveux enfermée au sommet d'une tour par une sorcière. Grâce à sa chevelure longue de plusieurs mètres, elle permet à un prince de lui rendre visite régulièrement jusqu'au jour où la vilaine sorcière s'en aperçoit... Projet de longue date, Raiponce était à l'origine réalisé par l'animateur Glen Keane, qui échangeait pour la première fois sa casquette d'animateur contre celle de réalisateur. Mais l'artiste fut écarté de ce poste par John Lasseter, devenu directeur créatif des Walt Disney Animation Studios en 2006, ne le jugeant plus assez apte à tenir ce rôle. En effet Glen s'était énormément donné dans ce film, et après plus de cinq ans de post production, il était au bord de la dépression. Néanmoins il tient encore un rôle important dans le projet en restant responsable de l'animation, son domaine de prédilection. Il fut remplacé par deux jeunes réalisateurs, Byron Howard (réalisateur de Volt, Star Malgré Lui où il était déjà le remplaçant de Chris Sanders) et Nathan Greno (storyboarder sur Volt, Star Malgré Lui et La Princesse et la Grenouille et réalisateur du court-métrage Super Rhino).
Raiponce sera réalisé en 3-D mais avec un rendu 2-D. Le procédé est à l'étude depuis de nombreuses années et le résultat risque d'être du plus bel effet! Les décors du film sont directement inspiré du style rococo, foisonnant et chaleureux. Seule crainte à avoir, étant donné les sommes colossales mises dans les recherches, est-ce qu'il restera assez d'argent pour que le rendu final soit aussi beau que prévu... En tout cas au vu des premières recherches dévoilées, le style graphique du film a l'air des plus réussis, à la fois proche du style des films à succès des années 90 mais également avec une touche d'originalité qui fait toute la différence. Vivement les premières images du film terminé!

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21 décembre 2009

Projection privée de La Princesse et la Grenouille

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Le 21 décembre 2009 se déroula à Paris la projection privée de La Princesse et la Grenouille organisée par nos confrères du site Chronique Disney. Votre serviteur y était avec plusieurs autres webmasters français de sites Disney (Zuzu, Timon Timauvais, Titash, Dash, Professor Ratigan et Crystal pour Chronique Disney, la plupart des modérateurs du forum Disney Central Plaza, Paul pour disneypixar.fr, Professor Ratigan pour Quand les films de Walt Disney s'affichent, et les représentants des forums Disney Gazette et Disneyland Forum Club). Nous étions accompagné d'une trentaine d'invités dont les gagnants du concours organisé par Chronique Disney et relégué sur The Art of Disney. Voici mon compte-rendu de cette soirée exceptionnelle, ainsi que ma critique du film!

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   21 Avenue François 1er, Paris VIIIe - La salle dans les sous-sols d'Universal - Julien, attaché de presse chez Disney

Tout commence vendredi vers 14h30, nous partons de Lille avec un ami du forum Disney Central Plaza pour rejoindre Paris à deux heures de route. On est un peu en avance, le rdv est à 19h devant les bureaux d'Universal, dans le 8ème arrondissement, nous arriverons finalement sur les coups de 17h! Petit passage sur les Champs-Elysées où nous rejoignons un groupe d'amis au Virgin Megastore puis direction le siège d'Universal où nous attendaient les gagnants du concours organisé par Zuzu Disney. Après quelques présentations, Julien, attaché de presse chez Disney nous guide vers la salle de projection se situant dans le sous-sol du bâtiment. La pièce n'est pas très grande, disposant d'une cinquantaine de places assises, mais elle est équipé d'un projecteur numérique et les sièges son très confortables. Première surprise, sur chaque siège nous attendais un joli sac paré du logo du film Le Drôle de Noël de Scrooge. A l'intérieur quelques goodies et autres cadeaux gracieusement offerts par Disney France : le dossier de Presse de La Princesse et la Grenouille, un carnet aux couleurs du film, le calendrier officiel des sorties cinéma du studio en 2010, le DVD du film Les Copains fêtent Noël et enfin une clé USB MP3 Disney Interactive Studios contenant quelques images et bandes annonces des derniers jeux sortis. Après quelques mots de Julien nous remerciant du travail que l'on fait sur la toile française pour promouvoir les productions Disney et quelques mots de Timon Timauvais, les lumières s'éteignent, le logo Walt Disney Animation Studios apparaît, il est enfin temps de découvrir le tout nouveau long métrage Disney sonnant le retour de la 2-D...

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Les fans sont prêts pour la projection  - Le contenu du sac surprise - Valentin et Vincent du forum Disney Central Plaza

Les premières minutes du film sont magnifiques (vous pouvez les voir ici), ce n'est pas un introduction impressionnante comme on a put le voir dans Le Roi Lion ou Le Bossu de Notre Dame, mais plutôt intimiste, se passant quelques années en arrière, lorsque Tiana était encore enfant. Le fait de revoir ENFIN un Disney en 2-D au cinéma est en grande partie la cause de mon enthousiasme à ce moment là car au final cette scène n'est pas des plus intéressantes. Mais graphiquement c'est divin, les décors numériques rendent bien mieux que ce à quoi je m'attendais, les couleurs sont chatoyantes et rendent les première minutes du film magique. Je découvre par la même occasion la version française du film, étant donné que pratiquement tous les extraits disponibles sur le net étaient en anglais, de même pour la bande originale que j'écoute en boucle depuis plusieurs semaines. Le résultat est bon mais, comme d'habitude difficile de faire mieux que la version originale... Les chansons en particulier passent beaucoup moins bien en français. Le rythme très jazzy de ces dernière a été fait pour être chanté en anglais, on se retrouve donc avec des chansons sympa mais dont le tempo est cassé par certaines syllabes typiques de la langue de Molière, dommage...
Au niveau de l'animation on passe du brillant au médiocre. La plupart des personnages sont parfaitement animés comme Tiana, le Dr. Facilier, Mama Odie ou bien encore Charlotte, mais d'autres font un peu tâche. La jeune Tiana en fait partie, elle est d'une rigidité affligeante, à peine digne d'un direct to video! Il faut dire qu'après avoir vu les magnifiques animations d'Andreas Deja sur le personnage de Lilo dans Lilo & Stitch, on ne peut être que déçu. Mais fort heureusement on ne la voit qu'en tout début de film, donc rien de bien gênant. Contrairement  au père et à la mère de Tiana que l'on voit beaucoup plus et dont l'animation laisse à désirer! Il en est de même pour les nombreux personnages en arrière-plan. On a l'impression que les animateurs ont peur de caricaturer les traits et les mouvement des afro-américains présents dans le film!
C'est d'ailleurs ce qui ressortira le plus de La Princesse et la Grenouille, la peur de ne pas plaire qui à poussé l'équipe du film à ne pas trop innover.

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Passons à l'histoire, de ce côté là je ne suis vraiment pas déçu ! Avec John Lasseter aux commandes des studios, on sent clairement l'influence de Pixar. Le rythme est soutenu, les gags sont drôles sans être vulgaires ou faciles (on est pas chez Dreamworks), les personnages sont bien exploités et on s'attache vite à eux. Mon coup de cœur va sans nul doute à Charlotte, la meilleure amie de Tiana. C'est tout à fait le genre de personnage que l'on peut retrouver dans un Pixar (elle m'a beaucoup fait penser à Jessie dans Toy Story 2), mais en 2-D et ça fait une grande différence! Le seule souci dans la construction du récit pourrait-être dans les motivations du méchant Dr Facilier. Au final on ne sait pas vraiment pourquoi il s'en prend à Naveen, ce qu'il recherchait exactement? Et c'est bien dommage car à côté de ça c'est selon moi un des meilleurs Disney vilains de ces dernières années !
Les chansons et les musiques, composées par Randy Newman sont quant à elle agréables et entraînantes, mais on est loin des partitions d'Alan Menken, le maître des musiques Disney depuis La Petite Sirène. Pour l'anecdote, sachez que ce devait-être lui qui devait s'occuper de la musique du film, mais John Lasseter a décidé de lui retirer le projet lors de son arrivée au studio. Pour une fois je pense sincèrement qu'il a fait une grave erreur! Disney veut avec ce nouveau film 2-D retrouver l'aura qu'ils ont perdu depuis déjà de trop nombreuses années, qui de mieux alors qu'Alan Menken pour redorer le blason de la firme aux grandes oreilles? Il n'empêche que Randy Newman a tout de même fait du bon boulot, les chansons sont très accrocheuses et donnent au film un côté jazzy des plus agréables. Les morceaux instrumentaux sont par contre un peu moins mémorables et rappellent a certains moments les musiques de Toy Story ou Monstres & Cie, deux belles références mais trop éloignées de ce que le publique recherche dans un Grand Classique Disney.

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Au final La Princesse et la Grenouille est un excellent Disney 2-D, pour ma part je ne m'étais pas autant délecté devant un film du studio depuis Tarzan, c'est vous dire! Cependant le film n'est pas exempt de défauts. Certains personnages s'avèrent inutiles (à quoi servent les trois chasseurs de grenouilles rencontrés dans le bayou?), les chansons bien que de bonne factures sont loin de ce à quoi on pouvait s'attendre d'un Disney, enfin techniquement le film manque d'ambition, le budget limité n'a pas permis de réaliser de grandes scènes d'animation, et c'est vraiment dommage. Un exemple : la scène du carnaval qui s'avérait prometteuse sur les concept arts est en fait bien modeste, on n'y voit que deux chars et quelques personnages alors que l'on aurait put avoir une scène dans le genre du carnaval des fous dans Le Bossu de Notre Dame. C'est selon moi le gros point noir du film, on oublie de nous impressionner.
Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant,
La Princesse et la Grenouille reste un très bon film d'animation comme on en attendait depuis des années, la magie est enfin de retour! C'est alors d'autant plus triste de voir que le film ne marche pas si bien que ça depuis sa sortie aux États-Unis le 11 décembre dernier... Après un premier week-end moyen (25 millions de dollars), le film a depuis dépassé la barre des 40 millions de dollars, mais on pouvait en attendre plus d'un film de cette trempe. Le public américain bouderait-il le retour à la 2-D? Ou bien est-ce à cause de la date de sortie (c'est la première fois depuis longtemps qu'un long métrage des Walt Disney Animation Studios sort en décembre sur le sol américain) ? Toujours est-il que ces résultats font réfléchir les dirigeants du studio, est-il encore possible de faire un carton avec un film en 2-D ? La Reine des Neiges sera-t-il finalement réalisé en 3-D ? Beaucoup de questions qui restent pour le moment sans réponse, en espérant en savoir plus dans les semaines à venir.

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Revenons en à la soirée de vendredi. Le film terminé, le temps de se remettre de ses émotions, direction le Quick des Champs-Elysées pour échanger nos impressions sur le film. Après près de deux heures de discussion, il est temps de se quitter... Quelle merveilleuse soirée entre fans, pleine d'émotion et de riches échanges entre passionnés! Je tenais à remercier les organisateurs de cette fabuleuse soirée, Zuzu, Timon Timauvais et Julien, merci à vous trois pour ces moments privilégiés! Et selon ce dernier, Disney souhaiterai organiser plus souvent ce genre de rendez-vous pour les fans (en particulier pour des avants-premières), il n'est donc pas exclu que de nouveaux concours soient organisé pour assister à d'autres évènements de ce genre, avis aux intéressés! Pour finir, retrouvez ci-dessous les interviews de l'animateur Andreas Deja, le layout artist Jean-Christophe Poulain, ainsi que le reportage effectué lors du tapis rouge de l'avant-première française du 17 janvier 2010, avec les interviews d'Anthony Kavanagh, Liane Foly et Hamel Bent. Enjoy !

 

10 novembre 2010

Vernissage exposition Glen Keane

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Le 9 novembre 2010, j'ai eu la chance d'assister au vernissage de l'exposition du grand Glen Keane à la galerie Arludik à Paris. Et autant dire que je n'étais pas le seul! Que ce soit des étudiants en écoles d'art, des animateurs, illustrateurs ou d'anciens employés des studios Disney de Montreuil, il y avait beaucoup de monde! Ce qui est tout à fait compréhensible car ce n'est pas tout les jours que l'on peut approcher le grand maître de l'animation Disney! C'est d'ailleurs la première fois qu'une galerie d'Art consacre une exposition à l'artiste. Et nous avons la chance de l'avoir chez nous, à Paris! C'est aux alentours de 18h30 que débute la soirée, Glen Keane n'est pas encore arrivé (il est passé auparavant à la Fnac pour une masterclass), l'occasion de faire le tour de l'exposition. La grande majorité des dessins exposés sont des œuvres personnelles de l'artiste, accompagnées d'une dizaine de dessins de ses personnages Disney (Ariel, la Bête, Pocahontas, Tarzan et bien sur Raiponce). Malheureusement pour les acheteurs potentiels, seul ses œuvres personnelles étaient à vendre, les autres dessins ayant été prêtés par les Walt Disney Animation Studios. Sachez qu'il fallait au minimum débourser 600€ pour repartir avec... Le prix du talent!

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Il y avait du monde pour accueillir l'arrivée du maître à la galerie!

Je profite également de cette attente pour faire la connaissance de Nora Kelly Quinn, qui n'est autre que l'ancienne assistante de Glen! Tout aussi sympathique que l'artiste, elle m'a permis d'en apprendre encore un peu plus  sur lui. Glen Keane arrive aux alentours de 19h30, je suis l'un des premiers à l'aborder, le cœur battant à 100 à l'heure (merci au punch qui m'a permis de me détendre un peu ^^) et quel bonheur de pouvoir échanger quelques mots avec lui qui parle d'ailleurs très bien français (il a passé plusieurs années à Paris lors de la production de Tarzan). Après une petite photo avec l'artiste, ce dernier se dirige à l'intérieur de la salle d'exposition, créant par la même occasion un gros bouchon à l'entrée! Jamais je n'avais vu autant d'effervescence autour d'un artiste Disney! Mais la soirée est loin d'être terminée et elle sera pleine de surprises! En effet, Glen Keane n'est pas venu seul à l'exposition, d'autres artistes Disney ont également fait le déplacement! J'ai ainsi eu la chance de rencontrer Byron Howard et Nathan Greno (les deux réalisateurs de Raiponce), Jin Kim (le créateur du personnage de Mère Gothel) et enfin Roy Conli (producteur de Raiponce). Ils étaient tous extrêmement disponibles et je pense ravis de voir autant de personnes leur demandant un autographe ou un dessin. Je suis ainsi reparti avec un magnifique dessin de Mère Gothel par Jin Kim, un autographe de Glen Keane et une dédicace de Nathan Greno!

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Voici quelques mots de Glen Keane sur ses sources d'inspirations pour les dessins de cette exposition : Les dessins d'animation Disney présentés dans cette exposition trouvent leurs racines dans mes cahiers de croquis et dessins d'observations. J'aime penser en termes de "dessin sculptural". Je rajoute souvent des ombres à mes dessins d'animation, juste pour créer un sentiment de profondeur. Ces dessins d'études sont une façon pour moi d'exprimer la joie. L'anatomie leur confère la crédibilité, sa maîtrise donne du poids et du crédit à ce qu'un artiste peut dessiner.
Je prends toujours un cahier de croquis et tente de saisir l'essence d'une pose, la position de la tête ou la tenue du poignet. J'observe les mouvements et attitudes. Bien que le lien entre mon cahier de dessins et mes animations ne semble pas évident de prime abord, ces croquis sont pourtant la source initiale de tous les personnages que j'anime. On peut ainsi retrouver l'origine du comportement animal de Tarzan à travers les croquis des gorilles de montagne que j'ai réalisé dans l'impénétrable forêt de Bwindi, ou encore, lors de la transformation de la Bête, la morphologie de son pied en mutation est basée sur l'étude de la patte de mon basset. Je suis sans cesse émerveillé devant la beauté et la joie du monde qui m'entoure. Il y a tellement à découvrir.
Je suis extrêmement reconnaissant envers Jean-Jacques et Diane (NDLR : les propriétaires de la galerie) de me donner l'exceptionnelle opportunité d'exposer mes
œuvres. Je suis redevable à jamais aux studios d'animation Disney d'être un merveilleux jardin où les artistes peuvent s'épanouir. ll y a eu tellement de professeurs fantastiques, à commencer par mon père,, Bill Keane (qui me donna mon premier livre sur l'anatomie en mouvement à l'âge de neuf ans), Frank Thomas et Ollie Johnston qui ont essayé de me transmettre leur "secret de l'animation".

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La soirée s'est prolongée jusque 21h30, heure à laquelle la galerie fermait. Je suis reparti comblé après avoir put approcher tant de personnes talentueuses et sympathiques! Retrouvez ci-dessous une galerie de photos retraçant une partie de l'exposition :

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Interview de l'artiste par le site cloneweb : 

31 octobre 2009

L'Étrange Noël de Monsieur Jack

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The_Nightmare_Before_Christmas_poster_02The Nightmare Before Christmas (L'Étrange Noël de Monsieur Jack) est un film d'animation en image par image sorti originellement sous le label Touchstone en 1993. Réalisé par Henry Selick, le film est inspiré d'un poème de Tim Burton qui est également le scénariste, le directeur artistique et le producteur du long métrage. Disney est depuis toujours réputé pour ses films d'animation en 2-D, mais L'Étrange Noël de Monsieur Jack n'est pas pour autant leur première expérience dans le stop motion. En 1959 déjà, sortait la première production Disney en stop motion, Noah's Arch, un court métrage expérimental réalisé par Bill Justice qui, comme son nom l'indique, nous contait l'histoire de l'arche de Noé à la sauce 50's. Vingt-trois ans plus tard, Tim Burton, alors animateur aux Walt Disney Animation Studios, réalisait Vincent, un court métrage qui nous faisait entrer dans l'imagination d'un jeune garçon fan des films d'épouvante de Vincent Price.

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     Tim Burton et ses créatures               Tim Burton et Henry Selick                        Tim Burton et Danny Elfman

La création de L'Étrange Noël de Monsieur Jack remonte au début des années 80, lorsque Tim Burton travaillait encore pour Disney. A cette époque il écrit une parodie du poème de Clement Clark Moore, The Night Before Christmas, parodié en The Nightmare Before Christmas. Sorte de résumé du futur long métrage, on y découvrait trois personnages du film, Jack, Zéro et le Père Noël. Le poème était accompagné de quelques croquis de l'artiste, dont le graphisme sera repris à la lettre quelques années plus tard. Cantonné au poste d'animateur et de designer de personnage, Tim Burton ne cachait pas à cette époque aux pontes de Disney son envie de se mettre à la réalisation, son poème serait ainsi parfait pour un nouveau long métrage. Mais, ne voulant pas prendre de risques, le studio répondit par la négative. Néanmoins, l'artiste se consola en  ayant l'autorisation de  réaliser un court métrage d'animation en image par image, Vincent. Après l'échec cuisant de Taram et le Chaudron Magique au box office, Tim Burton décida de quitter les studios Disney, alors trop préoccupé par la rentabilité en oubliant la créativité. Mais il garda tout de même de côté son idée de film d'animation, restant persuadé du fort potentiel de son histoire. En quelques années il devient alors un incontournable d'Hollywood en enchaînant les chefs-d'œuvre (Beetlejuice, Batman, Edward aux Mains d'Argent, Batman, le Défi), ce qui lui permit de proposer aux différents studios hollywoodiens son idée de film d'animation. Mais malgré sa réputation, tous les studios lui claquèrent la porte au nez... Et c'est avec une grande surprise que Disney accepta finalement de financer son projet!

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     Deane Taylor, directeur artistique - Un des 19 plateaux de tournage du film - Premier dessin de Jack par Tim Burton

Étrangement ce ne sera pas Tim Burton qui réalisera le long métrage mais Henry Selick, un grand spécialiste du stop motion.  En effet Burton a jugé bon de déléguer cette tâche à un initié, pour ainsi mieux se concentrer sur le script du film. Henry Selick est surtout connu aujourd'hui pour son magnifique travail sur le film Coraline sorti en 2009. L'Étrange Noël de Monsieur Jack, était à l'époque son premier long métrage, l'homme s'étant auparavant fait les dents sur deux courts métrages, Seepage et Slow Bob in the Lower Dimensions (qui était en fait le pilote d'une série télé qui ne verra jamais le jour).
Le "tournage" du film s'étala sur deux ans
. L'animation image par image est un procédé capricieux et encore plus compliqué que l'animation 2-D traditionnelle, chaque plan demandait des jours de tournage. Pour simplifier la tâche titanesque qui les attendait, une caméra spéciale fut inventé et expérimenté sur le film. Il s'agissait en fait de la première caméra entièrement dirigée par ordinateur. Cette caméra ultra moderne dénommée motion control camera permettait en fait de réaliser de longs plans avec une caméra toujours en mouvement. L'effet était saisissant de réalisme, d'une grande fluidité et faisait presque penser que les plans étaient tourné en temps réel!
La direction artistique du film fut confié à Deane Taylor. Son rôle était principalement d'étendre l'univers graphique de Tim Burton, qui s'était déjà occupé du design des personnages principaux et de l'ambiance générale du film. Le style graphique du film  était coupé en trois parties : Halloween Town (très gothique et au fond très "burtonien"), Christmas Town (très coloré et tout en rondeur, proche du style de Disney) et enfin le monde réel (couleurs délavées, perspective isométrique, régularité).

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L'Étrange Noël de Monsieur Jack est sorti dans les salles américaines le 29 octobre 1993 et ne marcha pas aussi bien que l'on pourrait le penser aujourd'hui! Avec seulement 50 millions de dollars de recette, le film de Tim Burton, malgré des critiques très favorables, ne passionna pas le public... L'univers si particulier de l'auteur allié à l'animation image par image (alors pratiquement inexploitée au cinéma à l'époque) en serait la cause. Pourtant avec le temps et les nombreuses rediffusions TV et sorties vidéo, L'Étrange Noël de Monsieur Jack finit par devenir un véritable succès populaire, jusqu'à être réapproprié par une bonne partie du publique adolescent devenu plus friand d'univers gothiques exubérants qu'à l'époque de la sortie du film. Jack Skellington devint ainsi une icône, jusqu'à devenir l'emblême d'Halloween dans les parcs Disney du monde entier. Le film eu en outre les honneurs d'une seconde sortie au cinéma en octobre 2006 (sous le label Walt Disney Pictures) en 3-D relief.

  

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7 avril 2010

Alice au Pays des Merveilles s'expose chez Arludik

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P1030587_02Le 24 mars 2010 sortait au cinéma le film de Tim Burton, Alice aux Pays des Merveilles. Inspiré du célèbre conte de Charles Lutwidge Dodgson alias Lewis Carroll, le film connu un énorme succès. Ceci grâce à la présence d’acteurs doués comme Mia Wasikowska (Alice), Helena Bonham Carter (La Reine Rouge), Johnny Depp (Le Chapelier fou), Anne Hathaway (La Reine blanche) et Crispin Glover (Ilosovic Stayne, le Valet). Mais c’est aussi grâce aux fabuleux décors et personnages créés par des artistes talentueux. Une galerie parisienne vous propose de découvrir les dessins originaux des artistes sélectionnés par Tim Burton pour donner vie à son Pays des Merveilles.

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La Galerie Arludik située rue Saint Louis en l’Île, à Paris, se consacre aux artistes qui créent les chefs-d’œuvre de la bande dessinée, du cinéma d’animation, du jeu vidéo, des mangas, etc. Elle se déclare d’un nouveau courant artistique contemporain : l’art ludique ! Jusqu’au 17 avril, ce lieu vous propose de découvrir une soixantaine de dessins, de peintures numériques, d’aquarelles réalisées en grande partie par Kei Acedera, Bobby Chiu mais aussi par Michael Kutsche, Claire Wendling,  Barbara Canepa et Alessandro Barbucci. Ces œuvres ont été utilisées pour créer les personnages et les univers d’Alice aux Pays des Merveilles mais aussi simplement pour rendre hommage au conte de Lewis Carroll. La plus grande partie des œuvres proposées sont celles de Kei Acedera et Bobby Chiu, characters designers sur le film de Tim Burton. Ces deux artistes appartiennent à un collectif d’artistes indépendants Imaginism Studios spécialisé dans la publicité, la télévision et la pré-production cinématographique. Kei Acedera est illustratrice et directrice artistique au sein du studio. Spécialisée dans les livres pour enfants, elle propose un univers doux, charmant, magique et tendre avec des personnages mignons et attachants. Kei est née aux Philippines et est arrivée à Toronto, (Canada) à l’âge de 12 ans. Elle commence sa carrière d’artiste dès 16 ans où elle peint des fresques murales pour des particuliers et des casinos. C’est grâce à Chuck Gammage, célèbre animateur canadien, qu’elle découvre le cinéma d’animation. Elle étudie au Sheridan College for Animation (Oakville, Ontario) où elle rencontre Bobby Chiu. C’est lui qui lui proposera de rejoindre l’Imaginism Studios. Kei et Bobby se complètent parfaitement, travaillent ensemble sur plusieurs projets et gagnent de nombreuses récompenses. Bobby, illustrateur pour la télévision et le cinéma,  offre un monde où se mêlent humour, féérie et étrangeté. Ses personnages et univers sont moins « doux » que ceux de Kei et se rapprochent plus de l’originalité de Tim Burton. Tous deux possèdent une technique irréprochable et un talent immense.

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Michael Kutsche, est un illustrateur et character designer américain qui vit à Los Angeles. Michael créait des univers plus sombres, plus adultes, ce qui a sûrement plu à Tim Burton dans le choix de l’artiste. C’est Michael qui a réalisé les versions finales des personnages à partir des nombreux concept arts faits par les characters designers travaillant sur le film comme Kei et Bobby.
Claire Wendling, est une artiste française née en 1967. Elle réalise une série de bandes dessinées Les Lumières de l’Amalou, illustre des livres et des jeux vidéo. Les dessins de Claire sont très fournis, détaillés et fantastiques, un travail minutieux et talentueux !
Barbara Canepa, est une dessinatrice française. Elle offre une version très originale d’Alice, nébuleuse, entourée d’éléments marins et très manga. Ses dessins sont habituellement plus noirs, sombres et oniriques comme les aime Tim Burton. Barabara Canepa est surtout connue pour ses séries Sky Doll et Witch créées avec l’artiste Alessandro Barbucci, son mari.
La galerie Arludik propose donc les dessins merveilleux et magiques de tous ces artistes. Les deux petites salles claires et accueillantes mettent en valeur les œuvres qui rendent hommage au monde étrange et fantastique de Lewis Caroll, tout ceci dans une atmosphère calme et enveloppante de boudoir. Pour ceux qui ont la chance de vivre sur Paris ou ceux qui prévoiraient une escapade dans la capitale, ne ratez surtout pas cette petite exposition qui se tient jusqu’au 17 avril !

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Quelques liens intéressants pour en apprendre encore plus :

Interview de Kei Acedera et Bobby Chiu sur Alice aux Pays des Merveilles :
http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-425298/interviews/?cmedia=18996030

http://www.excessif.com/cinema/actu-cinema/news-dossier/alice-au-pays-des-merveilles-interview-bobby-chiu-et-kei-acedera-5767141-760.html

Interview  et portfolio de Kei Acedera :
http://kei-acedera-interview.blogspot.com

Galerie de Bobby Chiu:
http://digital-bobert.cgsociety.org/gallery


Blog et portfolio de Michael Kutsche :
http://michaelkutsche.blogspot.com

http://michaelkutsche.cgsociety.org/gallery

Blog dédié à Claire Wendling :
http://www.claire-wendling.net

Blog de Barbara Canepa :
http://canepabarbara.blogspot.com

Blog d’Alessandro Barbucci :
http://alessandrobarbucci.blogspot.com

Blog de Benjamin Lacombe :
http://benjaminlacombe.hautetfort.com


Galerie Arludik, Paris
http://www.arludik.com

Imaginism Studios :
http://www.imaginismstudios.com

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Dessins de Bobby Chiu :

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Dessins de kei Acedera :

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Article rédigé par Camille

28 février 2011

Bambi

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Affiche_am_ricaine__1942__02Cinquième long métrage des Walt Disney Animation Studios, Bambi fut l'un des plus grands défis qu'ait eu à relever les artistes du studio depuis Blanche Neige et les Sept Nains. Que ce soit pour l'écriture de son scénario bien plus complexe qu'il n'y paraît, son animation très réaliste qui demanda beaucoup de recherches ou ses décors, chaque étape de production fut longue et difficile. Il fallut ainsi près de cinq ans au studio pour enfin dévoiler au monde son bébé, qui deviendra le dernier chef-d'œuvre du premier âge d'or des studios, mais aussi un des films les plus émouvants jamais réalisé du vivant de Walt...

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Walt Disney étudiant les croquis du film                Perce Pearce et Larry Morey                             Felix Salten               

Comme le montre si bien l'affiche originale du film, Bambi est à l'origine un roman écrit par Felix Salten. De son vrai nom Siegmund Salzmann, Salten est né le 6 septembre 1869 à Budapest. Dès l'âge de 16 ans, il quitte le lycée pour aller travailler dans une compagnie d'assurance. Ses premiers écrits (des poèmes) furent publiés à l'âge de 20 ans dans la revue littéraire An der schönen blauen Donau (le Beau Danube bleu). On le catalogue très vite au mouvement de la Jeune Vienne, mais contrairement à ses confrères, Salten n'était pas issu de la bourgeoisie viennoise et vivait donc uniquement de ses écrits. Ses premiers romans datant de cette époque décrivent la grande ville, son terrain d'expérience. En automne 1894 Salten était devenu rédacteur à la Wiener Allgemeinen Zeitung, où il était critique théâtral. Cette fonction lui permettait d'encourager ses amis grâce à ses articles. Sa carrière de journaliste fit sa réputation et lui permit d'assouvir à côté sa passion pour l'écriture de romans. C'est lors d'un voyage dans les Alpes, charmé par la nature environnante, que Felix Salten imagina l'histoire d'un chevreuil baptisé « Bambi », d'après le mot italien bambino, qui signifie à la fois « bébé » et « enfant ». Bambi, Eine Lebensgeschichte aus dem Walde (Bambi, l'histoire d'une vie dans les bois) fit la célébrité de Felix Salten à sa sortie en 1923. Cette œuvre a été traduite en anglais dès 1928 et attira très vite les producteurs hollywoodiens.  Après le succès de Bambi, ses éditeurs ne voulurent plus de lui que des romans animaliers. Toujours en 1923, Salten publie deux autres romans animaliers qui seront eux aussi adaptés par Disney mais en film live, d'abord Die Jugend des Eichhörnchens Perri (La jeunesse de l'écureuil Perri) sous le titre de The Story of Perri (Les Aventures de Perri) en 1957 et enfin Der Hund von Florenz (Le chien de Forence) sous le titre The Shaggy Dog (Quel vie de Chien!) en 1959. En 1940, Felix Salten écrit et publie une suite de son premier roman animalier Bambis Kinder, Eine Familie im Walde (Les enfants de Bambi, une famille dans la forêt). Felix Saltten s'éteint le 8 octobre 1945 à Zurich.

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La production de Bambi fut parsemée de cours d'anatomie animalière

Réaliser une long métrage basé sur le roman de Salten remonte aux début des années 30. En 1933, le producteur Sidney A. Franklin achète les droits du roman à Salten pour 1000 dollars. Ne parvenant pas à concrétiser son projet de film en prise de vue réel, Franklin se rapproche alors de Walt Disney, qui avait annoncé en 1934, son projet de  réaliser le premier long métrage d'animation. C'est ainsi qu'en 1935, Franklin écrit à plusieurs reprises à Disney afin de lui parler de son projet. Ce dernier se montre très enthousiaste à l'idée d'adapter Bambi en film d'animation, mais étant  en pleine production de Blanche Neige et les Sept Nains, ce ne sera pas sa priorité. Néanmoins, Walt Disney accepte le projet, qui deviendra ainsi le second long métrage d'animation en production aux studios Disney. Néanmoins, accaparé par Blanche Neige et les Sept Nains (le film qui le ferait couler ou triompher), il faudra attendre décembre 1936 pour que Bambi soit enfin sur les rails. Le projet ne naît réellement qu'avec l'année 1937. Sa date de sortie était alors prévue pour Noël 1938, il faudra en réalité attendre quatre années de plus pour enfin voir débarquer le jeune faon sur les écrans de cinéma.
Début 1937, Walt Disney confie le scénario du film à Perce Pearce et Larry Morey qui auront la lourde charge d'adapter avec leur équipe de scénaristes le roman de Salten pour le cinéma. Ces derniers s'installent alors en face du studio Hyperion (le siège des studios Disney  à l'époque), dans un bâtiment racheté par Disney qui sera surnommé "l'annexe". Leur tâche première était de détacher du roman les "animaux star" afin d'en créer des personages dans  ce qui deviendra le style Disney. Le roman de Salten était réaliste, sérieux et souvent sombre. Les scénaristes devaient ainsi jongler avec tout ces éléments pour en sortir un premier synopsis. La tâche fut bien plus longue et difficile que prévu, si bien que la sortie de Bambi devra être retardé pour laisser place à Pinocchio...

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Frank Thomas                                            Ollie Johnston                                                   

Les premiers tests d'animation débutent vers la fin de l'année 1939. Disney confie la supervision de l'animation à Frank Thomas, Milt Kahl, Eric Larson et Ollie Johnston. Il s'agit pour la plupart de leur première expérience à ce poste qu'ils occuperont durant une grande partie de leur carrière aux studios Disney. Deux test d'animation sont  ainsi réalisé, un par Frank Thomas qui anime un plan où un papillon se pose sur la queue de Bambi et le second par Milt Kahl, qui réalise un plan où le jeune faon se risque à sauter par dessus un tronc d'arbre avec la maladresse du débutant. Ces tests sont présenté à Walt Disney qui s'exclamera, ému aux larmes : "Mes amis, c'est de l'or pur!"
Walt Disney, dans son soucis constant d'améliorer les capacités techniques de ses animateurs, engagea le peintre animalier  Rico Lebrun pour enseigner la morphologie animalière à ses artistes. Un mini zoo fut ainsi installé au coeur même du studio. La commission du développement du Maine envoya deux jeunes faons destinés à être dessinés et photographiés tout au long de leur croissance. Au rayon des anecdotes peu ragoûtantes , en plus d'animaux vivants, des cadavres furent utilisés pour les cours d'anatomie. Entre chaque cours, une "couche" de l'animal était ainsi retiré pour pouvoir l'étudier dans ses moindres détails. De jour en jour, l'odeur des cadavres en putréfaction faisait fuir, petit à petit une grande partie des élèves! Néanmoins, ces cours ont été extrêmement utiles, et le résultat final à l'écran bluffant de réalisme. Pour vous en convaincre d'avantage, je vous invite à étudier de près les animaux de la forêt dans Blanche Neige et les Sept Nains et ceux de Bambi, la différence saute vraiment aux yeux.

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Tom Codrick et Tyrus Wong, les directeurs artistiques de Bambi

Le sujet naturaliste du film fait du décor l'un des aspects les plus importants de Bambi. Une équipe de photographes fut ainsi envoyée dans les forêts du Maine afin d'étudier de près la faune et la flore. Il sont revenus avec des centaines de photos, et des premiers test furent réalisé.  Le premier date de 1938, il s'agissait d'une grande peinture verticale à l'aquarelle représentant la forêt dans un style à la fois proche de Blanche Neige et les Sept Nains et de la peinture chinoise. Malheureusement ces tests étaient un échec car les artistes travaillaient trop dans le détail, de plus la technique de l'aquarelle ne convenait pas vraiment au film. Bref, l'équipe patogeait et Walt Disney ne savait vraiment comment ils allaient s'en sortir... C'est alors qu'entre en scène Tyrus Wong. Ce jeune artiste d'origine chinoise avait été engagé aux studios quelques mois plus tôt, en tant qu'intervalliste. Mais ce poste ne lui convenait pas. En apprenant la mise en route de la production de Bambi, Tyrus Wong tenta sa chance et peignit ainsi durant ses week-ends des dizaines de peintures mettant en scène le jeune faon dans des paysages de tout styles. Il montra son travail à Tom Codrick, chargé de la direction artistique de Bambi. Ce dernier fut impressionné par la qualité de ses peintures et les soumis immédiatement à Walt Disney qui apprécia le talent singulier de Wong : "J'ai l'impression que l'on ne vous a pas dirigé vers le bon département", reconnaît Codrick qui l'engagea aussitôt comme directeur artistique. Tyrus Wong multiplia ainsi avec talent les études préliminaires en utilisant différentes techniques : pastel, gouache et peinture à l'huile. Finalement, c'est l'utilisation de la peinture à l'huile comme support de fond associé à la gouache acrylique qui fut choisie pour donner d'avantage de profondeur de champ. La grande force de l'artiste était de ne pas peindre la forêt dans le détail, mais plutôt de donner l'impression d'une forêt. Les décors de Bambi peuvent donc pour la plupart être considérés comme de l'impressionisme!

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Affiches des différentes ressorties américaines (1947, 1957, 1966, 1982, 1988)

Bambi est sorti dans les salles américaines le 13 août 1942 et fut un beau succès commercial, malgré l'entrée en guerre du pays. Néanmoins, les critiques de la presse ne furent pas tendres, ils reprochaient au film d'être trop sombre et réaliste, pas assez cartoon... Bambi marque également la fin d'une époque aux studios Disney, réquisitionnés par l'armée quelques mois avant la sortie du film pour réaliser des films de propagande. Les budgets furent revus à la baisse, tout comme les recettes et les ambitions de Walt Disney... Il faudra attendre 1950 avec Cendrillon pour que le studio retrouve enfin ses lettres de noblesse!

 

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Recherches de David Hall :

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10 août 2010

L'Apprenti Sorcier

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appsorcieraffiche1_02A l'occasion de la sortie ce mercredi au cinéma de L'Apprenti Sorcier, le dernier film en date fruit de l'association entre Jerry Bruckheimer et les studios Disney, je vous invite à découvrir une première galerie de recherches graphiques du film. Voici tout d'abord le synopsis : Balthazar Blake est un grand sorcier vivant de nos jours à Manhattan. Il tente de défendre la ville contre son ennemi juré, Maxim Horvath. Balthazar ne pouvant y arriver seul, il engage alors - un peu malgré lui - Dave Stutler, un garçon apparemment ordinaire qui a pourtant un vrai potentiel, pour devenir son apprenti. Le sorcier donne à son apprenti réticent un cours express sur l’art et la science de la magie, et ensemble, ces deux associés improbables vont tenter de stopper les forces des ténèbres. Il faudra à Dave tout son courage, et même davantage, pour survivre à sa formation, sauver la ville et embrasser la fille qu’il aime…

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24 avril 2011

Alice au Pays des Merveilles

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1951_alice_1_02_02Alice in Wonderland (Alice au Pays des Merveilles) est le 13ème long métrage des Walt Disney Animation Studios. Il s'agit sans aucun doute du film le plus déjanté et le plus déroutant de toute la filmographie du studio. Adapté du célèbre livre de Lewis Carroll, que Walt Disney adorait, Alice au Pays des Merveilles fut particulièrement difficile à adapter en film d'animation, tant le récit du livre était décousu et ses personnages complètement loufoques. En effet, comment réussir à faire rêver petits et grands avec une histoire sans queue ni tête? Le succès de Cendrillon aidant, les artistes du studio prirent le risque de surprendre...

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De gauche à droite : Lewis Carroll - Alice Liddell qui inspira le personnage d'Alice - Illustration de John Tenniel

Alice au Pays des Merveilles est inspiré de deux romans de Lewis Carroll, Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles et De l'Autre Côté du Mirroir. Lewis Carroll, de son vrai nom Charles Lutwidge Dogson est né la 27 janvier 1832 à Daresbury dans la région anglaise du Cheshire. Après une enfance idylique dans un milieu aisé, le jeune Dogson étudie à  Christ Church Collège d'Oxford, qu'il ne quittera plus en y devenant professeur de Mathématique. C'est là bas qu'il rencontrera la famille Liddell dont le père était le doyen de l'école. Dogson tombe alors littéralement sous le charme des trois filles du doyen, et en particulier de la jeune Alice. Le 4 juillet 1862, profitant d'un voyage dans un bateau à rames sur la Tamise (entre Oxford et Godstow), la petite Alice Liddell alors âgée de dix ans demande à Charles Dodgson de la distraire en lui racontant une histoire. Pendant que le révérend Robinson Duckworth se charge de ramer, Charles Dodgson s'exécute en racontant à l'enfant et ses deux sœurs également embarquées, Edith (huit ans) et Lorina (treize ans), l'histoire fantastique d'une petite fille justement appelée Alice après qu'elle fut tombée dans le terrier d'un lapin. Quand il eut fini, Alice Liddell lui demande s'il est possible qu'il couche l'histoire sur le papier, insistant encore et encore, ce qu'il fait finalement. Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles est ainsi édité pour la première fois trois ans plus tard, le 4 juillet 1865. Dogson avait accompagné son manuscrit de 37 illustrations personnelles, mais ne se trouvant pas extrêmement bon dans ce domaine, il demanda finalement à John Tenniel d'illustrer son récit. Le dessinateur était alors réputé pour sa participation à la revue satirique Punch. Le succès du livre ne se fit pas attendre, Dogson se décida alors à en écrire une suite. C'est ainsi qu'en 1871 sorti De l'Autre Côté du Miroir. Le destin du jeune professeur de mathématiques en fut changé à jamais, il devint ainsi un des plus grands romanciers pour enfant de toute l'histoire de la littérature.

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De g. à d. : W.D. étudiant les storyboards - Mary Blair et Ken Anderson - Winston Hibler, Ted Sears, W.D. et Ed Penner

Le roman de Lewis Carroll tenait une place particulière dans le coeur de Walt Disney. Il découvre les aventures d'Alice dans son enfance, en lisant le roman, comme bon nombre d'enfants du début du XXème siècle. Dès 1923, il s'en était inspiré pour sa série Alice Comedies, dont le premier cartoon s'appelait justement Alice in Wonderland. L'idée de réaliser un long métrage d'animation s'inspirant des livres de Lewis Carroll date du début des années 30, avant même de s'intéresser à Blanche Neige et les Sept Nains. En 1931, Walt disney acheta les droits des illustrations de John Tenniel, qui étaient toujours protégés par les droits d'auteur. Il put ainsi commencer à étudier la manière d'adapter le livre en animation. Mais en 1933, Paramount Pictures annonça qu'ils s'apprêtaient à créer une adaptation d'Alice en film, avec une brochette de stars. Walt Disney préféra alors mettre de côté son projet. Néanmoins, l'idée était toujours présente, et en 1936 sorti le court métrage De l'Autre Côté du Mirroir avec Mickey Mouse en vedette. Ce dernier s'endort en lisant Alice au Pays des Merveilles et passe à travers le miroir de son salon pour découvrir un monde où les objets s'animent. Ce cartoon était évidemment un bel hommage à l'oeuvre de Lewis Carroll.
Walt Disney hésita pendant plusieurs années sur le type de film adapté à l'histoire d'Alice. Il fut un temps prévu de le réaliser en combinant prises de vue réelles et animation, comme ce fut le cas pour Mélodie du Sud. Ils avaient d'ailleurs trouvé une actrice qui aurait été parfaite dans le rôle d'Alice en la personne de Luana Patten. Ce n'est qu'après différents tests qu'ils se sont rendu compte que le meilleur moyen de rendre hommage au récit de Carroll était de réaliser le film en animation.

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De g. à d. : Ward Kimball et W.D. - John Hench, Claude Coats et Walt Disney - Walt Disney et l'équipe des décors  

Le titre du film est déposé en 1938, et deux personnes sont alors choisies pour travailler sur les esquisses du projet : le scénariste Al Perkins et l'illustrateur David Hall. Ce dernier créa des centaines de dessins, reproduisant tout les aspects de l'histoire, tandis que son partenaire s'afférait à donner une continuité au récit qui n'était fait que d'une suite d'épisodes indépendants. Les dessins de David Hall furent filmés et accompagnés de voix d'acteurs, dont Cliff Edwards (la voix originale de Jiminy Cricket), avant d'être présentés à Walt Disney. Malheureusement le maître n'était pas emballé. Le style graphique de David Hall était trop complexe pour être utilisé en animation. De plus, l'histoire était trop sombre pour concorder avec la vision de Walt. Le projet fut alors à nouveau mis de côté...
Malgré deux tentatives avortés, Wat Disney garda encore en tête le livre de Carroll. Il admirait trop le travail de l'auteur pour laisser tomber aussi facilement! Le projet fut finalement remis sur les rails vers 1947. Le défi principal pour les artistes des studios Disney restait de réussir à adapter l'absurde verbal des romans au médium de l'animation. Pour le style graphique du film, Walt Disney confia la tâche à ses meilleurs artistes dont la talentueuse Mary Blair. Son style épuré et coloré n'a jamais été aussi présent dans un long métrage d'animation que dans Alice au Pays des Merveilles. Elle réalisa ainsi des centaines d'études préliminaires à mille lieux du style de
David Hall, dont l'équipe de décorateurs s'inspira fidèlement.
Du côté de l'animation, le style des personnages est en grande partie le fruit du travail de Ward Kimball. Son humour décalé et son talent inimitable pour animer les personnages comique lui valut de diriger quelques séquences du film, en plus d'être l'animateur principal de Tweedle Dee, Tweedle Dum, le Charpentier, Mr Morse et du Chapelier Fou. Alice fut quant à elle principalement confié à Milt Kahl, mais aussi à Les Clark et Marc Davis. John Lousnbery s'occupa du Chat du Cheshire, tandis qu'Eric Larson anima la Chenille. Enfin, Frank Thomas s'occupa de la Reine de Coeur et Ollie Johnston du Roi de Coeur.

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De gauche à droite : Walt Disney observant un layout - Ted Sears et Kathryn Beaumont, la voix orignale d'Alice  

Comme pour Cendrillon, Alice au Pays des Merveilles fut entièrement tourné en prise de vue réelle afin d'aider les animateurs. La jeune comédienne, Kathryn Beaumont, qui prêta sa voix à Alice se souvient du tournage épique : "Le tournage fut mémorable! Il n'y avait aucun décor sur le plateau sauf quelques structures et des dispositifs nécessaires à certaines scènes. J'en veux pour exemple cette bouteille géante en plastique montée sur une plate-forme roulante prévue pour la séquence ou Alice rencontre le Dodo. Alors que je marchais en vacillant d'avant en arrière pour tenter de m'échapper, les animateurs pouvaient saisir mes mouvements de manière plus réaliste."
A l'occasion de la sortie du film, une émission spéciale fut réalisée pour la télévision et diffusée à Noël 1950. Ce fut le premier programme Disney diffusé sur le petit écran, qui sera par la suite suivi de nombreux autres, grâce notamment à l'émission culte du Mickey Mouse Club.
En avril 1951, Walt Disney écrivait à son producteur anglais Perce Pearce une lettre plutôt enthousiaste sur le résultat final : "Tout semble s'arranger ici. Le film Alice est sur le point d'être bouclé et je pense que nous avons tiré le meilleur, compte tenu de la complexité du sujet. Je crois qu'il s'agira d'une performance très amusante. De nature quelque peu emphatique, le film garde pourtant une bonne dose de fantaisie et devrait satisfaire tout le monde, à l'exception, bien entendu, des éternels mécontents."

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Malgré l'enthousiasme de Walt Disney, une excellente animation et de nombreuses chansons réussies, le film fut un échec à sa sortie sur les écrans américains le 28 juillet 1951. Les studios Disney ont pris des risques en adaptant cette histoire très complexe, on ne peut pas gagner à tout les coups... Néanmoins, Alice au Pays des Merveilles gagna en popularité au fil des années, notamment grâce à sa ressortie au cinéma en 1974, en pleine période psychédélique (voir l'affiche ci-dessus), et ses différentes ressorties vidéo. Le film est aujourd'hui considéré comme un des plus réussis du vivant de Walt Disney et reste à jamais gravé dans les mémoires de millions d'enfants.

 

Recherches de Mary Blair :

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Recherches de David Hall :

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4 mai 2009

Bernard et Bianca au Pays des Kangourous

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1990_kangourous_1_0229ème long métrage des Walt Disney Animation Studios, The Rescuers Down Under (Bernard et Bianca au Pays des Kangourous) est une première dans l'histoire des studios. En effet, il s'agit de la toute première suite réalisée par les Walt Disney Animation Studios. Seul deux films d'animation Disney ont eu droit à cet honneur : Les Trois Caballeros (suite indirecte de Saludos Amigos) et Fantasia 2000, suite du Fantasia de 1940. Autre fait intéressant, c'est également le premier film à utiliser l'ordinateur comme jamais auparavant, faisant entrer pour de bon le monde de l'animation dans l'ère du numérique.

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Grâce au  nouveau procédé CAPS (Computer Animation Production System), chaque dessin d'animation du film fut encré et coloré sur ordinateur, mettant ainsi définitivement de côté le procédé long et coûteux de l'encrage et du gouachage des cellos à la main. Le CAPS avait déjà été utilisé pour trois plans de La Petite Sirène (le plan d'introduction du navire, la descente de l'escalier dans le château et l'arc-en-ciel à la fin du film). Le reste avait été peint à la main. Bernard et Bianca au Pays des Kangourous est donc le premier film à avoir été colorisé avec le procédé CAPS dans son intégralité. L'autre intérêt de cette technique était d'avoir une palette de couleurs encore plus large (plusieurs millions de teintes différentes), de créer des ombrages transparents ou bien encore d'effectuer des mélanges de couleurs sophistiqués.
Mais l'utilisation de l'ordinateur ne s'arrête pas là ! Ce nouveau film met également la caméra multiplan à la retraite, la remplaçant par un effet de profondeur de champs identique mais désormais effectué sur ordinateur. Pour se faire chaque partie d'un arrière plan est scanné puis superposé numériquement. Au final l'effet est encore plus saisissant et a nécessité bien moins de temps et d'argent. La 3-D fut également utilisée pour de nombreux plans du film, encore plus que dans Oliver & Compagnie. On la retrouve en introduction avec un magnifique plan nous transportant dans un champs de fleurs, dans le véhicule de McLeach ou bien encore dans la scène du survol de Sidney. Étrangement, toute ces innovations technologiques révolutionnaires passèrent complètement inaperçus à l'époque de la sortie du film, Disney ayant préféré baser sa campagne marketing sur d'autres éléments moins abstraits pour le public. Il faudra attendre la sortie de La Belle et la Bête l'année suivante pour que ces nouveautés soient enfin remarqués.

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Bernard et Bianca au Pays des Kangourous sorti le 16 novembre 1990 sur les écrans américains. Malgré des critique positives, une qualité technique indéniable et une histoire riche en rebondissements, le film ne rencontra pas le succès escompté... Avec seulement 25 millions de dollars de recettes, il arrive en bas de tableau du box office des Disney des années 90. Malgré cela un troisième opus des aventures des deux petites souris fut mis en chantier au milieu des années 90, projet vite avorté après la mort d'Eva Gabor (la voix originale de Bianca) en 1995. Mais qui sait, avec le retour de la 2-D chez Disney, peut-être verront nous un jour prochain une nouvelle aventure de nos deux souris préférées !

 

Storyboards de Glen Keane : 

Rescuers Down Under story sketch by Glen Keane

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Recherches graphiques de Glen Keane :

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8 décembre 2013

Expo Les Princesses de Disney

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La galerie Arludik (ancêtre d'Art Ludique - Le Musée) située sur l'Île Saint-Louis dans le 4ème arrondissement de Paris, met à l'honneur du 3 décembre 2013 au 11 janvier 2014 nos chères princesses Disney dans une nouvelle exposition hommage aux talents d'hier et d'aujourd'hui des Walt Disney Animation Studios. Nous retrouvons ainsi de superbes dessins d'animation de Pochontas, une Légende Indienne réalisés par le grand Glen Keane , mais aussi de somptueux dessins d'animation de Maléfique certainement dessinés par Marc Davis. Je dis bien "certainement" car malheureusement aucun des auteurs n'est mentionné. 

Toutes les oeuvres présentées sont en vente (comptez entre 420€ pour des dessins crayonnés et jusque 6000€ pour les plus beaux celluloïds). L'expo se nommant Les Princesses de Disney, on y retrouve évidemment des oeuvres de Blanche Neige et les Sept Nains, Cendrillon, La Belle au Bois Dormant, La Petite Sirène ainsi que Pochontas, une Légende Indienne. Mais pas de Raiponce... Cependant, on peut également y admirer des dessins et des celluloïds de Mickey Mouse (Mickey au Moyen-Âge - 1933), Bambi et La Belle et le Clochard. Dans l'ensemble ne vous attendez pas à être soufflé par la beauté des oeuvres exposées, il s'agit avant tout d'une vente pour les collectionneurs. Les celluloïds de Blanche Neige et les Sept Nains sont par exemple assez médiocres, ont mal vieillis mais coûtent tout de même plusieurs milliers d'euros ! Le pire restant tout de même les celluloïds de La Belle au Bois Dormant présentés sur des décors semblant être des captures DVD du film... J'ai largement préféré les dessins d'animation, bien plus jolis et dynamiques. Pour ceux qui n'auraient pas la chance de visiter cette petite exposition (qui vaut tout de même le coup d'oeil), vous trouverez ci-dessous quelques photos pour vous faire votre propre avis.

 

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15 octobre 2007

Recherches personnages Frère des Ours

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Avant-dernier Grand Classique 2D des studios Disney (le dernier en date est La Ferme se Rebelle sortie en 2004), Frère des Ours ne fut pas le succes qui aurait put sauver la 2D de sa chute inéluctable. Pourtant tout les éléments étaient réunis pour faire de Frère des Ours un nouveau chef-d'oeuvre : scénario épique, de gros nounours tout mignons, une qualité graphique indéniable, la participation de Phil Collins pour la musique et les chansons (ce dernier reçut l'oscar de la meilleure chanson originale en 2000 pour "You'll Be in My Heart" extraite de Tarzan), etc... Oui mais voilà, la sauce ne prend pas et Frère des Ours tombe assez vite dans le médiocre voire la niaiserie, piège dans lequel ses ainés n'étaient pas tombés (Le Roi Lion, Pocahontas, Tarzan). Mais que les amoureux de la 2D se rassurent, cette dernière n'est pas morte pour autant et refera bientôt son grand retour chez Disney avec tout d'abord Il Etait une Fois en fin d'année (film mélant scènes en 2D et en live et dont je reparlerai en temps et en heure) puis La Princesse Grenouille en 2009! Pour plus d'info sur ces deux films je vous invite à venir faire un tour sur le forum Disney Central Plaza où vous trouverez tout ce qu'il faut savoir sur ces deux nouvelles productions. Vous trouverez ci-dessous une galerie d'études de personnages de Frère des Ours que l'on doit à Harald Siepermann et Rune Bennicke, artiste allemand ayant travaillé sur plusieurs films du studio (Qui Veut le Peau de Roger Rabbit, Frère des Ours, Mulan, Il Etait une Fois).

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18 décembre 2007

Wolfgang Reitherman

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Wolfgang "Woolie" Reitherman se décrit une fois comme "plein de vie et de peps" et son animation comme étant "vitalité et… qualité". Et c'est sur que l'énergie bondissante de Woolie ainsi que sa personnalité débordait largement sur son animation. Il savait comprendre les séquences d'action et les restituer comme par exemple la fameuse séquence de Fantasia où les dinosaures se battent, ou alors lorsque la baleine Monstro se met à chasser dans Pinocchio et aussi la bataille de feu entre le prince Philippe et le dragon dans La Belle au Bois Dormant. 

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Pinocchio (1940) - Fantasia, séquence "Le Sacre du Printemps" (1940) - Dumbo (1941)

Né à Munich en Allemagne, le 26 juin 1909, Woolie arriva bébé aux u.s. et grandit dans la Sierra Madre, en Californie. Il était fasciné par les avions et tout ce qui avait trait au vol, et tandis qu'il suivait des études au Lycée de Passadena, il avait la ferme intention de devenir ingénieur aéronautique chez Douglas. Mais en 1931, le plan de vol de Woolie fut changé lorsqu'il décida de devenir artiste et intégra la Chouinard Art Institute à Los Angeles. En 1933 il rencontra un professeur qui donnait des cours aux Walt Disney Studios, qu'il intègrera en 1933 dans le département animation. Il débuta dans l'équipe de Ward Kimball et Milt Kahl.
Woolie dit de l'animation que ce fut une histoire d'amour dès le début. A la seconde où vous comprenez que vous pouvez faire bouger un dessin, le dessin statique perd de son attrait : le mouvement c'est la vie. L'animation représente la plus grande avancée de l'art au XXème siècle. Durant la seconde guerre mondiale, Woolie s'enrôla à l'U.S. Air Force et quitta les studios. Il devient un pilote renommé, et servit en Afrique, en Inde, en Chine, et dans le sud Pacifique, gagnant la distinction de la Flying Cross. Il réintégra les studios après la guerre.

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La Belle et le Clochard (1955)

Au fil des années, Woolie contribua à plus de 30 courts métrages dont Water Babies, Mickey's Fire Brigade et Donald in Mathemagic Land. Il apporta aussi son talent dans les longs métrages comme Blanche Neige et les Sept Nains, Cendrillon, Peter Pan, La Belle et le Clochard, Les 101 Dalmatiens, Le Livre de la Jungle, etc.
Woolie devint en 1963 le premier animateur dans l'histoire de la compagnie à qui on confia les rennes de la réalisation d'un long métrage complet, et ce fut Merlin l'Enchanteur. Il dirigea aussi Winnie l'Ourson dans le Vent qui gagna un Academy Award® en 1969. Après le décès de Walt Disney en 1966, Woolie aida à l'unification des égos et des talents aux studios. C'est à lui que revint la dure tâche de prendre en main la réalisation des futurs longs métrages. Comme son compatriote Frank Thomas se souvient, c'était un "très grand leader" lors de cette période troublée. Après presque 50 ans au service des studios, Woolie prit sa retraite en 1981. Il est décédé le 22 mai 1985 à Burbank en Californie. Comme ses compatriotes les Nine Old Men, il reçu le Disney Legend en 1989.


Filmographie complète :

En tant qu'animateur :

- Funny Little Bunnies (1934)
- The Wise Little Hen (1934)
- Two-Gun Mickey (1934)
- The Band Concert (1935)
- Mickey's Fire Brigade (1935)
- Water Babies (1935)
- Music Land (1935)
- Cock o' the Walk (1935)
- Broken Toys (1935)
- Elmer Elephant (1936)
- Hawaiien Holiday (1937)
- Clock Cleaners (1937)
- Blanche Neige et les Sept Nains (1937)
- Donald's Cousin Gus (1939)
- Pinocchio (1939)
- Fantasia (1940)
- Le Dragon Récalcitrant (1941)
- Dumbo (1941)
- Saludos Amigos (1942)
- El Gaucho Goofy (1943)
- Coquin de Printemps (1947)
- Tennis Racquet (1949)
- Goofy Gymnastics (1949)
- Le Crapaud et le Maître d'Ecole (1949)
- Cendrillon (1950)
- How to Ride a Horse (1950)
- Cold War (1951)
- Alice au Pays des Merveilles (1951)
- Two Gun Goofy (1952)
- Peter Pan (1953)
- La Belle et le Clochard (1955)
- The Legend of Sleepy Hollow (1955)
- Disneyland (3 épisodes entre 1956 et 1964)
- Mickey Mouse Disco (1980)


En tant que réalisateur :

- The Truth About Mother Goose (1957)
- Goliath II (1960)
- Les 101 Dalmatiens (1961)
- Disneyland (4 épisode entre 1957 et 1961)
- Aquamania (1961)
- Merlin l'Enchanteur (1963)
- Winnie l'Ourson et l'Arbre à Miel (1966)
- Le Livre de la Jungle (1967)
- Winnie l'Ourson dans le Vent (1968)
- Les Aristochats (1970)
- Robin des Bois (1973)
- Les Aventures de Winnie l'Ourson (1977)
Les Aventures de Bernard et Bianca (1977)

 

Disney Family Album :

Partie 1
Partie 2
Partie 3

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11 mai 2008

La Boîte à Musique

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1946_m10_02La Boîte à Musique est le huitième long métrage des Walt Disney Animation Studios. Sorti le 15 août 1946 aux États-Unis, c'est le premier film à sortir après-guerre. Durant près de quatre années, les studios Disney avaient été réquisitionné par l'armée américaine afin de créer des films d'animation de propagande ainsi que d'autres parlant de l'amitié entre les États-Unis et l'Amérique latine (Saludos Amigos, Les Trois Caballeros), la patriotisme était donc de mise! Ces différents films permirent aux studios de continuer ses activités durant la guerre mais n'engendrèrent que très peu de bénéfices, la marché européen étant totalement fermé. La solution fut donc prise de réaliser des films à coût réduit (Pinocchio, Fantasia ou encore Bambi avaient coûté une véritable fortune). C'est ainsi que pendant encore quelques années le studio ne sorti que des films dit "package". Les films package étaient en fait une suite de courts métrages réunis afin de créer un long métrage d'1h30. Inauguré en 1943 avec Saludos Amigos, ce style perdura jusqu'en 1949 avec Le Crapaud et le Maître d'Ecole.

La Boîte à Musique est lui constitué de onze courts métrages à la qualité assez inégale. Certain sont de véritable petits bijoux : The Martins and the Coys, All the Cats Join In, Casey at the Bat (qui aura droit à une suite en 1954, Casey Bats Again), Peter and the Wolf, Johnny Fedora and Alice Bluebonnet, The Whale Who Wanted to Sing at the Met. D'autre sont par contre ennuyeux et plutôt médiocres : Blue Bayou (réalisé à l'origine pour la suite de Fantasia), Without You, Two Silhouettes, After You've Gone. Les courts de qualité étant plus nombreux on peut tout de même dire que ce long métrage reste intéressant pour tout passioné d'animation.

La Boîte à Musique fait également parti des rares longs métrages d'animation Disney à ne pas être sorti en DVD (tout comme Mélodie du Sud). Un comble quand on sait que Disney France a mis en place une numérotation qui ne sera jamais complète (La Boîte à Musique est le numéro huit et Mélodie du Sud le numéro neuf). La raison de cette absence est apparemment un problème de droit sur la bande son française du film, bande son où l'on pouvait d'ailleurs retrouver la voix d'Edith Piaf sur le court métrage Johnny Fedora and Alice Bluebonnet. Les américains ont eu plus de chance que nous, le film est bien sortie chez eux mais cette fois tronqué d'un de ses courts métrages, The Martins and the Coys, jugé trop violent et faisant l'apologie des armes à feu!

Si par hasard vous souhaitiez vous procurer une version DVD du film (non censuré), Olikos, du forum Disney Central Plaza et webmaster du site lesgrandsclassique.fr a créer une très belle édition avec vf er vostfr et une magnifique jaquette réalisée par Scamp. Plus d'infos dans la rubrique DVD de fans de son site!

 

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15 mai 2008

La Ferme se Rebelle

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home_on_the_range_xlg_0244ème long métrage des Walt Disney Animation Studios, Home on the Range (La Ferme se Rebelle), sorti en 2004 est également le dernier Disney réalisé en 2D. Au vu du très grand succès des films d'animation en 3D (et particulièrement ceux de Pixar), Disney pris une décision aux conséquences bien malheureuses : fermer son département 2D. L'annonce de cette fermeture souleva un tolet de grogne dans la communauté de fans qui ne comprenaient pas pourquoi la firme désirait tant faire uniquement de la 3D alors que son support de prédilection a toujours été la 2D. Mais ce que Disney (et aussi certain fans) n'a pas compris en faisant cela c'est que ce n'est pas le support qui fait qu'un film est bon, c'est avant tout son histoire! Passer à la 3D n'y changea donc rien, ce fut même encore pire (Chicken Little et Bienvenue chez les Robinson font partie des plus grands flops du studio).
C'est donc avec La Ferme se rebelle que se tourne une page historique du studio, un film modeste certes mais non dénué de qualité. Il fait partie avec Kuzco l'Empereur Mégalo et Lilo & Stitch (deux très belles surprises) de ces films au budget réduit mais où les histoires et les personnages paraissent bizarrement bien mieux travaillées!
L'histoire de ces trois vaches du far west est vraiment agréable à suivre, et leur caractère bien trempé les rend hilarantes, en particulier Maggy la chef du trio, une vrai vache rebelle ! Le style graphique du film rappel fortement celui des cartoons des années 40 et 50, avec ses décors aux plaques de couleurs vives et ses personnages très anguleux, quel bonheur de retrouver un style si accrocheur! Mais vous vous en rendrez mieux compte avec les dessins postés en bas de cette article.
J'ai dit que c'était le dernier Disney en 2D... Eh bien non ! Depuis l'arrivée de John Lasseter à la tête du département animation de Disney les choses ont beaucoup bougé et une de ses premières décisions fut de rouvrir le département 2D ! De nouveaux projets 2D sont alors mis en chantier. Tout d'abord deux courts métrages : Comment Brancher son Home Cinema (qui fait revivre le mythique Dingo) et La Ballade de Nessie. Mais aussi deux longs métrages : La Princesse et la Grenouille sorti en 2009 et Winnie l'Ourson sorti en 2011.

 

 

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19 juin 2008

Glen Keane

 

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Glen Keane est né en 1954, c'est le fils du célèbre dessinateur de The Family Circus, Bill Keane, (le personnage de Billy représente Glen, enfant) et de Thelma « Thel » Carne Keane. L'intérêt de Glen Keane pour l'art a commencé lorsqu'il était enfant alors qu'il observait le travail de son père. Alors qu'il s'essayait à ses premières esquisses, son père lui donna un exemplaire de Dynamic Anatomy de Burne Hogarth et lui apprit à analyser la forme des corps, et l'approche créative du portrait. Après le lycée, Glen postula à l'Institut des Arts de Californie, mais il garda tout de même l'option d'accepter une bourse sportive (football américain) d'une autre université. Par un coup chanceux du destin, sa candidature fut accidentellement envoyée au Programme d'Animation Expérimentale (appelée ensuite Film Graphics), où le renommé professeur d'animation, Jules Engel, fut son mentor.

John Lasseter et Glen Keane aux WDAS en 1982  Glen Keane durant la production d'Oliver & Compagnie (1988)  Glen Keane durant la production de La Petite Sirène (1989)

Glen Keane quitta l'Institut des Arts de Californie en 1974 et rejoignit Disney la même année. Son premier travail fut l'animation de Penny, personnage de (Les) Aventures de Bernard et Bianca, aux côtés du célèbre Ollie Johnston qui animait Bernard. Ensuite il anima Elliott de Peter et Elliott le Dragon ainsi que Rox et l'ours de Rox et Rouky. En 1982, après avoir été inspiré par le film révolutionnaire, Tron, il travailla avec le réalisateur John Lasseter (Toy Story, 1001 Pattes (a bug's life), Toy Story 2, Cars - Quatre Roues) sur Max et les Maximonstres, un test de 30 secondes financé par Tom Willhite qui inclu des personnages d'animation traditionnels dans des décors générés par ordinateur. Mais le projet se révéla trop cher et le studio n'était pas disposé à investir plus dans un court métrage. Max et les Maximonstres était révolutionnaire pour l'époque et fut le prédécesseur de la fameuse scène de la salle de bal de La Belle et la Bête.

Glen Keane durant la production de Tarzan (1999)  Glen Keane durant la production de La Planète au Trésor (2002)  Glen Keane (2008)

Glene Keane quitta officiellement Disney quelques temps, il travailla en tant qu'artiste indépendant sur Ratigan pour Basil Détective Privé. Durant l'accalmie des productions Disney, il travailla sur Alvin et les Chipmunks. Il revint à Disney pour travailler sur les personnages de Fagin, Sykes et Georgette, d'Oliver & Compagnie. Il fut ensuite promut directeur de l'animation des personnages, devenant ainsi comme l'un des « Neuf Nouveaux Messieurs » qu'il admirait. Son premier personnage animé à ce poste fut Marahute, l'aigle majestueux dans Bernard et Bianca au Pays des Kangourous. Par la suite, il fut responsable de l'animation de quelques personnages Disney des plus mémorables (Ariel, la Bête, Pocahontas, Tarzan), cette période est connue comme « le nouvel age d'or » de l'animation Disney. En 2002, Glen Keane fut le responsable de l'animation de Long John Silver dans La Planète au Trésor. Il créa également le design de Jim. Il anima le personnage dans la scène au début du film, lorqu'on le voit enfant.

Glen Keane durant la production de Raiponce (2010)  L'animateur Eric Goldberg et Glen Keane (2012)  Glen Keane recevant son trophée de Disney Legend des mains de Bob Iger (2013)

Par la suite, Glen Keane retourne à ses essais de monde généré par ordinateur en travaillant de longues années en tant que responsable de l'animation sur Raiponce. Initialement réalisateur du film, il fut remplacé par Byron Howard et Nathan Greno en 2008, officiellement en raison de problèmes de santé. On le retrouve ensuite sur Les Mondes de Ralph, projet pour lequel il réalise quelques recherches pour le personnage du Sergent Calhoun. Pour finir, Glen Keane travailla sur le design des personnages et l'animation du court métrage Paperman. Ce sera sa dernière réalisation pour les Walt Disney Animation Studios qu'il quitte définitivement en mars 2012.
En plus de son travail en tant qu'animateur, Glen Keane est l'auteur et l'illustrateur d'une série de paraboles bibliques pour enfants qui mettent en scène Adam Raccoon, le Roi Aren et le Lion. Il reçut le titre de Disney Legend en 2013, le récompensant de ses trente années passées à animer d'une main de maître les plus beaux personnages des Walt Disney Animation Studios.

 

Filmographie

- Les Aventures de Bernard et Bianca (1976) (animateur Penny)
- Rox et Rouky (1981) (animateur Rox et Ours)
- Le Noël de Mickey (animateur Willie le Géant)
- Taram et le Chaudron Magique (1985) (design personnages)
- Basil, Détective Privé (1986) (animateur Ratigan)
- Oliver & Compagnie (1988) (animateur Sykes et Fagin)
- La Petite Sirène (1989) (animateur Ariel)
- Bernard et Bianca au Pays des Kangourous (1990) (animateur Marahute)
- La Belle et la Bête (1991) (animateur la Bête)
- Aladdin (1992) (animateur Aladdin)
- Pocahontas (1995) (développement visuel, scénario et animateur Pocahontas)
- Tarzan (animateur Tarzan)
- La Planète au Trésor (2002) (animateur John Silver)
- Raiponce (2010) (responsable de l'animation et design personnages)
- Les Mondes de Ralph (2012) (design personnages)
- Paperman (2012) (design personnages)

 

 

Rox et Rouky (1981) : 

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Basil, Détective Privé (1986) :

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Oliver & Compagnie (1988) :

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La Petite Sirène (1989) :

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Bernard et Bianca au Pays des Kangourous (1990) :

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La Planèt au Trésor (2002) :

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Les Mondes de Ralph (2012) : 

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Glen Keane dessine :

 

 

Pencil test Oliver & Compagnie :

31 juillet 2007

Pocahontas

 

Pocahontas

 

Après le succès incroyable du (Le) Roi Lion en 1994 (peu de gens au sein du studio s'attendaient à un tel raz de marée), Disney se devait de garder la barre très haute et c'est qu'il fit avec Pocahontas, une légende indienne qui sorti sur les écrans le 23 Juin 1995. Ce film clôtura ce qu'on appellera très vite le nouvel âge d'or (certain y mettent également les films suivants des 90's mais pour moi cette période s'arrête ici). Ci-dessous vous pouvez (re)découvrir les model sheets du personnage de Pocahontas. Les model sheets sont les dessins  d'un personnage sous tout les angles qui permettent à chaque animateur de rester fidèle au modèle original. Voici donc une galerie d'images de la belle indienne, vous reconnaîtrez certainement certaines poses que l'on retrouve à l'identique dans le film.

 

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3 décembre 2007

Les Aventures de Bernard et Bianca

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23ème long métrage des Walt Disney Animation Studios, Les Aventures de Bernard et Bianca est sorti le le 22 juin 1977. Le film marque un changement de direction important par rapport aux autres productions postérieures à la mort de Walt Disney. En effet, ici le schéma scénaristique est bien différent, plus sombre, moins tout mignon tout gentil comme Walt l'aurait lui-même fait, le film aborde des sujets plus graves  comme l'orphelinat ou le kidnapping. Mais bien heureusement tout n'est pas noir, le comique tient également une grande place dans le récit grâce notamment au personnage de Bernard, petit concierge sans prétention qui se retrouve au coeur d'une aventure palpitante avec la belle Bianca dont il tombe évidemment amoureux. Les Aventures de Bernard et Bianca est également un des dernières réalisations de Woolie Reitherman, un des Nine Old Men, ainsi que pour bon nombre de ses confrères (Frank Thomas, Ollie Johnston, Milt Kahl) qui prendront leur retraite quelques années plus tard. Le film aura droit à une suite, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous qui sortira treize ans plus tard au cinéma.

 

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20 août 2008

Fantasia : L'Apprenti Sorcier

 

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L'Apprenti Sorcier est le passage le plus populaire de Fantasia. Et pour cause, en plus d'une musique déjà très connue à l'époque de la sortie du film, nous y retrouvons la souris la plus célèbre du monde: Mickey Mouse ! C'est sa première apparition dans un long métrage d'animation et sans aucun doute son plus grand rôle. Pour L'Apprenti Sorcier, Mickey retrouve son personnage de pantomime qu'il avait délaissé depuis tant d'années. Car même si les cartoons de Mickey Mouse ont toujours été sonorisés, dans un premier temps le personnage parlait très peu voire pas du tout. Ici tout passe par l'animation, ce qui va à ravir avec la personnalité du petit rongeur.
Le compositeur français Paul Dukas écrivit L'Apprenti Sorcier en 1897. Cette œuvre
fut interprétée pour la première fois le 18 mai de cette année lors d'un concert donné par la Société Nationale de Musique de Paris. Depuis, c'est devenu une des compositions les plus célèbres du répertoire des "poème symphoniques". L'Amérique l'entendit pour la première fois en janvier 1899, quand Théodore Thomas la dirigea à Chicago. L'œuvre est inspirée d'une ballade de Goethe (Der Zauberlehring) qui puise ses racines dans un conte vieux de 2000 ans écrit par le grec Lucien de Samosate.
Dukas
était un critique musical professionnel et était très dur envers lui-même. Il s'était fixé des standards si élevés qu'il détruisait la plupart de ses œuvres. Il écrivit des œuvre orchestrales (Polyeucte Overature), des ballets (La Peri) et un opéra à succès (Ariane et Barbe Bleue). Tout au long de sa vie, il enseigna au conservatoire de Paris, devint inspecteur de l'enseignement musical et fut élu à l'Académie des Beaux-Arts. Sa musique est reconnue pour sa maîtrise de la forme, l'élégance de son style et la raffinement de son expression. Il mourut en 1935 à l'âge de 69 ans.
Fort de sa popularité, L'Apprenti Sorcier fut incorporé à Fantasia 2000  sorti soixante ans plus tard, réalisant le souhait de Walt Disney de créer d'autres Fantasia reprenant les séquences les plus populaires des Fantasia précédents en y ajoutant des séquences inédites.

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26 août 2008

Fantasia : Le Sacre du Printemps

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LE SACRE DU PRINTEMPS
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Le Sacre du Printemps fut composé par Igor Stravinsky en 1913. Ce segment de Fantasia fut un nouveau défi pour le département effets spéciaux des studios Disney. L'équipe fit appel aux meilleurs spécialistes des dinosaures afin que le rendu final de ces bêtes soit le plus proche possible de la réalité. Pendant que certain étudiaient l'anatomie des dinosaures, une autre partie de l'équipe s'intéressait quant à elle à la formation de bulles de boue afin de comprendre leur mécanisme de mouvement! Il pourrait alors ensuite transposer leurs observations afin de crée les nombreuses bulles de lave en fusion présentes dans le film. La scène la plus mémorable du (Le) Sacre du Printemps reste sans aucun doute le combat du T-Rex contre le stégosaure. Cette scène fut animée par Wolfgang Reitherman qui devint au fil des années le spécialistes des scènes d'action des studios.

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24 mars 2009

Fantasia 2000 : Concerto pour Piano n°2, Allegro, Opus 102

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CONCERTO POUR PIANO N°2, ALLEGRO, OPUS 102
(LE PETIT SOLDAT DE PLOMB)

 

Quatrième segment de Fantasia 2000, Le Petit Soldat de Plomb était un projet de longue date aux studios Disney. Inspiré du conte d'Hans Christian Andersen (l'auteur de La Petite Sirène et de La Petite Fille aux Allumettes), il devait déjà faire parti du premier Fantasia sorti en 1940. Ce fut alors Bianca Majolie qui en réalisa le storyboard. Malheureusement la fin du segment ne satisfaisait pas Walt Disney et l'histoire fut mise de côté. Il faudra attendre 1991 pour que le projet soit remis sur les rails sous l'impulsion de Roy E. Disney, le neveu de Walt, qui désirait réaliser une suite à Fantasia.

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Steve Goldberg (superviseur artistique)                       test d'animation                             Eamonn Butler (animateur)            

La nouvelle version de Le Petit Soldat de Plomb est très proche du storyboard original, seul la fin a été modifié. Dans la première version (très fidèle au conte d'Andersen) le soldat et la ballerine finissent dans le feu et fondent. Leurs deux corps fondus forment alors un cœur. Pour la nouvelle version, les scénaristes voulaient que la fin de l'histoire soit plus en accord avec le concerto de Dimitri Shostakovich, qui se termine sur une note positive. Il fut alors décidé que c'était le diable qui devait finir dans le feu et non les deux amants.
Lorsque la production de cette séquence débuta en 1991, l'ordinateur était déjà bien installé au sein des studios Disney. Il avait déjà servi à de nombreuses reprises sur divers productions animées (Basil, Détective Privé, Oliver & Compagnie, La Petite Sirène et La Belle et la Bête). Mais ce fut la première fois que l'outil informatique était utilisé pour animer des personnages principaux. L'idée était de dissimuler le plus possible le fait que ces personnages soient animés par ordinateur, de peur que leur rendu soit dépassé lors de la sortie du film (qui devait se faire en 1996 mais se fera finalement en 2000). Le reste de la séquence est animée et réalisée de façon plus traditionnelle, tout à la main.

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Le résultat final est un excellent mélange d'animation 2D et 3D, l'alliance parfaite du passé et du futur de l'animation.

 

 

Storyboards de Bianca Majolie (1938) :

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Recherches graphiques :

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